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3E MANDAT: La voie royale est tracée

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  • 3E MANDAT: La voie royale est tracée

    3E MANDAT PRÉSIDENTIEL ET RÉVISION DE LA CONSTITUTION
    La voie royale est tracée



    L’amendement de l’article 74 de la Constitution ouvre désormais les portes toutes grandes à Abdelaziz Bouteflika pour briguer une nouvelle magistrature.

    Le voile est enfin levé sur le projet de loi portant la révision de la Constitution. Les amendements portés à la loi fondamentale, tels qu´adoptés lundi dernier en conseil des ministres, s´articulent autour de cinq points.
    Deux grands volets majeurs sont néanmoins, à lire attentivement, d’autant qu’ils donnent une nouvelle forme à la gestion des affaires de l’Etat. Le premier point est relatif à l’article 74 de la Constitution, qui stipulait: «La durée du mandat présidentiel est de cinq ans. Le président de la République est rééligible une seule fois».
    Tout en maintenant la quinquennale du mandat du président de la République, la nouvelle version de l’article 74 dispose que le chef de l’Etat est rééligible. Cet amendement, ouvre, désormais, droit à plus de deux mandats. Il s´agit à travers cette révision de «redonner à la souveraineté populaire sa pleine et libre expression», précise le projet. Le second volet a trait à la réorganisation, la précision et la clarification des rapports entre les constituants du pouvoir exécutif «sans pour autant toucher aux équilibres des pouvoirs», explique le texte. Il est ainsi clarifié dans l´article 77, que «le président de la République nomme le Premier ministre et met fin à ses fonctions, il peut également nommer un ou plusieurs vice-Premiers ministres afin d´assister le Premier ministre dans l´exercice de ses fonctions, le président de la République mettant fin à leur fonction». Ainsi donc, à la fonction de chef du gouvernement se substitue celle de Premier ministre dans le projet. Il est indiqué, en outre, dans l´article 79, que «le Premier ministre met en oeuvre le programme du président de la République et coordonne, à cet effet, l´action du gouvernement qu´il choisit. A cette fin, il arrête son programme d´action qu´il présente en Conseil des ministres». Il faut savoir, dans ce contexte, que depuis 1999, tous les gouvernements qui se sont succédé n’ont fait qu’appliquer le programme du président de la République.
    Un point d’une importance indéniable, puisque les observateurs n’ont eu de cesse de faire valoir que la Constitution, en tant que texte fondamental régissant le pays, n’a pas été appliquée. Par ailleurs, dans l’article 80 et 81, il est indiqué que: «Le Premier ministre soumet son programme d´action à l´approbation de l´Assemblée populaire nationale. Le cas échéant, il peut l´adapter en concertation avec le président de la République, à la lumière du débat. En cas de non-approbation de son programme d´action par l´Assemblée populaire nationale, le Premier ministre présente la démission de son gouvernement au président de la République». «Le Premier ministre présente au Conseil de la nation une communication sur son programme d´action tel qu´approuvé par l´Assemblée populaire nationale».
    Ce faisant, l´ensemble des amendements relatifs à l´organisation interne du pouvoir exécutif, permettront de clarifier davantage la mission du gouvernement qui reste la mise en oeuvre du programme du président de la République.
    L´action du gouvernement demeurera, selon le projet, soumise également au contrôle de l´Assemblée populaire nationale, notamment à l´occasion de la présentation annuelle de la déclaration de politique générale du gouvernement. S’agissant du troisième volet, celui-ci concerne «la protection des symboles de la glorieuse Révolution de Novembre». L´article 5 révisé de la Constitution qui disposait que «l´emblème national, le sceau de l´Etat et l´hymne national sont définis par la loi», devient dans l´esprit du projet «l´emblème national et l´hymne national sont des conquêtes de la Révolution du 1er Novembre 1954 et sont immuables». Ce même article consigne «les caractéristiques de l´emblème national ainsi que l´hymne national Quassaman dans l´intégralité de ses couplets». Le quatrième point du projet concerne «la promotion de l´écriture et de l´enseignement de l´histoire». L´article 62 de la Constitution dispose, notamment que l´Etat garantit le respect des symboles de la Révolution, la mémoire des chouhada et la dignité de leurs ayants-droit et des moudjahidine. Il est proposé de compléter cet article pour y introduire «le rôle revenant à l´Etat dans la promotion de l´écriture de l´histoire et son enseignement aux jeunes générations».
    Le cinquième volet du projet a trait à la promotion des droits politiques de la femme.
    L´article 29 dispose que «les citoyens sont égaux devant la loi, sans que puisse prévaloir aucune discrimination pour cause de naissance, de race, de sexe, d´opinion ou toute autre condition ou circonstance personnelle ou sociale». Un nouvel article 29 bis est proposé dans le projet de loi pour disposer que «l´Etat oeuvre à la promotion des droits politiques de la femme en augmentant ses chances d´accès à la représentation dans les assemblées élues».
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Le chef de l’état veut une révision constitutionnelle “vite et bien”
    La voie parlementaire, un choix tactique


