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La culture scientifique au placard en Algérie

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  • La culture scientifique au placard en Algérie

    C'est ce qu’a déclaré Bouteflika à l’Université de Tlemcen en octobre dernier- à savoir que l’avenir est pour les sciences exactes et non pour les sciences humaines-risque d’être mal compris ou volontairement dévoyé par ceux qui ont, depuis longtemps, juré de ‘’régler leurs comptes’’ aux sciences sociales et humaines dans notre pays. Ces gens se recrutaient dans les officines de l’ancien parti unique et dans les franges les plus conservatrices d’une pseudo-élite cléricale. Certains spécialistes européens de l’islam politique ont parlé du ‘’syndrome de l’ingénieur intégriste’’ ; cela signifie une formation techniciste pure qui exclut toute forme de réflexion ou d’esprit critique.

    Le phénomène n’est pas nouveau en Algérie. Le discrédit frappant les sciences humaines et sociales remonte à la période où les matières inhérentes à ces disciplines étaient enseignées en langue française, aussi bien pour la philosophie au lycée que pour la sociologie, le droit, l’histoire, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie ou l’économie dans les universités. Le problème a pris une ampleur considérable depuis que la plupart de ces matières ont été ‘’officiellement’’ arabisées à partir du milieu des années 80 ; officiellement, car, dans la réalité des choses, dans les amphithéâtres de nos universités, le français se trouve mêlé à l’arabe, une cohabitation qui n’est pas toujours issue d’une ambition d’élever le niveau, de donner des horizons nouveaux aux étudiants et d’embrasser les différente facettes d’un panel de disciplines qui n’ont pas toujours l’avantage de la ‘’lisibilité’’ immédiate. Le ‘’sabir’’ en vigueur dans nos salles de classe pour expliquer la phénoménologie de Husserl, les concepts d’inconscient collectif, de classe sociale ou de sublimation, est plutôt dicté par la nécessité impérieuse de faire passer le message aux étudiants, par quelque moyen que ce soit, vu l’état de faux bilinguisme dans lequel ils se trouvent, situation s’apparentant souvent à une nullité avérée dans les deux langues.

    Les étudiants en sciences humaines et sociales font face à plusieurs problèmes à la fois. En tant qu’ensemble de disciplines participant à la préparation des cadres de la nation pour prendre en charge, demain, les questions économiques et sociales du pays, et en tant que domaine faisant partie de la culture de la citoyenneté et de la formation des élites, ces matières sont, à dessein, dévalorisées par les décideurs des pays arabes. C’est, en quelque sorte une conséquence logique- voire même un axe fondamental- du travail de soumission des peuples à la volonté des princes, travail qui exige l’anéantissement de toute pensée critique et de réflexion citoyenne.

    Les avatars de la culture scientifique

    Un bilan critique de la culture générale- qui est censée englober les questions de l’homme moderne, qu’elles relèvent des sciences humaines ou des sciences exactes- donnerait des résultats effrayants. Que ce soit chez les populations adultes ayant quitté l’école ou chez la frange universitaire, les lacunes et les approximations ont atteint des seuils intolérables. Où en est la culture scientifique dans notre pays dans le vaste univers de ce qu’il est convenu d’appeler la culture générale ? Quelle part lui réservent l’édition et les programmes scolaires ? Combien de revues et publications techniques sont produites par l’Algérie en sa qualité d’un des grands pays pétroliers et gaziers du monde ?

    Qu’est-ce que c’est que le pétrole ? C’est quoi le gaz ? Les réponses auraient dû être évidentes pour les écoliers et les étudiants d’un pays qui vit presque exclusivement d’hydrocarbures. Les vocations économiques de certains pays consacrant des activités particulières prédominantes font que, généralement, les habitants sont plus ou moins imprégnés du climat culturel et scientifique de ces activités. On peut prendre l’exemple des sociétés traditionnelles du Maghreb où la culture des céréales, l’exploitation de l’alfa, certains métiers artisanaux comme la poterie, la vannerie, la fabrication du goudron végétal,…etc. font partie du quotidien du peuple et donnent naissance à des discussions, des légendes, des poèmes et des chants. L’ancien pilier de l’économie kabyle, à savoir la culture de l’olivier, fait partie des techniques, du savoir et de l’imaginaire de la société tout entière.

