Sur un autre Topic et pour répondre à un message glorifiant la vision stratégique economique au Maroc, j’ai eu cette reflexion que confirme cet article :
La seule stratégie viable et efficace devrait être du ressort du ministère des affaires religieuse : Salat el Istiskaa.
La seule stratégie viable et efficace devrait être du ressort du ministère des affaires religieuse : Salat el Istiskaa.
Maroc : Inflexion de la croissance
Publié le : 11.06.2007 | 13h32
En 2007, le PIB s'accroîtrait de 3 % en terme réel
Les hypothèses portant sur les principaux facteurs d'anticipation de l'activité économique, conjuguées à la situation de sécheresse persistante depuis le début de la campagne agricole, permettent de prédire une forte contraction de l'activité économique par rapport aux résultats exceptionnels de l'exercice précédent.
Selon le Centre marocain de conjoncture (CMC), «le taux de croissance projeté pour l'année 2007 ne dépasserait guère 0,4 % et s'apparente plus à une quasi stagnation de l'activité considérée globalement ».
Cette perspective implique une forte inflexion dans le sentier de croissance sous l'effet principalement de l'aléa climatique. Cette inflexion apparaît d'autant plus forte qu'elle intervient après une année marquée des performances particulièrement élevées. Tandis que pour le CMC, l'année 2006 devait s'achever sur une croissance atteignant 7,8 %, le HCP ( Haut commissariat au Plan) indique pour sa part que le taux de croissance économique a atteint 8% en 2006, contre 2,4 % en 2005.
Cette évolution est le résultat des performances du secteur agricole, dont la valeur ajoutée a progressé de 25 %, après une baisse de 13,9 % en 2005, des autres secteurs d'activité (pris dans leur ensemble), en hausse de 5%, et des impôts nets des subventions affectant les produits qui ont crû de 12,7%.
Pour ce qui est des perspectives, on estime que la valeur ajoutée réelle du secteur primaire, toujours selon l'hypothèse retenue pour la campagne agricole 2006-2007 tenant compte de l'insuffisance des précipitations enregistrées au début de cette campagne, connaîtrait une régression d'environ 11,7 %.
De ce fait, le PIB s'accroîtrait de 3 % en terme réel au lieu de 8,1 % pour 2006. La configuration sectorielle des perspectives économiques en 2007 fait apparaître une dynamique fortement contrastée dans le système productif avec une différenciation assez marquée entre les activités relevant des secteurs primaire et secondaire. La valeur ajoutée agricole afficherait sur la base d'une récolte céréalière réduite à moins de 30 millions de quintaux une forte baisse estimée sur la base des données actuelles à 22,9 %.
Le secteur des industries manufacturières progresserait, quant à lui, à un rythme légèrement plus soutenu que celui de l'exercice précédent, soit un taux de croissance en volume de 4,2 %.
Les activités du bâtiment et travaux publics devraient poursuivre l'élan pris ces dernières années avec l'expansion que connaît l'habitat social ainsi que les programmes étatiques en matière d'infrastructures de base. L'amélioration des activités non-agricoles concerne aussi bien le secteur secondaire (mines, énergie, industries manufacturières et BTP) que le secteur tertiaire (tourisme, télécommunications, transports, hébergement et restauration, services financiers et services des administrations publiques).
En effet, la valeur ajoutée du secteur secondaire augmenterait d'environ 5,3% en 2007, au lieu de 4,3% en 2006. En outre, le secteur tertiaire dégagerait une valeur ajoutée en hausse de 5,6%, au lieu de 5,5% en 2006. Dans ce cadre, le secteur non agricole marchand (non compris les administrations publiques) réaliserait une croissance de 5,9% en 2007, au lieu de 5,6% une année auparavant.
Le dynamisme du secteur secondaire serait renforcé par les actions de politique économique retenues dans la Loi de finances 2007. Au niveau des industries de transformation, la valeur ajoutée devrait enregistrer une progression de 7,9 % au terme de l'année 2007. Il en est de même des secteurs du transport, des télécommunications et des autres services marchands.
Enfin, le secteur du commerce, tirant profit de la dynamique des activités secondaires ainsi que des importations, devrait évoluer au cours de l'année 2007 dans des conditions plus favorables et réaliser une croissance de 5 %. Au total, l'ensemble des activités non-agricoles progresserait au taux moyen prévisionnel de 5,6 % et permettraient ainsi d'atténuer la forte contraction du secteur primaire.
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Importation de céréales
Au regard de la faiblesse de la récolte nationale, la Fédération nationale des céréales et légumineuses (FNCL) évalue les besoins nationaux à 60,5 mqx (million de quintaux). Afin d'éviter des ruptures d'approvisionnement, la FNCL prévoit le programme d'importe 30 mqx de blé tendre sur 10 mois; 15 mqx de maïs sur 12 mois ; 8,5 mqx d'orge à fin décembre 2007 et 7 mqx de blé dur sur 10 mois.
Afin de réaliser ce programme ambitieux, les professionnels du secteur appellent à une baisse des droits de douane à 30 % contre 60 % actuellement. En outre, et afin d'éviter des encombrements dans le port de Casablanca, les opérateurs souhaitent utiliser les autres destinations portuaires du pays. A moins que la baisse des droits de douane ne soit appliquée rapidement, la récolte de l'actuelle campagne ne devrait même pas suffire à collecter les 12 mqx nécessaires à la fabrication de la farine nationale de blé.