    La question du temps mis à passer à la concrétisation d’une résolution mûrie depuis près d’une décennie, et prise depuis plus de deux ans, s’accompagne d’une interrogation sur le choix de la procédure choisie.

    Aussitôt adopté par le Conseil des ministres, le projet de la loi portant révision constitutionnelle a été soumis au Conseil constitutionnel pour “avis motivé”. Il faut rappeler que, conformément à l’article 176 de la Constitution, lorsque, de l’avis du Conseil constitutionnel, “un projet de révision constitutionnelle ne porte aucune atteinte aux principes généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de l’Homme et du citoyen, ni n’affecte d’aucune manière les équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions, le président de la République peut directement promulguer la loi portant révision constitutionnelle sans la soumettre à référendum populaire, si elle a obtenu les trois quarts des voix des membres des deux Chambres du Parlement”.
    La hâte avec laquelle le Président est passé de l’annonce, le 29 octobre, à la mise en œuvre accélérée du processus de révision contraste avec le temps mis à concrétiser “le souhait de revoir la Constitution” qu’il a, selon ses propres termes, toujours “exprimé depuis 1999 et 2004”.
    Le 3 juillet 2006, il a solennellement déclaré, devant les cadres de l’ANP, son intention de procéder à cette révision constitutionnelle. Mais depuis, si le projet a fait débat dans l’opinion et suscité des impatiences dans le camp conservateur, le Président a mis plus de deux ans pour passer à l’acte.
    Selon Bouteflika, ce retard est motivé par “le poids des engagements autant que les priorités nationales ou encore la multiplicité des consultations” ; euphémisme qui renvoie aux inévitables joutes de sérail qui marquent généralement les tournants politiques que le système est parfois amené à négocier.
    La question du temps mis à passer à la concrétisation d’une résolution mûrie depuis près d’une décennie, et prise depuis plus de deux ans, s’accompagne d’une interrogation sur le choix de la procédure choisie. L’argument est que l’article 176 de la Constitution autorise, sous certaines conditions, le recours à la voie parlementaire l’adoption d’une révision constitutionnelle. Mais en même temps, l’option pour une révision “partielle et limitée” a été prise justement pour s’éviter la procédure référendaire. À moins que le caractère “partiel et limité” du changement ne soit l’effet des “multiples consultations” évoquées par le Président.
    On ne sait donc pas trop si c’est le choix de la procédure qui a dicté les limites de la révision ou si, à l’inverse, c’est la nature des changements apportés au texte fondamental qui a indiqué la voie procédurale à suivre.
    Au demeurant, pour être limité et partiel, le changement est tout de même “profond” en ce qu’il redéfinit notre conception d’un fondement de la démocratie : le principe d’alternance au pouvoir. Les autres changements semblent, il est vrai, concerner des accommodements politiques de circonstance, notamment en ce qui concerne la dilution de la fonction de Chef du gouvernement et l’exaltation constitutionnelle de “la famille révolutionnaire” dont… les “ayants droit”.
    On peut se demander quels auraient été le contenu et l’étendue de la révision si le Président avait été au bout de son souhait ou s’il avait pris option pour la voie référendaire. Que pourrait-il, en effet, s’octroyer de plus que la réélection illimitée et une concentration du pouvoir exécutif dans un système où, en pratique, l’Exécutif exprime déjà la totalité du pouvoir ?
    La question se pose parce que la révision “approfondie” est à venir, puisque le Président a, pour l’heure, “éloigné la voie référendaire” mais “sans pour autant l’abandonner” et que, selon Belkhadem, cette réforme profonde interviendra “après les prochaines élections”.
    En fait, et si le Parlement doit voter la loi de révision constitutionnelle d’ici le 9 novembre, comme l’annoncent certains observateurs, cette opération est en train d’être bouclée à la hussarde. Si le pouvoir évite de prendre le temps d’une procédure parlementaire, c’est qu’il veut éviter le débat.
    En définitive, l’initiateur de la révision constitutionnelle invoque “la souveraineté du peuple” à qui l’on ne doit pas refuser le droit de “choisir ses dirigeants et de les reconduire”, mais lui-même contourne cette souveraineté du peuple : il abroge des règles de fonctionnement de l’État établies par référendum en se contentant du vote des parlementaires ! L’opération en cours remet, en effet, en cause les principes d’alternance au pouvoir que Zeroual a fait voter, en même temps que l’institution du bicaméralisme, par référendum. Ce faisant, il viole une condition de la légitimité de toute abrogation : le principe du parallélisme des formes. Une révision parlementaire d’un article adopté par référendum est, dans l’esprit de ce principe, empreinte d’illégalité.
    En faisant en sorte que l’entreprise dure le moins longtemps et fasse le moins de bruit, il montre qu’il n’est pas convaincu que sa révision constitue un enrichissement de la démocratie.
    C’est plutôt l’occasion de faire sauter le verrou de l’alternance pour asseoir un régime pérenne qui était recherché. Le choix parlementaire est un choix tactique qui présente l’avantage d’une révision expéditive, fait l’économie d’une campagne référendaire et d’éviter que l’écho de ce recul démocratique ne porte jusque dans l’opinion étrangère qui nous observe.
    Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le moment a été choisi de procéder au remaniement constitutionnel en pleine élection américaine, qui retient l’attention mondiale.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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    • #3
      «redonner à la souveraineté populaire sa pleine et libre expression»
      hahahahahahahahahahahahahaha...................... ................
      ........................................ ailleee j ai mal tellement ca me fait rire hohohohahahaha
      depuis quand ILS s'interessent au peuple ???? c'est la meilleure celle la alors la c'est vraiment la blague de l'année 2008 franchement ils nous prennent vraiment pour des cons ces cons
      PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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      • #4
        Ouahda Thaltha !

