Devant l'offensive des organisations chrétiennes, le gouvernement panique et se voit obligé de légiférer sur la pratique religieuse en Algérie.
Je trouve qu'il y a une contradiction que tout bon pragmatique au sein du gouvernement devait noter : Si l'on se félicite que des adeptes d'autres religions se convertissent à l'Islam, on devrait respecter le choix de celles et ceux qui quittent l'Islam et se convertissent à d'autres religions. Autrement, ce serait de l'intolérance qui risque de nuire aux musulmans expatriés dans les pays occidentaux.
Le gouvernement algérien veut lutter contre le prosélytisme d'organisations chrétiennes
Le gouvernement algérien veut contrer l'action des organisations chrétiennes qui opèrent en faveur d'une évangélisation de la société dans certaines régions du pays, et cela en mettant en place un dispositif juridique qui fixe les règles d'exercice de cultes autres que l'Islam.
Selon ce nouveau dispositif, toute pratique religieuse autre que l'Islam doit se faire désormais dans un cadre associatif, au sein d'associations à caractère religieux qui doivent au préalable avoir l'autorisation du ministère de l'Intérieur.
Le but de ce texte, comme l'a souligné jeudi un communiqué du gouvernement, est de "mettre un terme aux activités anarchiques d'associations ainsi que des personnes étrangères en Algérie et à contenir par la force de la loi les entreprises de prosélytisme menées à l'endroit des musulmans de notre pays".
De nombreux jeunes, imputant la violence que vit le pays depuis 1990 à une interprétation intégriste de l'Islam, se sont détournés de cette religion pour embrasser le christianisme, à travers notamment des associations protestantes particulièrement actives en Kabylie (100km à l'est d'Alger) et dans le Sud algérien, deux régions où la pratique du culte musulman est assumée avec un certain recul.
Il faut dire que ces associations, qui conjuguent à la fois prosélytisme et actions caritatives, n'ont pas de mal à trouver de nouveaux adeptes, des jeunes en particuliers confrontés à la misère sociale.
La décision du gouvernement algérien de mettre de l'ordre dans ce domaine fait suite aux pressions soutenues des partis et organisations islamistes algériennes qui ne cessent depuis des années de brandir le spectre de l'évangélisation de l'Algérie.
La Constitution algérienne reconnaît la liberté du culte. Cependant, son article numéro deux stipule que l'Islam est la religion officielle de l'Etat.
Source : AP (11/11)
Je trouve qu'il y a une contradiction que tout bon pragmatique au sein du gouvernement devait noter : Si l'on se félicite que des adeptes d'autres religions se convertissent à l'Islam, on devrait respecter le choix de celles et ceux qui quittent l'Islam et se convertissent à d'autres religions. Autrement, ce serait de l'intolérance qui risque de nuire aux musulmans expatriés dans les pays occidentaux.
Le gouvernement algérien veut lutter contre le prosélytisme d'organisations chrétiennes
Le gouvernement algérien veut contrer l'action des organisations chrétiennes qui opèrent en faveur d'une évangélisation de la société dans certaines régions du pays, et cela en mettant en place un dispositif juridique qui fixe les règles d'exercice de cultes autres que l'Islam.
Selon ce nouveau dispositif, toute pratique religieuse autre que l'Islam doit se faire désormais dans un cadre associatif, au sein d'associations à caractère religieux qui doivent au préalable avoir l'autorisation du ministère de l'Intérieur.
Le but de ce texte, comme l'a souligné jeudi un communiqué du gouvernement, est de "mettre un terme aux activités anarchiques d'associations ainsi que des personnes étrangères en Algérie et à contenir par la force de la loi les entreprises de prosélytisme menées à l'endroit des musulmans de notre pays".
De nombreux jeunes, imputant la violence que vit le pays depuis 1990 à une interprétation intégriste de l'Islam, se sont détournés de cette religion pour embrasser le christianisme, à travers notamment des associations protestantes particulièrement actives en Kabylie (100km à l'est d'Alger) et dans le Sud algérien, deux régions où la pratique du culte musulman est assumée avec un certain recul.
Il faut dire que ces associations, qui conjuguent à la fois prosélytisme et actions caritatives, n'ont pas de mal à trouver de nouveaux adeptes, des jeunes en particuliers confrontés à la misère sociale.
La décision du gouvernement algérien de mettre de l'ordre dans ce domaine fait suite aux pressions soutenues des partis et organisations islamistes algériennes qui ne cessent depuis des années de brandir le spectre de l'évangélisation de l'Algérie.
La Constitution algérienne reconnaît la liberté du culte. Cependant, son article numéro deux stipule que l'Islam est la religion officielle de l'Etat.
Source : AP (11/11)
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