Publié le : 11.06.2007 | 13h32
En 2007, le PIB s'accroîtrait de 3 % en terme réel
Les hypothèses portant sur les principaux facteurs d'anticipation de l'activité économique, conjuguées à la situation de sécheresse persistante depuis le début de la campagne agricole, permettent de prédire une forte contraction de l'activité économique par rapport aux résultats exceptionnels de l'exercice précédent.
Selon le Centre marocain de conjoncture (CMC), «le taux de croissance projeté pour l'année 2007 ne dépasserait guère 0,4 % et s'apparente plus à une quasi stagnation de l'activité considérée globalement ».
Cette perspective implique une forte inflexion dans le sentier de croissance sous l'effet principalement de l'aléa climatique. Cette inflexion apparaît d'autant plus forte qu'elle intervient après une année marquée des performances particulièrement élevées. Tandis que pour le CMC, l'année 2006 devait s'achever sur une croissance atteignant 7,8 %, le HCP ( Haut commissariat au Plan) indique pour sa part que le taux de croissance économique a atteint 8% en 2006, contre 2,4 % en 2005.
Cette évolution est le résultat des performances du secteur agricole, dont la valeur ajoutée a progressé de 25 %, après une baisse de 13,9 % en 2005, des autres secteurs d'activité (pris dans leur ensemble), en hausse de 5%, et des impôts nets des subventions affectant les produits qui ont crû de 12,7%.
Pour ce qui est des perspectives, on estime que la valeur ajoutée réelle du secteur primaire, toujours selon l'hypothèse retenue pour la campagne agricole 2006-2007 tenant compte de l'insuffisance des précipitations enregistrées au début de cette campagne, connaîtrait une régression d'environ 11,7 %.
De ce fait, le PIB s'accroîtrait de 3 % en terme réel au lieu de 8,1 % pour 2006. La configuration sectorielle des perspectives économiques en 2007 fait apparaître une dynamique fortement contrastée dans le système productif avec une différenciation assez marquée entre les activités relevant des secteurs primaire et secondaire. La valeur ajoutée agricole afficherait sur la base d'une récolte céréalière réduite à moins de 30 millions de quintaux une forte baisse estimée sur la base des données actuelles à 22,9 %.
Le secteur des industries manufacturières progresserait, quant à lui, à un rythme légèrement plus soutenu que celui de l'exercice précédent, soit un taux de croissance en volume de 4,2 %.
Les activités du bâtiment et travaux publics devraient poursuivre l'élan pris ces dernières années avec l'expansion que connaît l'habitat social ainsi que les programmes étatiques en matière d'infrastructures de base. L'amélioration des activités non-agricoles concerne aussi bien le secteur secondaire (mines, énergie, industries manufacturières et BTP) que le secteur tertiaire (tourisme, télécommunications, transports, hébergement et restauration, services financiers et services des administrations publiques).
En effet, la valeur ajoutée du secteur secondaire augmenterait d'environ 5,3% en 2007, au lieu de 4,3% en 2006. En outre, le secteur tertiaire dégagerait une valeur ajoutée en hausse de 5,6%, au lieu de 5,5% en 2006. Dans ce cadre, le secteur non agricole marchand (non compris les administrations publiques) réaliserait une croissance de 5,9% en 2007, au lieu de 5,6% une année auparavant.
Le dynamisme du secteur secondaire serait renforcé par les actions de politique économique retenues dans la Loi de finances 2007. Au niveau des industries de transformation, la valeur ajoutée devrait enregistrer une progression de 7,9 % au terme de l'année 2007. Il en est de même des secteurs du transport, des télécommunications et des autres services marchands.
Enfin, le secteur du commerce, tirant profit de la dynamique des activités secondaires ainsi que des importations, devrait évoluer au cours de l'année 2007 dans des conditions plus favorables et réaliser une croissance de 5 %. Au total, l'ensemble des activités non-agricoles progresserait au taux moyen prévisionnel de 5,6 % et permettraient ainsi d'atténuer la forte contraction du secteur primaire.
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Importation de céréales
Au regard de la faiblesse de la récolte nationale, la Fédération nationale des céréales et légumineuses (FNCL) évalue les besoins nationaux à 60,5 mqx (million de quintaux). Afin d'éviter des ruptures d'approvisionnement, la FNCL prévoit le programme d'importe 30 mqx de blé tendre sur 10 mois; 15 mqx de maïs sur 12 mois ; 8,5 mqx d'orge à fin décembre 2007 et 7 mqx de blé dur sur 10 mois.
Afin de réaliser ce programme ambitieux, les professionnels du secteur appellent à une baisse des droits de douane à 30 % contre 60 % actuellement. En outre, et afin d'éviter des encombrements dans le port de Casablanca, les opérateurs souhaitent utiliser les autres destinations portuaires du pays. A moins que la baisse des droits de douane ne soit appliquée rapidement, la récolte de l'actuelle campagne ne devrait même pas suffire à collecter les 12 mqx nécessaires à la fabrication de la farine nationale de blé.
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