Plans de relance
De ce message, entendu et largement approuvé par le peuple, est née la stratégie présidentielle de paix, de concorde et de réconciliation nationale. Plébiscitée à deux reprises par les électeurs, elle a permis à l’Algérie de retrouver la paix et d’effacer progressivement les séquelles d’une « décennie noire », qui a fait des dégâts politiques, moraux et matériels considérables. Malgré quelques soubresauts, le terrorisme a été vaincu militairement et politiquement. Les Algériens ont désormais tourné une page douloureuse de leur récente histoire. Mais pour être crédible, cette politique de réconciliation, dont les opposants se sont réduits comme peau de chagrin au fil du temps, a dû s’appuyer sur des perspectives politiques et un programme économique. Les deux plans de relance – totalisant plus de 160 milliards de dollars d’investissements publics en dix ans – décidés par le président Bouteflika ont permis à l’Algérie de renouer avec la croissance et de mettre à niveau ses infrastructures dans tous les domaines. Le pays, dont les capacités d’absorption avaient été grevées par leur médiocrité, est désormais prêt à recevoir plus d’investissements nationaux et étrangers. Le pari économique algérien est de les associer dans un nouveau partenariat profitable aux deux partis. Dans ce schéma, l’État doit jouer son rôle de régulation tout en préservant ses intérêts dans les secteurs stratégiques touchant à la souveraineté nationale. Ce sont les nouvelles règles édictées par le président à la suite du constat amer tiré de l’expérience des dix dernières années : les investissements directs étrangers (IDE), toujours les bienvenus dans le pays, ne jouent le jeu du développement (transferts de technologie, formation, emploi, etc.) que sous l’aiguillon de l’administration. L’Algérie, qui a connu une phase de désindustrialisation préjudiciable à l’emploi notamment, renoue aussi avec l’industrie qui doit redevenir un des moteurs de sa croissance avec l’agriculture rénovée et les services. Ceux-ci ont devant eux un champ énorme pour se déployer dans tous les secteurs d’activité. L’éducation nationale et la formation, quant à elles, ont largement bénéficié des deux plans de relance présidentiels. Plus d’un Algérien sur trois se trouve actuellement sur les bancs de l’école, du lycée ou de l’université, ou en formation dans les multiples centres ouverts à travers le pays. L’Algérie, qui a misé depuis toujours sur la formation des cadres, entend désormais multiplier les passerelles entre l’Université et les entreprises pour assurer l’intégration des diplômés au marché du travail. Elle veut utiliser l’immense potentiel de recherche et de connaissances acquises par les universités pour donner un plus de croissance.
Réforme de l’État
Malgré l’ampleur des besoins en capitaux pour la remise à flot du secteur productif sinistré au terme d’une décennie de terrorisme, le social n’a pas été négligé. Extension et amélioration de l’habitat (1 million de logements nouveaux attendus en 2009) et des infrastructures sanitaires (un CHU par département), soutien à l’emploi des jeunes, aide aux plus démunis, indemnisation des victimes du terrorisme, relogement des sinistrés des tremblements de terre… les programmes annoncés ont été exécutés.
Le président s’est également attaqué à la réforme de l’État afin de rapprocher l’administration du citoyen, la justice des justiciables, et afin de donner plus de moyens financiers aux communes – cellules de base de l’État. Il veut aussi réformer la Loi fondamentale pour asseoir solidement les institutions nationales. Ce travail de longue haleine, dont les Algériens commencent à recueillir les fruits, il n’aurait pas été possible de l’entamer sans le rétablissement de la sécurité et le retour préalable à la stabilité. C’est l’essentiel du bilan de la décennie que les Algériens viennent de vivre sous les deux présidences d’Abdelaziz Bouteflika.
Dossier complet => http://www.afrique-asie.fr/images_ar...%20Af%2036.pdf
Afrique Asie (Par Majed Nehmé)
De ce message, entendu et largement approuvé par le peuple, est née la stratégie présidentielle de paix, de concorde et de réconciliation nationale. Plébiscitée à deux reprises par les électeurs, elle a permis à l’Algérie de retrouver la paix et d’effacer progressivement les séquelles d’une « décennie noire », qui a fait des dégâts politiques, moraux et matériels considérables. Malgré quelques soubresauts, le terrorisme a été vaincu militairement et politiquement. Les Algériens ont désormais tourné une page douloureuse de leur récente histoire. Mais pour être crédible, cette politique de réconciliation, dont les opposants se sont réduits comme peau de chagrin au fil du temps, a dû s’appuyer sur des perspectives politiques et un programme économique. Les deux plans de relance – totalisant plus de 160 milliards de dollars d’investissements publics en dix ans – décidés par le président Bouteflika ont permis à l’Algérie de renouer avec la croissance et de mettre à niveau ses infrastructures dans tous les domaines. Le pays, dont les capacités d’absorption avaient été grevées par leur médiocrité, est désormais prêt à recevoir plus d’investissements nationaux et étrangers. Le pari économique algérien est de les associer dans un nouveau partenariat profitable aux deux partis. Dans ce schéma, l’État doit jouer son rôle de régulation tout en préservant ses intérêts dans les secteurs stratégiques touchant à la souveraineté nationale. Ce sont les nouvelles règles édictées par le président à la suite du constat amer tiré de l’expérience des dix dernières années : les investissements directs étrangers (IDE), toujours les bienvenus dans le pays, ne jouent le jeu du développement (transferts de technologie, formation, emploi, etc.) que sous l’aiguillon de l’administration. L’Algérie, qui a connu une phase de désindustrialisation préjudiciable à l’emploi notamment, renoue aussi avec l’industrie qui doit redevenir un des moteurs de sa croissance avec l’agriculture rénovée et les services. Ceux-ci ont devant eux un champ énorme pour se déployer dans tous les secteurs d’activité. L’éducation nationale et la formation, quant à elles, ont largement bénéficié des deux plans de relance présidentiels. Plus d’un Algérien sur trois se trouve actuellement sur les bancs de l’école, du lycée ou de l’université, ou en formation dans les multiples centres ouverts à travers le pays. L’Algérie, qui a misé depuis toujours sur la formation des cadres, entend désormais multiplier les passerelles entre l’Université et les entreprises pour assurer l’intégration des diplômés au marché du travail. Elle veut utiliser l’immense potentiel de recherche et de connaissances acquises par les universités pour donner un plus de croissance.
Réforme de l’État
Malgré l’ampleur des besoins en capitaux pour la remise à flot du secteur productif sinistré au terme d’une décennie de terrorisme, le social n’a pas été négligé. Extension et amélioration de l’habitat (1 million de logements nouveaux attendus en 2009) et des infrastructures sanitaires (un CHU par département), soutien à l’emploi des jeunes, aide aux plus démunis, indemnisation des victimes du terrorisme, relogement des sinistrés des tremblements de terre… les programmes annoncés ont été exécutés.
Le président s’est également attaqué à la réforme de l’État afin de rapprocher l’administration du citoyen, la justice des justiciables, et afin de donner plus de moyens financiers aux communes – cellules de base de l’État. Il veut aussi réformer la Loi fondamentale pour asseoir solidement les institutions nationales. Ce travail de longue haleine, dont les Algériens commencent à recueillir les fruits, il n’aurait pas été possible de l’entamer sans le rétablissement de la sécurité et le retour préalable à la stabilité. C’est l’essentiel du bilan de la décennie que les Algériens viennent de vivre sous les deux présidences d’Abdelaziz Bouteflika.
Dossier complet => http://www.afrique-asie.fr/images_ar...%20Af%2036.pdf
Afrique Asie (Par Majed Nehmé)
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