    De même, les habitants de pays comme l’Argentine, l’Australie, la Nouvelle Zélande, fiers de leurs productions ovines et lainières, sont en contact permanent avec les techniques et les sciences qui régissent ces activités : zootechnie, cultures fourragères, filière agro-alimentaire du lait, traitement de laine, mégisserie,…etc. Même l’école, par ses textes de lecture, ses cours de sciences naturelles et de géographie, essaie de mettre l’élève dans l’ambiance économique, industrieuse et industrielle du pays.

    L’activité d’exploration et d’exploitation pétrolière en Algérie a débuté avec la découverte des premiers puits au début des années cinquante. La production et l’exportation iront crescendo, et la nationalisation des hydrocarbures intervenue 24 février 1971 a été un moment phare de ‘’l’euphorie socialiste’’ de l’époque. L’importance de cette énergie, comme matière première servant à la fabrication de nombreux produits raffinés ne s’est jamais démentie et ce malgré des recherches continues visant à inventer et utiliser des énergies alternatives renouvelables et, probablement, plus propres que les hydrocarbures.

    Mais, le chemin qui mène vers la substitution d’une autre source d’énergie au pétrole paraît long, en tous cas l’or noir et le gaz ont encore de beaux jours devant eux.

    S’il y a un point fondamental dans la connaissance scientifique de cette matière première qui semble ne pas s’imposer à l’esprit du commun des Algériens c’est bien son caractère éphémère dans le temps. Si, par rapport à une génération, le volume de cette énergie paraît infini, la vérité la plus banale est que c’est une énergie fossile, donc non renouvelable. Son utilisation, qui a atteint un certain degré de ‘’démocratisation’’, s’est, du même coup, trop banalisée au point de ne susciter aucune interrogation particulière qui aiguiserait l’esprit de curiosité de la part des citoyens.

    Un substitut de poids : la rente

    Une des conséquences fâcheuses de cette rente à bon marché, qui nous donne le carburant, l’électricité, les matières plastiques, le butane, le propane,… etc, est que l’ancienne source d’énergie, à savoir le bois, est sujette à une destruction massive par les incendies, les coupes anarchiques pour s’approvisionner en bois de construction, les pâturages dans les jeunes reboisements et autres délits ayant entraîné un grave effacement du couvert végétal sur les versants de nos collines et montagnes ; ce qui nous a conduits à vivre des phénomènes d’érosion, d’inondations et de glissements de terrains qui n’avaient jamais atteint un tel degré de gravité par le passé.

    Il est connu que les populations, particulièrement celles qui ne sont pas instruites, ne sauvegardent que ce qui leur paraît immédiatement utile. Pour des questions écologiques, esthétiques et d’équilibre naturel, aucun travail de sensibilisation d’envergure n’a été fait jusqu’à présent. Même l’école ne joue pas son rôle dans ce domaine précis.

