Ouyahia : La «nouvelle» constitution avant le 15 novembre
Après deux années de suspense, le contenu du projet de révision partielle et limitée de la Constitution, annoncé mercredi dernier, par le président de la République, lors de la cérémonie d'ouverture de l'année judiciaire 2008-2009, sera connu durant la première quinzaine du mois en cours, a déclaré hier à Alger, le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia.
Quatre jours seulement après l'annonce faite par le premier magistrat du pays, l'exécutif vient de donner un coup d'accélérateur pour la concrétisation de ce projet de révision. «Vous aurez l'occasion de connaître la substance du texte de projet de révision, soumis par le président, dans un délai qui ne dépassera pas les quinze jours de ce mois», a affirmé le chef du gouvernement, en marge de la cérémonie commémorative du 54e anniversaire du déclenchement de la lutte de Libération nationale. Selon Ahmed Ouyahia, les travaux préparatoires devant permettre au projet d'atterrir devant le Parlement, «ne demandent pas beaucoup de temps».
Le même responsable a tenu à préciser que «tout sera réglé avant la fin du mois en cours». «Le président de la République a annoncé la décision et nous allons traverser différentes étapes, à savoir: le Conseil des ministres, puisqu'il s'agit d'un projet de loi, le Conseil constitutionnel qui doit émettre son avis sur cette révision et, enfin, le Parlement pour adoption», a-t-il signalé. La machine administrative est désormais réglée à la vitesse supérieure pour finaliser, au plus tôt, le projet de révision de la Constitution qui sera présenté, incessamment, pour approbation devant les parlementaires.
La nouvelle révision de la Constitution va concerner essentiellement l'amendement de textes ayant trait à des changements partiels qui seront remplacés par des articles beaucoup plus en harmonie avec la nouvelle orientation politique. L'amendement de la Constitution va accorder plus de prérogatives au président de la République. Bouteflika avait d'ailleurs, à de nombreuses reprises, critiqué la constitution actuelle, en estimant qu'il y avait des «interférences» entre le pouvoir législatif et celui du président.
Le président de la République, pour rappel, avait annoncé, mercredi à Alger, qu'il s'apprête à proposer au Parlement «d'enrichir le système institutionnel avec les fondements de la stabilité, de l'efficacité et de la continuité» et d'introduire une disposition «consacrée à la promotion des droits politiques de la femme».
Il avait noté avoir, «en de multiples occasions», exprimé son souhait «de revoir la constitution lorsque les circonstances le permettraient», tout en rappelant que «les constitutions sont le produit de l'effort humain» et sont donc «à même d'être améliorées et perfectionnées» car, a-t-il enchaîné, «elles sont l'expression de la volonté des peuples à un moment précis de leur histoire».
Quotidien d'Oran
Après deux années de suspense, le contenu du projet de révision partielle et limitée de la Constitution, annoncé mercredi dernier, par le président de la République, lors de la cérémonie d'ouverture de l'année judiciaire 2008-2009, sera connu durant la première quinzaine du mois en cours, a déclaré hier à Alger, le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia.
Quatre jours seulement après l'annonce faite par le premier magistrat du pays, l'exécutif vient de donner un coup d'accélérateur pour la concrétisation de ce projet de révision. «Vous aurez l'occasion de connaître la substance du texte de projet de révision, soumis par le président, dans un délai qui ne dépassera pas les quinze jours de ce mois», a affirmé le chef du gouvernement, en marge de la cérémonie commémorative du 54e anniversaire du déclenchement de la lutte de Libération nationale. Selon Ahmed Ouyahia, les travaux préparatoires devant permettre au projet d'atterrir devant le Parlement, «ne demandent pas beaucoup de temps».
Le même responsable a tenu à préciser que «tout sera réglé avant la fin du mois en cours». «Le président de la République a annoncé la décision et nous allons traverser différentes étapes, à savoir: le Conseil des ministres, puisqu'il s'agit d'un projet de loi, le Conseil constitutionnel qui doit émettre son avis sur cette révision et, enfin, le Parlement pour adoption», a-t-il signalé. La machine administrative est désormais réglée à la vitesse supérieure pour finaliser, au plus tôt, le projet de révision de la Constitution qui sera présenté, incessamment, pour approbation devant les parlementaires.
La nouvelle révision de la Constitution va concerner essentiellement l'amendement de textes ayant trait à des changements partiels qui seront remplacés par des articles beaucoup plus en harmonie avec la nouvelle orientation politique. L'amendement de la Constitution va accorder plus de prérogatives au président de la République. Bouteflika avait d'ailleurs, à de nombreuses reprises, critiqué la constitution actuelle, en estimant qu'il y avait des «interférences» entre le pouvoir législatif et celui du président.
Le président de la République, pour rappel, avait annoncé, mercredi à Alger, qu'il s'apprête à proposer au Parlement «d'enrichir le système institutionnel avec les fondements de la stabilité, de l'efficacité et de la continuité» et d'introduire une disposition «consacrée à la promotion des droits politiques de la femme».
Il avait noté avoir, «en de multiples occasions», exprimé son souhait «de revoir la constitution lorsque les circonstances le permettraient», tout en rappelant que «les constitutions sont le produit de l'effort humain» et sont donc «à même d'être améliorées et perfectionnées» car, a-t-il enchaîné, «elles sont l'expression de la volonté des peuples à un moment précis de leur histoire».
Quotidien d'Oran
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