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[Aps 22/11/08] ALGER - Le secteur des Affaires religieuses et des wakfs dispose de plus de mosquées que d'imams, a affirmé vendredi le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, M. Bouadallah Ghlamallah. "Nous avons plus de mosquées que d'imam bien que nous ayons des instituts spécialisés dans la formation des imams, mais les effectifs que reçoit le ministère chaque année sont partagés en deux parties, une pour faire face aux nouvelles mosquées qui sont construites à l'initiative des citoyens et la deuxième est destinée à combler le déficit en imams dans les mosquées", a-t-il affirmé.
M. Ghlamallah, qui était l'invité de l'émission hebdomadaire "l'Islam en question" de la radio chaîne 3, a ajouté toutefois que "dans trois ou quatre années, le ministère pourra satisfaire les besoins des mosquées en imams".
Concernant les cours sur les principes de l'islam donnés au profit des enfants dans les mosquées et les écoles, il a rappelé que "les programmes de l'Education nationale comportent une matière portant sur l'éducation islamique''.
Il a ajouté que dans les mosquées, il est nécessaire d'introduire au moins trois cours par semaine et dispensés par des imams.
A une question sur le nombre d'imams au sein de la mission nationale du Hadj pour le pèlerinage cette année, il a indiqué que ''cette mission compte 800 membres tous secteurs confondus, notamment des médecins et des imams dont on a réduit le nombre au profit des éléments de la Protection civile".
Evoquant le manque de mosquées sur les sites touristiques où se trouvent des personnes qui ont besoin de cette structure, notamment dans la région touristique de Sidi Fredj (Staouéli), le ministre a indiqué que son département "est disposé à aider les travailleurs et les visiteurs par l'ouverture de salles de prières à leur intention".
"On ne sait pas où il faut installer une salle de prière dans ces lieux touristiques, l'édification de mosquées est une réponse à un besoin social, et c'est à la société d'exprimer ce besoin", a-t-il expliqué.
En réponse à une question sur l'adoption légale, le ministre a indiqué que "l'islam autorise cette adoption sans permettre aux parents adoptifs de donner le nom patrimonial à l'enfant adopté".
M. Ghlamallah a expliqué à ce sujet, que "la protection de l'enfant adopté réside dans sa bonne prise en charge sociale et éducative qui le prépare à une vie honorable".
Enfin, sur le thème de la transplantation d'organes, le ministre, qui a souligné que celle-ci est autorisée par la loi et l'islam, a rappelé que cette question est abordée au moins deux fois par an dans les prêches du vendredi.
Il a appelé à "une campagne de sensibilisation" au profit des citoyens par les imams, les médias et les représentants du corps médical sur ce thème.
[Aps 22/11/08]
[Aps 22/11/08] ALGER - Le secteur des Affaires religieuses et des wakfs dispose de plus de mosquées que d'imams, a affirmé vendredi le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, M. Bouadallah Ghlamallah. "Nous avons plus de mosquées que d'imam bien que nous ayons des instituts spécialisés dans la formation des imams, mais les effectifs que reçoit le ministère chaque année sont partagés en deux parties, une pour faire face aux nouvelles mosquées qui sont construites à l'initiative des citoyens et la deuxième est destinée à combler le déficit en imams dans les mosquées", a-t-il affirmé.
M. Ghlamallah, qui était l'invité de l'émission hebdomadaire "l'Islam en question" de la radio chaîne 3, a ajouté toutefois que "dans trois ou quatre années, le ministère pourra satisfaire les besoins des mosquées en imams".
Concernant les cours sur les principes de l'islam donnés au profit des enfants dans les mosquées et les écoles, il a rappelé que "les programmes de l'Education nationale comportent une matière portant sur l'éducation islamique''.
Il a ajouté que dans les mosquées, il est nécessaire d'introduire au moins trois cours par semaine et dispensés par des imams.
A une question sur le nombre d'imams au sein de la mission nationale du Hadj pour le pèlerinage cette année, il a indiqué que ''cette mission compte 800 membres tous secteurs confondus, notamment des médecins et des imams dont on a réduit le nombre au profit des éléments de la Protection civile".
Evoquant le manque de mosquées sur les sites touristiques où se trouvent des personnes qui ont besoin de cette structure, notamment dans la région touristique de Sidi Fredj (Staouéli), le ministre a indiqué que son département "est disposé à aider les travailleurs et les visiteurs par l'ouverture de salles de prières à leur intention".
"On ne sait pas où il faut installer une salle de prière dans ces lieux touristiques, l'édification de mosquées est une réponse à un besoin social, et c'est à la société d'exprimer ce besoin", a-t-il expliqué.
En réponse à une question sur l'adoption légale, le ministre a indiqué que "l'islam autorise cette adoption sans permettre aux parents adoptifs de donner le nom patrimonial à l'enfant adopté".
M. Ghlamallah a expliqué à ce sujet, que "la protection de l'enfant adopté réside dans sa bonne prise en charge sociale et éducative qui le prépare à une vie honorable".
Enfin, sur le thème de la transplantation d'organes, le ministre, qui a souligné que celle-ci est autorisée par la loi et l'islam, a rappelé que cette question est abordée au moins deux fois par an dans les prêches du vendredi.
Il a appelé à "une campagne de sensibilisation" au profit des citoyens par les imams, les médias et les représentants du corps médical sur ce thème.
[Aps 22/11/08]
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