    Le paradoxe est que, maintenant, le pétrole et le gaz, qui sont la source principale de nos revenus, donc de notre pain, sont allègrement ignorés par les jeunes algériens ; ignorés dans leurs aspects scientifiques et économiques. Que le problème relève de la géologie, de la chimie, de la physique, de la géographie de l’exploitation ou du marché pétrolier, l’ignorance semble être le maître des lieux. Certes, on peut relativiser le jugement quand on sait que l’exploitation pétrolière est le monopole de gens spécialisés sur une portion du territoire national qui est un peu loin des yeux ; cela ne peut pas être la même chose que l’élevage ou la production de la laine, par exemple, qui étaient des métiers populaires dont les techniques et les petits secrets pénétraient jusque dans les foyers les plus modestes. Cependant, l’industrie et la science, tout en continuant à relever de corporations et de corps de métiers très spécialisés, ont également accédé aux moyens d’information et de communication les plus pointus et les plus répandus. Au moment où le prix du pétrole caracole sur les sommets vertigineux de 90 dollars le baril, combien de nos concitoyens connaissent ce que c’est que le baril ? Il contient combien de litres ? L’esprit d’assistanat alimenté par la rente pétrolière pendant des décennies a fait que notre attention n’est attirée que par la côte ou la bourse du baril. Aucune autre connaissance, scientifique ou d’ordre pratique, ne semble déranger notre béate quiétude.

    Hassi-Messaoud, Gassi Touil et TFT : des noms et des fantasmes


    J. Schwartz écrit dans son petit livre didactique ‘’Comment fabrique-t-on, le papier, le caoutchouc, le fer ?’’ : " Ne vous imaginez pas qu’il suffise d’une pelle et d’une pioche pour trouver du pétrole. Ce serait trop beau ! D’abord, il n’est pas tellement fréquent que le pétrole soit à proximité de la surface. Cela arrive, et il existe des exploitations à ciel ouvert. C’est le cas de la nappe pétrolière de Péchelbronn, en Alsace. C’est toutefois un cas exceptionnel. Normalement, il faut creuser des kilomètres et des kilomètres de sol avant d’atteindre le gisement. Il existe en Amérique des forages dépassant les six mille mètres. Pour vous donner une idée de ce que cela représente, songez qu’il vous faudrait à peu près une heure et demie pour effectuer cette distance à pied.

  • #2
    Comment perce-t-on ce fameux trou ? C’est un travail long, délicat et dangereux’ ". L’auteur continue à expliquer pédagogiquement les étapes qui permettent d’installer le derrick (bâti constitué de poutrelles d’acier et prenant l’aspect d’un pylône géant), de manœuvrer le trépan (sorte de vrille qui s’enfonce dans le sol à très grande vitesse), de placer les tubes successifs et, enfin, de percer la poche dans laquelle est emmagasiné le pétrole. Sorti à l’état brut, le pétrole est inutilisable. Il va falloir l’épurer, le transformer et le raffiner. Pour la partie du brut destinée à l’exportation en l’état, des oléoducs encastrés dans le sol permettent de l’acheminer sur les ports ou directement sur les raffineries des pays destinataires.

    Des noms évocateurs, magiques, synonymes d’opulence et de rente facile ont fini par hanter l’esprit des Algériens : Hassi Messaoud, Hassi Berkine, Hassi R’mel,…

    Cependant, nos collégiens et lycéens ne sont pas capables de citer d’autres noms aussi importants et aussi stratégiques que les premiers cités : Haoudh El Hamra, Rhoude Nouss, Tin Fouyé-Tabankourt (TFT), Ohanet,…

    De même, les cours de géologie des collèges et lycées n’insistent pas sur l’origine du pétrole en expliquant que cette matière est d’abord une roche huileuse qui provient de la décomposition sur des anciens fonds marins ou lagunaires, sous l’action des bactéries, des cadavres d’une multitude d’algues et d’animaux. Et, pour faire ‘’sentir’’ le facteur Temps, il faut aussi apprendre aux élèves que ce processus a commencé il y a au moins 160 millions d’années. La distillation du pétrole qui a lieu dans des raffineries donne plusieurs produits ou sous-produits. Une grande partie de la population n’en connaît que l’essence automobile et le mazout.

    Et pourtant, les résultats du raffinage sont autrement plus riches : produits plastiques (vaisselle, sachets,…), produits pour peintures, pour la pharmacie, lubrifiants, hydrogène industriel, le soufre,…etc. Nous sommes déjà dans la pétrochimie, une grande branche industrielle créée par l’industrie pétrolière. La méconnaissance des hydrocarbures touche avec la même importance la branche du gaz. Combien de personnes se posent la question de savoir d’où nous vient l’énergie électrique que nous consommons sans modération ? Et combien savent qu’une partie de cette énergie nous vient des stations hydroélectriques comme celle de Souk El Djemaâ dans la commune de Yatafene ?