        Le choix de la date de la révision, en catimini, de la constitution algérienne est-il délibéré ?
        Cela est possible. Les "stratèges" algériens pourraient bien espérer escamoter derrière la phase finale de l'évènement planétaire qu'est l'élèction du président des USA, la mauvaise odeur de la cuisine politique algérienne.
        Ils ont en partie raison puisque mis à part la presse locale et celle spécialisée, il n'y'aura pas grand monde pour s'interesser à cette énième bidouille algérienne.
        Mais l'algérien, quelque peu blasé, que je suis ne peut pas s'empêcher de relever que l'Amérique défiant tous les tabous à élu, au nom du principe démocratique de l'alternance au pouvoir, un JEUNE, NOIR, SEMI-ETRANGER, d'origine PAUVRE, PORTANT UN NOM (hussein) redhibitoire aux Usa.
        Au même moment, à Alger, un cénacle de bouffeurs de soupe, gâvés de Dinars violent allègrement la constitution en guise de reconnaissance à leur bienfaiteur.
        La constitution algérienne est effectivement violée si l'on se réfère au principe juridique appelé "le parallélisme des formes" qui prévoit qu'un texte de loi ne peut être modifié que par une procédure équivalente à celle par laquelle il a été adopté.
        En l'occurrence la constitution algérienne adoptée en son temps par référendum ne peut être modifiée que par référendum.
        Au lieu de nous inspirer de la leçon de démocratie que nous donne l'élèction américaine, nous voilà rejoignant avec amertume le rang des rébubliques monarchiques de Tunisie, de Syrie, d'Egypte, de Libye,...
        Même Vladimir Poutine n'a pas osé le faire, préférant passer la main et rester aux aguets, le temps d'un mandat, au jeune Medvedev...
        Décidément, l'Alternance chez nous ne peut avoir d'origine que naturelle!

