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Des policiers algériens formés aux Etats-Unis contre la piraterie maritime

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  • Des policiers algériens formés aux Etats-Unis contre la piraterie maritime

    Terrorisme, prises d'otages et attaques en haute mer

    Les détournements de navires enregistrés depuis quelque temps au large de la Somalie, au golfe d’Aden, sont des situations que l’Algérie a prévues il y a quelque temps déjà.

    C’est ainsi que l’Algérie, par le biais de la DGSN, a créé une nouvelle unité chargée d’intervenir dans des opérations de sauvetage et de secourisme en haute mer, et ce bien avant la série de détournements de navires par des pirates somaliens.

    Cette unité a été placée sous la tutelle de la brigade de recherches et d’interventions (BRI) de la DGSN, créée il y a quelques années. 21 plongeurs ont été formés dans un premier temps aux Etats-Unis, notamment dans le domaine de la plongée sous-marine et l’intervention en cas de détournement de navires ou de prise d’otages en mer. D’autres éléments ont été envoyés récemment aux USA pour la même formation, apprend-on de source proche du groupe d’intervention de la BRI duquel relève cette unité.

    Ces formations ont un «caractère continu dans le but d’augmenter les compétences et les capacités d’intervention de ces éléments» et «de revoir leur nombre à la hausse au fur et à mesure de l’application des programmes de la DGSN». Ils seraient, aujourd’hui, près d’une quarantaine de plongeurs formés pour cette unité. D’autres formations d’autres éléments sont prévues à l’avenir pour renforcer les équipes déjà en place.
    Parmi les missions confiées à cette unité, celle de désamorcer des engins explosifs placés sous la coque des navires et l’intervention en cas de prise d’otages en mer. «Courage, force, intelligence et technique» est la devise de ce groupe d’intervention qui coopère très étroitement avec des groupes d’autres corps des services de sécurité algériens, dont le GI’S, ajoute cette source.

    La même devise est partagée par tous ces groupes d’intervention. La création de cette unité ne peut être qu’en adéquation avec la décision prise par l’Organisation maritime internationale (OMI) d’instaurer le code ISPS, entré en vigueur en Algérie en juin 2004.

    Ce code prévoit la prise de certaines mesures dans les ports et à bord des navires. Le but est d’empêcher toute tentative d’attentat terroriste à partir de ports ou avec utilisation de navires.

    On cite la mobilisation d’éléments des services de sécurité dans des enceintes portuaires et à bord de navires ainsi que leur dotation en numéros pour leur identification de façon à ce qu’ils soient visibles à partir d’un hélicoptère.

    Plus de 120 attaques ont été enregisteés cette année au cours desquelles plus de 35 navires ont été capturés par des pirates et plus de 600 marins pris en otage, selon le secrétaire général de l’OMI, M. Mitropoulos, qui a ajouté que 14 vaisseaux et quelque 280 marins sont toujours retenus en otage en Somalie.

    Le Conseil de sécurité de l’ONU a déjà adopté deux résolutions pour la lutte contre les auteurs de ces prises d’otages et plusieurs navires de guerre ont été dépêchés pour protéger cette zone vitale pour le commerce mondial.

    Le 15 novembre, des pirates ont pris en otage le supertanker saoudien Sirius Star, réclamant, au départ, 25 millions de dollars pour sa libération. Le montant de cette rançon a été revu à la baisse hier pour être fixé à 12 millions de dollars.

    Le Jeune Indépendant

  • #2
    on devrait les former contre la piraterie nationale deja

    Commentaire

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