    Que signifient pour nos écoliers les mots propane, butane, méthane, acétylène ? Il faut ici rappeler que l’enseignement de la chimie au lycée reste le parent pauvre des sciences expérimentales. Tout le monde sait que dans le cours de physique/chimie, c’est la physique qui est privilégiée. Le tableau périodique des éléments de Mendéleiv est vu par une grande partie des lycéens comme une véritable corvée. Pour un pays comme l’Algérie qui a investi dans l’enseignement spécialisé pour former des cadres dans le secteur pétrolier, c’est un véritable paradoxe. Le sérieux et la rigueur ayant prévalu dans les instituts de Boumerdès(INH, IAP, IAP, INELEC,…) n’ont pas pu rayonner ou déteindre sur les autres structures scolaires ou universitaires pour inculquer aux élèves le goût des sciences, et particulièrement celles en relation directe avec notre économie pétrolière(chimie générale, chimie organique, géologie, géophysique).

    Une ambiance culturelle en déphasage

    En Algérie, les moyens de communication audiovisuels ne jouent presque aucun rôle dans la formation de l’esprit scientifique. La télévision nationale n’est pas connue pour ses documentaires et ses analyses sur le secteur qui fait vivre toute l’Algérie.

    Ah oui ! Il y a bien sûr le fameux 24 Février, journée pendant laquelle l’ENTV nous rabat les oreilles avec les slogans aujourd’hui périmés.

    Des documentaires sur l’exploration, l’exploitation, le raffinage, la pétrochimie, la connaissance des sociétés nationales et étrangères intervenant dans ce secteur, tout cela, niet ! Même si nous avons tous des proches et des amis travaillant dans les chantiers et entreprises du sud, le personnel pétrolier et gazier nous paraît comme une petite secte repue et discrète parce que nous ignorons tout du travail qu’il accomplit. Notre télévision est juste chargée de nous insuffler la joie des 150 dollars le baril ou la déprime du seuil tolérable fixé par les argentiers du pays à 37 dollars (base sur laquelle est élaborée la loi de finance algérienne de 2009).

    Pour revenir à l’enseignement général, les programmes et les livres de lecture ne nous apportent rien en matière de '‘climat culturel'’ sur la première branche de l’économie algérienne. La base de la culture scientifique chez nous est censée prendre son élan à partir de cette matière première que sont les hydrocarbures. Les derricks, les oléoducs, les gazoducs, les stations de pompage, les forages, les activités d’exploration, le commerce de l’or noir,…sont aussi censés être des objets et des opérations qui nous sont familiers.

    C’est loin d’être le cas.

    Peine, labeur, joie devant le travail bien fait, rêve de récolter les fruits de travaux exécutés au champ, à l’usine, dans les galeries de mines, sur le chantier d’un bâtiment, ce sont là des idées et des thèmes qui peuvent familiariser les élèves avec le monde et les valeurs sacrées du travail, avec la peine et les rêves des bâtisseurs et avec le monde des sciences et des techniques.

    Par Amar Naït Messaoud , la Dépêche de Kabylie

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    • #3
      La culture scientifique au placard en Algérie
      en Algérie seule existe la culture parabole!

      pour le reste même la culture de la pomme terre reste une science inexacte.
      Mr NOUBAT

