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Un professeur d'informatique tué à l'université de Mostaganem

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  • #16
    Tout d'abord mes condoléances les plus attristées à la famille du défunt professeur et à la communauté universitaire qui contribue dans des conditions difficiles pour que l'université reste un lieu de savoir et de dialogue.
    L'université algérienne connait depuis quelques années une montée de la violence non seulement de la part de quelques étudiants mais aussi de la part de certains responsables à l'égard de leurs collègues enseignants. Des cas de violences, de chantages, d'harcèlement sexuel, de menaces ont été signalés. Malheuresement, ces dépassements n'ont pas été sanctionnés.
    Choc et consternation sont les mots qui conviennent dans cette situation dramatique au sein de notre université.

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    • #17
      Allah yerhmou.

      -c est la honte , la honte .la honte .....la violence continue dans nos universités ..

      l Algerie doit s attendre à un blâme de l Unesco .
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #18
        Un peu de Discernement

        Envoyé par houari16
        l Algerie doit s attendre à un blâme de l Unesco .
        Qu'avons nous a faire de leur blâme ? Le feu est dans la demeure et nous on s'en fait pour ceux de l'autre côté de la planète ! Allons, allons !


        Shadok à mis le doigt là où ça fait mal, voilà la génération " des années sanglantes" sorties au grand jour !

        Ce n'est que le début ! Si nous n'y prenons pas grade ça va devenir un fait "banal".



        ...../....
        “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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        • #19
          Qu'avons nous a faire de leur blâme ? Le feu est dans la demeure et nous on s'en fait pour ceux de l'autre côté de la planète ! Allons, allons !
          Je l ai dis en voulant insinuer ( par ironie ) que notre ministère est habitué à des blâmes…

          Ce n'est que le début ! Si nous n'y prenons pas grade ça va devenir un fait "banal".
          Tout a fait d accord , l état doit assumer sa responsabilité pour la sécurité des profs .
          mon avis c est une crise de l intelligibilité , aussi le phénomène d un ministére bloqué , que celui des usés et des élites inadaptés à saisir la complexité de la communauté universitaire héritée d une période de médiocrité et d une période de décennie noire ou il régnait que l argent pour avoir un module … on connait bien nos universités .?
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #20
            allah yerhroum

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            • #21
              Enseignant assassiné à Mostaganem: Le crime qui interpelle l'université.

              Ils avaient gros sur le coeur les enseignants de l'université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem et l'occasion ne s'était jamais présentée pour parler à coeur ouvert du profond malaise que vit, depuis plusieurs années, l'université algérienne. Ce n'est qu'hier que la corporation a pu se réunir pour enfin ouvrir le débat sur tous les problèmes. Mais cette journée était aussi décrétée jour de deuil, suite à la mort de leur collègue, samedi matin, poignardé par un étudiant. C'est donc dans la douleur et une profonde tristesse que cette assemblée s'est tenue à l'amphithéâtre de l'université, situé près du département où est décédé Benchehida Mohamed, chef de département informatique.


              Personne ne pouvait retenir ses larmes lorsque la parole lui était donnée pour raconter, et sans exagération, l'état de pourrissement qui ronge l'université. Critiques, autocritiques et aussi des mea culpa. Les enseignants ont tout déballé sans porter de gants ni avoir peur de perdre une promotion. La question n'était plus de savoir comment cet incident tragique s'est produit mais plutôt pourquoi la situation a dégénéré jusqu'à aboutir à un drame irréparable. Le temps n'était plus à l'échange de balle pour jeter la responsabilité sur autrui mais de comprendre un acte et essayer de trouver les solutions avant qu'il ne soit trop tard. Cette violence, tout le corps universitaire, enseignants, étudiants et travailleurs la rejettent. Comment prévenir cette violence et désamorcer la bombe ? C'est là où réside toute la problématique, selon les intervenants.


              Les enseignants étaient unanimes à dire que c'est tout le système universitaire qui est à revoir. La défaillance est générale. Tous les acteurs actifs à l'université ont une part de responsabilité. L'enseignant, l'étudiant et aussi les pouvoirs publics sont impliqués dans ce désastre que connaît actuellement l'université. Ce constat ne vient pas d'un expert ou d'une personne étrangère à l'université mais de personnes qui font partie de la famille universitaire et qui ont, pour certains d'entre eux, posé les premières pierres de ces centres de rayonnement et des sciences.


              La mauvaise communication à tous les niveaux entre les universitaires est le premier handicap qui freine l'évolution et le développement de l'université. Les enseignants se disent marginalisés et méprisés par l'administration et les étudiants, au point où le respect d'antan et la place qu'occupait l'enseignant auparavant n'existent plus de nos jours, révèlent avec amertume les présents à l'assemblée. « Ce qui est arrivé à Mostaganem pouvait arriver dans n'importe quelle université du pays, car c'est tout le corps universitaire qui est gangrené. La réglementation est bafouée par tout le monde », explique un enseignant. Son collègue dira avec colère: « Moi, j'ai honte d'être enseignant, lorsque je vois que des sujets d'examens sont vendus. Un problème pédagogique doit être réglé avec l'étudiant et non pas avec les organisations estudiantines ». S'adressant ensuite aux présents venus très nombreux à cette assemblée, il dira: « D'habitude, on peine pour réunir les enseignants dans une même salle. Aujourd'hui, c'est parce qu'un enseignant est mort que l'amphi est plein ».