        Kadé.
        "DOUTER de tout ou CROIRE à tout sont deux positions confortables:Elles ne demandent pas de réflexion"

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        • #5
          nous voilà rejoignant avec amertume le rang des rébubliques monarchiques de Tunisie, de Syrie, d'Egypte, de Libye,...
          c'est bien cela mon ami, le caractère "populaire" noie encore le poisson
          TOZ TOZ ces républiques arabes

          www.youtube.com/watch?v=3B1AQ5jU3aA

          Dernière modification par Bennis, 05 novembre 2008, 18h48.

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          • #6
            félicitations mes fréres algériens

            bientot vous aurez votre :

            ALLAH ALWATAN A RAiiSS ............. Fakhamate ARaiiss

            un seule point positif pour vous Boutef n'a aucun rejeton ......... meme si pour celà il doit dabord avoir une femme .
            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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            • #7
              au moins nous lui ferons jamais ça

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              • #8
                Envoyé par Carlos
                au moins nous lui ferons jamais ça
                tout doux Carlos , pourquoi autant d'agréssivité .

                vous n'essaieraient pas d'abattre son avion non plus , ni de le renverser le jour de son anniversaire .....
                " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                • #9
                  un seule point positif pour vous Boutef n'a aucun rejeton ......... meme si pour celà il doit dabord avoir une femme .
                  Oui une vraie chance qu'il soit stérile ...
                  Nous serions comme la Syrie apres le pere, c'est le fils...
                  ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

                  Commentaire


                  • #10
                    je crois que M. bouteflika a déjà refléchi a tout, il a déjà un frère, pourquoi chercher à faire un fils si ce n'est que pour heriter le trone d'une republique populaire ?

                    Commentaire


                    • #11
                      3E MANDAT PRÉSIDENTIEL ET RÉVISION DE LA CONSTITUTION
                      La voie royale est tracée


                      ya rebbbbbbbbbbbbb

                      après la nuit et le rêve obama retour au cauchemar boutef

                      ana nehroub wellah

                      viv el maricaaaaaaaaaaaaine

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                      • #12
                        Une grande nation vient d elire un grand homme, un descendant d Africain au poste le plus important au monde. Il sera muni d une constitution vieille de plus de 200 ans pour gouverner. Il ne sera pas seul bien sur comme il aura le support, d un congres elu par le peuple, et une justice sans reproche. Ce pays la aura de beaux jours devant lui.

                        je reviens sur terre:
                        l algerie se dote d une constitution qui guarantira que la pourriture sevira encore et pour de longues annees.

                        Toute la joie de voir OBAMA elu se trouve tempere'e par la lecture de ce qui se passe au pays algerie. c est deprimant de constater que la pourriture d el mouradia sera reconduite et ce jusqu a je ne sais quel jour.

                        le peuple Americain a donne' l example a l humanite' toute entiere de ce qui doit se faire pour battir un avenir de paix ... j espere que le peuple Algerien a pris note.

                        du courage, on s en remettra.

                        M
                        Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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                        • #13
                          j espere que le peuple Algerien a pris note.


                          oui ça c sur lfloukatttte et les chambre a aire direction ouest touttttt

                          c le seul moyen

                          Commentaire


                          • #14
                            Nos constitutions sont incompletes

                            il faut un article qui stipule le role de 3azrail dans la transmission du pouvoir

                            3azrail est un acteur majeur dans la vie politique arabe
                            .
                            .
                            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                            Napoléon III

                            Commentaire


                            • #15
                              il a déjà un frère, pourquoi chercher à faire un fils si ce n'est que pour heriter le trone d'une republique populaire ?
                              !!!!!!!!!!! yaouwwwwwwwwwwwww il est deja le responsable du plus grand bazard et con*erie de son frere alors de la a lui donner les reines c foutut mais vraiment foutut ya zeh
                              Dernière modification par taurus, 05 novembre 2008, 21h34.
                              PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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