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      • #4
        Moha

        Pffffff qu'est ce qu'il fait encore là ou c'est sa nouvelle technique pour nous faire rager???
        "Alors la culture scientifique manque en algérie, blablabla........, mais je m'en fou je reste président comme même".
        "Alors notre politique de l'économie est un échec......... mais je m'en fou je reste".
        "Alors notre production est vraiment mauvaise, on doit tout importer, ....... mais je m'en fou je reste".
        "Alors notre jeunesse va mal..........mais je m'en fou je reste".
        "Alors maintenant on ne doit plus rien pardonner aux terros, on doit mener des ripostes sévères contre eux, donc ma reconciliation nationale est aussi un échec..........je m'en fou je reste"
        "Alors les algériens ne s'intéressent plus à la politique, 30% de participation aux dernières législatives........mais je m'en fou je reste"
        Et enfin: "Alors que le monde a les yeux tournés vers l'algérie et sa démocratie, alors que des voix s'élèvent pour que je laisse tomber ce 3ème mandat, alors que des journalistes, anciens ministres, anciens présidents, des artistes, et des forumistes veulent mon départ en 2009..........je m'en fou je reste".

        Pour la science on verra plus tard, maintenant on est occupé à flatter les députés pour que ces chiffons disent OUI, quand on leur demandera.

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        • #5
          hihih culture scientifique hahahahahah c'est plutot harroubia qu'on devrait mettre au placard sans oublier notre cher BOUHEF-lika qui lui n'a aucune culture ni scientifique ni democratique hahahahah mais l'inculture il en cultive en abondance
          PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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          • #6
            Boutef à l'habitude de parler sans agir, de mépriser et négliger les universitaires tout en étant offusqué de manque de cette culture scientifique, les livres religieux ont envahi les bibliothèques et Teftef nous parle de manque de sciences !!! les contradictions, c'est sa nature le Boutef

            Yaw Harak rouhek walla sahal

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            • #7
              Un monde nouveau.
              "Les relations internationales ne sont pas démocratiques et trop de pays arabes subissent et se complaisent au lieu de se réformer. La liberté est un acquis universel qu’il faut assumer de manière responsable, sans naïveté, ni lassitude.
              L’inculture gangrène du monde arabe". Disait Mustapha Chérif.

              Vous remarquerez que les ONG et mêmes les Etats occidentaux, sans aucune malversation ni dénigrement étant moi-même occidental aussi bien socialement que culturellement, ciblent souvent les autres et spécialement les pays qui refusent l’alignement ou l’assujettissement.
              En feuilletant quelques livres sur les déclarations d’éminents intellectuels ou mêmes scientifiques de l’époque coloniale, on reste stupéfié de leur arrogance et de leur prétendu supériorité sur les autres peuples. L’attitude colonialiste reste toujours d’actualité et le comportement néo-colonisé aussi chez certains. C’est ce que nous remarquons dans les réunions internationales ou dans les rapports commerciaux que j’ai pu vérifier, hélas à ma grande déception. En visitant des unités de confection en Afrique du nord, j’ai noté que le complexe de supériorité existe chez l’européen comme le complexe d’infériorité existe chez l’ancien colonisé!
              Dans les années 70, les pays du tiers monde dont l’Algérie fer de lance, voulaient se libérer de ces dominations par le partage des connaissances, par l’information partagée et instaurer un dialogue d’égalité entre les pays souverains. (Voir proclamation de 1993 –ONU). Hélas, l’histoire s’écrit inexorablement de jour en jour et bouleverse l’ordre des choses les événements inopinés accélèrent les transformations des régions en distribuant ses bienfaits aux pays méritants. L’essor d’un nouveau pôle économique et civilisateur passe de l’occident vers l’orient, pour ne pas dire la chine, l’Inde et Le Japon, qui a quitté l’Asie pour revêtir le costume occidental au 19° siècle,- si le peuple japonais y consent-.
              Si l’inculture, la mauvaise gouvernance ainsi que leurs contradictions gangrènent la société « arabe », malgré leurs richesses, l’élite est marginalisée, la jeunesse dévalorisée, les nantis –princes et arrivistes- dilapident des sommes faramineuses dans la luxure et la débauche sans se soucier le moins du monde de leur population. Pendant ce temps, en parcourant les forums des nords africains, je constate qu’ils excellent dans le dénigrement, la bassesse et la culture « comment haïr mon voisin ».
              Si nous (observateurs anonymes et de nulle part) avons une profonde admiration pour de nombreuses réalisations occidentales, nous sommes convaincus des potentialités économiques et culturels de l’Asie.
              Il m’est agréable de citer un écrivain du sud est asiatique qui citait les sept piliers de la sagesse occidentale:
              l’économie de marché, la science et la technologie, la méritocratie, le pragmatisme, la culture de paix, l’État de droit et l’éducation. En ces temps là, (1969) nous étions parmi les sages et puis viennent les trublions arabiques manifestaient leur intolérance au portes des universités.
              L’éducation ! L’éducation du peuple était la pièce maîtresse de l’Algérie sous Boumédienne, et combien nous étions fiers de pouvoir y participer: lycéens, étudiants et mêmes les enseignants étaient mobilisés bénévolement pour alphabétiser les plus âgés ou les délaissés pour pertes et profits.
              Je reste optimiste pour ne pas tomber dans l'aigreur.