              La liste des problèmes est encore longue. Le sujet chaud abordé ensuite est incontestablement le problème de la sécurité à l'intérieur et à l'extérieur de l'université. Les enseignants se sentent menacés sans aucune protection lors de l'exercice de leurs fonctions. Ce manque de sécurité est à l'origine des agressions dont sont victimes enseignants, étudiants et travailleurs sans qu'aucune mesure ne soit prise à l'encontre des agresseurs. Un intervenant lance que le doyen de l'université lui-même a été menacé dans son bureau. Il était obligé de fuir pour éviter le pire.


              C'est le problème de l'évaluation du travail de l'étudiant, l'affichage des notes et les critères de recrutement des enseignant qui sera abordé ensuite. Sur ce point, il y a beaucoup à dire. Les enseignants déplorent le manque de professionnalisme de certains enseignants et la façon avec laquelle sont recrutés ces universitaires. Selon leurs déclarations, c'est souvent suite à des interventions qu'un enseignant est nommé à son poste. Une situation qui se répercute automatiquement sur la qualité de l'enseignement. Un autre intervenant enchaîne en évoquant le problème des notes qui serait à l'origine de cet incident tragique, qu'il « ne faut pas nier que le trafic et la vente des modules existent à l'université ainsi que le harcèlement sexuel.


              Le problème des notes ne se poserait pas si l'enseignant travaillait dans la transparence ». Le sujet des notes évoque, en effet, le rôle des conseils scientifiques et des comités pédagogiques. Certains enseignants révèlent que « des sanctions sont décidées par le conseil de discipline pour les étudiants défaillants mais ne sont jamais appliquées ». « Ce qui me désole, lance un autre enseignant, est de voir mon collègue intervenir pour un étudiant soit pour lui augmenter la note ou geler l'application de la sanction ». « Comme l'étudiant défaillant est sanctionné, l'enseignant défaillant doit aussi être sanctionné », dira leur collègue.


              Les intervenants ont tenu à rappeler pour éviter tout amalgame que l'enseignant est tenu de respecter les heures de travail, de donner les résultats des examens dans un délai raisonnable et d'afficher les notes. Comme il est du droit de l'étudiant de demander la double correction. « Personne ne sait ce qui se fait au niveau des programmes. Certains enseignants écourtent un cours d'une heure et demie à trois quarts d'heure, d'autres viennent au cours juste pour demander aux étudiants de revenir demain », dira un intervenant. Pour résumer ce laisser-aller au niveau de l'université, un enseignant déclare que « les conseils de discipline sont devenus des conseils d'indiscipline et les comités pédagogiques sont non pédagogiques. C'est tout le système éducatif qui est malade ». « Si l'université est un centre de sciences et de rayonnement, nous ne sommes plus des éclaireurs », regrette un enseignant.


              Les étudiants ont aussi fait leur autocritique. Il y a certes une injustice de la part de certains enseignants, mais l'étudiant n'est pas que victime. Le comportement irresponsable de certains laisse aussi dire que cet universitaire a perdu tous ses repères et dépassé ses limites. « Il n'y a plus de respect entre enseignant et étudiant, plus de sérieux et les organisations estudiantines ne jouent plus leur rôle. Elles ne sont là que pour faire le tapage ». Comme solutions au malaise de l'université, l'assistance a proposé la création d'un observatoire de l'enseignant, établir un règlement intérieur qui doit être respecté par tous.


              Après les débats, l'assemblée a décidé d'une grève de trois jours à partir d'aujourd'hui au niveau de toutes les universités. La baptisation de l'université de Abdelhamid Ibn Badis ou du département où travaillait le défunt au nom de Benchehida Mohamed a été aussi proposée par les enseignants. L'assistance a aussi demandé à ce que le jour de la mort de l'enseignant soit décrété comme une journée de deuil national. A noter qu'à Oran, encore sous le choc du décès dans des circonstances tragiques du chef de département informatique feu Benchehida Mohamed, dans une première réaction, le corps enseignant de l'université Mohamed Boudiaf (ex-USTO) organise durant la matinée d'aujourd'hui un rassemblement accompagné d'un arrêt de travail pour exprimer leur compassion à la famille de la victime et dénoncer la montée inquiétante de l'insécurité dans les campus universitaires. Les universitaires indiquent qu'ils sont victimes au quotidien de harcèlements, de menaces et d'agressions verbales de la part de certains étudiants. Les enseignants des autres universités de l'Oranie vont aussi tenir des rassemblements dans les prochains jours pour exiger plus de sécurité dans les campus, note-t-on.


              B. Mokhtaria pour Le Quotidien d'Oran.
              20-Octobre-2008.


              ..../....
              “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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              • #22
                Azul

                Révoltant! Sérieux ça me fait mal au coeur de lire tout ça, ce qui fait le plus mal c'est de voir la décadence devant nos yeux et d'être incapables d'amorcer un changement.

