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L'ENTV 1990: Abassi Madani chez Mourad Chebine.

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  • L'ENTV 1990: Abassi Madani chez Mourad Chebine.

    "في لقاء الصحافة" Face à la Presse Une émission de débat politique, elle fut l'une des plus libre d'expression politique et d'opinion de l'histoire de l'ENTV, très suivie à l'époque. Je me souviens très bien de ce débat, où Abassi nous avait fait ses sorties théâtrale et sa crise égocentrique.

    El watan écrit à propos de l'émission:

    Qui se souvient de Mourad Chebine ?

    La télévision brejnévienne n’était pas en reste dans ce vent de « perestroïka » à l’algérienne. Sous la direction de Abdou. B, une certaine brise de liberté a soufflé sur les plateaux de l’Unique. Miraculeusement, on parlait même « derja » au 21, Boulevard des Martyrs. Les animateurs, enfin décoincés, découvraient, ébaubis, leur propre langue. Nos savoureuses langues algériennes avaient enfin voix au chapitre, chose qui apparaissait comme une prouesse en soi tant les Algériens ont désespéré de s’écouter sur les écrans plombés de l’ENTV et son inusable langue de bois façon « ouzid bezyada ». Il n’aura pas échappé à la mémoire télévisuelle de nos concitoyens ces émissions devenues cultes où des chefs de parti, des figures de l’opposition ou des représentants de la société civile passaient le pouvoir à la tronçonneuse en toute liberté (ou en toute ‘‘impunité’’, c’est selon…).

    Qui ne se souvient pas de ce duel mémorable entre Saïd Sadi et Abassi Madani dans la fameuse émission Wajhan li Wajh (Face à Face) animée par Mourad Chebbine (qui, signe des temps, a migré vers les chaînes du Golfe avant d’atterrir à la chaîne américaine Al Hurra).

    Il y avait aussi Liqaa maâ Essahafa (Face à la Presse), talk-show où des figures du monde politique ou des responsables du gouvernement se faisaient allègrement étriller par des journalistes fraîchement émancipés qui savouraient avec appétence leur liberté chèrement acquise. A la radio, même ambiance, quoiqu’avec davantage de marge. Allalou et sa bande de joyeux lurons faisaient fureur sur la « III » avec son émission Sans Pitié qui s’inspirait directement, nous explique-t-il, de la répression féroce des émeutes d’Octobre. Son émission allait lancer toute une génération d’artistes délurés, dont un certain…Baâziz et son Ch’tah ch’tah ya loulou, détournement malicieux de la chanson de Rachid Ksentini qui allait devenir un classique de la protest-song.

    Et Bled Music de prendre le relais, hit-parade national complètement décalé, concocté par le brillantissime Aziz Smati qui, quelques années plus tard, était la cible d’un attentat terroriste dans son quartier de Chéraga qui devait le clouer à vie sur une chaise roulante.

    Source
    C'est un peu long, mais ça vaut le coup.

    PS: Désolée pour les non-arabophones, j'avoue ne pas avoir le temps de faire une petite synthèse pour chaque partie.

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    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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