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              • #8
                En visitant des unités de confection en Afrique du nord, j’ai noté que le complexe de supériorité existe chez l’européen comme le complexe d’infériorité existe chez l’ancien colonisé!
                Le colonialisme se bat pour renforcer sa domination et l'exploitation humaine et économique. Il se bat aussi pour maintenir identiques l'image qu'il a de l'Algérien et l'image dépréciée que l'Algérien avait de lui-même.
                • L'An V de la révolution algérienne (1959), Frantz Fanon, éd. La Découverte, 2001, p. 12
                _____________________________________

                Fanon a déjà diagnostiqué ce complexe mais en parcourant FA, on constate que 50 aprés, le "colonisé du bulbe" n'est malheureusement pas une espèce en voie de disparition...

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                • #9
                  exact le complexe d'inferiorite existe bel et bien chez nous,un constat tres amere la majorite des algerien des qu'ils sont devant un gawri ou gawria il se rabaisse mais purée d une facon incroyable et commence a se faire tout petit !!!!!!!! je deteste ca et je le renie de toute mes forces c'est incroyable !!!!! mais ce n'est que des etres humains comme nous il n y a aucune difference
                  PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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                  • #10
                    le problème des sciences sociale et en face celui des sciences exactes était toujours un probleme fondamental dans les pays arabes et en algerie.

                    le probleme est politique avant d'etre scientifique

                    le probléme etait simple la science etait soit disant entre les mains des choyoukhs dans les paus arabes. la culture française qui avait prie un chemeinement different que celui des rabbins et des pretres celui des sciences exacte physique chimie ces science avaient boulversé le statut des religieux car ils devenaient moins influant devant leurs sujets.

                    du coup naitra uine haine feroce des religieux contre les sciences exactes a cause justement de boulverser les forces d'equilibre en faveur des scientifiques.
                    les sciences humaines bien qu'elle soit une science a part entière obeissant a des regles stricte et a une déonthologie propre c'est vue envahie par les religieux car le religieux ici n'a pas besoin de savoir faire dans la main pour y penetrer.
                    donc pour placer ces elemnts et ces futures etudiants qui ne sont pas vue de la meme manière un religieux peut prendre un etudiant son etudiant comme un élément de force politique pour le placer a des postes strategique pour s'accaparer du budgets de la recette fiscale.

                    il ne faut pas oublier que le stock de la recette fiscale est convoité par tout le monde et la guerre esr feroce entre plusieurs clan chacun essaye de placer ces étudiants dans le circuit et faire une force politique.