                Si aujourd'hui les sanctuaires du savoir sont les cibles de l'ignorance ce n'est pas le fruit du hasard. Où sont donc les pouvoirs publics ? où est donc la conscience citoyenne? Voilà ce que produit la négligence sociale conjuguée à l'incapacité scolaire !

                Sans aller dans l'émotif, sans devoir faire appel aux expressions extravagantes telles que " j'ai honte" et dérivées. Il se trouve que c'est une question d'E-D-U-C-A-T-I-O-N, et de construction psychosociale !!

                Grand dieu après les nombreuses mises à terres de nos éminences grises dans les années 90's suite à l'obscurantisme islamiste, voilà aujourd'hui l'éclosion des larves nées dans la terreur, qui ont grandis dans la terreur qui ne savent s'exprimer qu'au travers elle !!

                C'est un problème de santé publique non ? Ou est celui de l'ordre public ? Doit on faire de nos universités les annexes de nos casernes militaires pour que ordre et respect s'installent, pour qu'ils soient observés !!


                Quand je vois ces mêmes coqs (pseudos-étudiants) faire les paillassons au sein des établissements et institutions étrangères, le nettoyage de l'autoroute Est-Ouest à coup de brosses à dent (dixit Bledard-for-ever) serait un luxe pour eux !!

                Société dénue de conscience !

                ..../....
                Dernière modification par l'imprevisible, 20 octobre 2008, 21h43.
                “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                • #23
                  Allah Yerahmou ou ya3ti essbar l'familtou ou hbabou.

                  Le fait qu'un étudiant ai pu faire rentrer un couteau à l'intérieur de l'enceinte universitaire, repose la question de la sécurité sur les campus. Peut-être qu'il faudrait songer à s'équiper de détecteurs de métaux...
                  Dernière modification par absent, 20 octobre 2008, 21h09.

                  Commentaire


                  • #24
                    . Un autre intervenant enchaîne en évoquant le problème des notes qui serait à l'origine de cet incident tragique, qu'il « ne faut pas nier que le trafic et la vente des modules existent à l'université
                    -a ne pas écarter cette hypothèse ..
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                    Commentaire


                    • #25
                      sa donne des idées
                      mais bon

                      allah yarahmah

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                      • #26
                        J'ai fait mes études à l'usthb dept informatiqueet je me sens un peu concerné. La violence ne touche pas l'algérie. elle est générale. En France dans les écoles primaires, des gamisn frappent leur enseignant, demain ils passeront à autre chose. La violence est banalisée présente 24h/24 sur les chaines télés. Il y a du boulot pour réorienter l'esprit de tous les cerveaux formatés par le bourrage de crâne audiovisuel
                        J'ai compris le sens de l'amour dans le reflet de ton regard ' Ibn zaïdoun'

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                        • #27
                          Malheureusement la fréquence de ce genre d'incidents tend à s'amplifier. Les journaux avaient rapporté à plusieurs reprises des agressions à l'arme blanche au sein des campus algérois. Il y a même eu une fille qui est décédée à la suite d'une agression à l'USTHB (Allah yerhamha), je crois que ça date de l'année dernière.

                          Il est temps de reprendre les choses en main....

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                          • #28
                            C'était il y a 2 ans. Le temps passe vite et la mémoire est défaillante
                            voici le lien http://www.algerie-dz.com/forums/caf...nte-usthb.html
                            J'ai compris le sens de l'amour dans le reflet de ton regard ' Ibn zaïdoun'

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                            • #29
                              pax

                              Non, tout le monde se rappelle de cette histoire. Mais toi tu ne connais peut être pas la suite. Le type passe une longue peine en prison, il a essayé de plaider folie mais ça n'a pas marché. Il n'a exprimé aucun remord et pire encore il a dit que si c'était à refaire il le ferait. Le pauvre père reçoit des menaces de mort contre sa fille cadette (elle aussi étudiante) probablement de la famille du criminel, et il a été 'forcé' de l'envoyer en France pour lui épargner le sort de sa sœur ainée. ça parait incroyable mais c'est la
                              vérité !

                              On tue sa fille et on menace sa famille, on s'acharne sur lui.

                              La famille du tueur est une bande de tarés intégristes qui se disent partager la même religion que nous et vont à la mosquée chaque vendredi.

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                              • #30
                                Merci beaucoup Gallad pour la suite. si tu connais la famille de la fille , je veux bien l'aider en france. contactes moi par mp

                                on m'a raconté ce matin une histoire à faire frémir. ça s'est passé en tunisie. Un mec à qui le fille avait dit non pour un mariage a massacré toute la famille de la fille ( toute la famille ainsi qu'elle même);
                                J'ai vraiment du mal à comprendre toute cette violence , cette haine, ce mépris de ce don de Dieu qu'est la vie humaine. Je serai vraiment curieux si des études ont été faites pour expliquer ça.
                                J'ai compris le sens de l'amour dans le reflet de ton regard ' Ibn zaïdoun'

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