                    les sciences sociales parcequ'ils n'ont pas établie les regles deonthologique ont été ciblé par des foirces exterieures souvent etrangère a la science et a la civilisation.
                    ce qui est regretable la lutte politique est naturelle intrumentalisé les sciences sociales restent une methode peu orthodoxe. La gendarmerie doit donc savoir cela car c'est elle qui recolte par la force la recette fiscale.
                    La gendamrerie française ou le fbi americain ou la gendarmerie nationale a pour but donc de collecter la recette fiscale pour qui? Peu importe puisque la recette doit etre collecter si ce n'est pas par x ça sera par y.

                    l'école de la gendarmerie doit donc recuperer les sciences sociales. un sociologues un psychologue un phylosophe est un secteur propre et lié a la justice. le juge doit etre au courant de tout ce qui se passe d'apres des rapports de recherche sur son milieu pour pouvoir bien juger.

                    je donne un exemple:
                    dans une ville par manque de production artistique et scientifique les gens se retournent vers le vole le trafique la prostitution le crime pour survivre. Le juge ne doit pas juger de vole et coupé la ,main a un voleur qui a volé un morceau de viande dans un restaurant d'une prison.!!!!
                    le reseau criminel dans les villes peuvent s'installer et quelque proffesseurs d'ecole peuvent utiliser leurs propre etudiants pour les lancer dans le vole et le crime. le ministère de l'education national comme il est désorganisé ne pourra pas controlé tout car lui meme est neutralisé. un propf d'ecole donc pourra faire d'un groupe une troupe specialisé dans le vol et le crime et obligé sous la menace un petit de lui ramener les objets de chez ces parents. tout ce fleau est logiquement attendu car les gens n'ont pas le savoir faire necessaire pour survivre.

                    sur le plan du recrutement tout le monde le save si tu veux recruter va vers la pauvreté tu trouveras tout ce que tu desireras. l'afrique et le maroc reste des pays ou les groupes criminels peuvent s'y installer pour recruter des pauvres malheureux souvent jeunes entre 10 et 15 ans garçons comme fille pour les enroler dans le pick pocket et lorsqu'ils seront adulte ils seront placée a different nivaeu au sein meme de la société.

                    Chez nous les colons français parceque ces methodes etaient connues chez eux, ils prenaient gardent contre les ouvriers venues souvent des pays pauvres comme le maroc et le sud d'algerie. sans leurs dire les colons plaçaient des vigiles pour les surveiller a leurs insus. les colons a l'epoque savaient que parmis les ouvriers au moins quelques uns sont envoyés par leur Maitre ou Maitresse pour voler. Donc c'etait la grande siréne d'alarme qui se déclanchait a la vue de cette masse de cricket pelerins qui ne rate rien et qui rien ne l'arrete car les individus sont vides ni religion ni hlale ni hrame ils ne savent pas que le vol est un peché ou un delit en plus puisque qu'ils sont sous la menace double du maitre et de la maitresse qui exigent d'eux chaque jours un produit et aussi de la misére ils ne reculent devant rien car ils sont menacés.

                    en resumé le president de la republique ne savait pas tout cela car lui meme etait dans une ecole coranique qui ne pourra pas diffarencier entre les sciences et enjeux politiques.

                    la gendarmerie vient d'etyre attaqué a l'ouest c'est noirmale et elle sera plus menacé car elle va agire pour trouver un equilibre difficile a établire entre les tributs en guerre froide.

                    La gendarmerie doit donc créer un nouveau corps en civile pour s'attaquer a l'intrusion frontalière et agire dans les universités pour s'integrer a part entière dans les differents filière et labo et en plus creer un service de protection et suivis des biens de l'etat qui reste a découvert et sont la cible des fonctionnaires introduit non pad dans le but de travailler mais de voler chaque jour un petit produit. 360 produits par années l'equivalent 3600 par 10 ans de quoi ouvrire trois magazins.

                    l'equipe de la gendarmerie doit constituier ce qu'on appelle le service de la maintenance et l'homologation chaque appreil de mesures ou il soit meme les les labos de recherches doivent etre homologués. si l'apeil n'est pas la c'est qu'il est sortie due de chez l'etat en direction de l'interieur ou de l'exterieur

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