Grand coup de filet des services de sécurité
Hicham Al-Alami, l’un des neuf terroristes évadés de la célèbre prison de Kenitra, au Maroc, a été arrêté la semaine dernière par les services de sécurité à Boumerdès, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale.
Ce terroriste a été condamné à la réclusion à vie le 19 août 2003 pour son implication dans les attentats terroristes de Casablanca. Son arrestation, qui demeure la plus importante prise que les services algériens n’aient jamais réalisée, aurait «créé un vent de panique parmi les autorités du Royaume chérifien». Une source, qui soutient la thèse de la manipulation contre l’Algérie, a estimé que «l’évasion de la prison de Kenitra était quasiment impossible, surtout pour ces neufs terroristes considérés comme une véritable menace contre le Royaume du Maroc». En effet, d’après la lecture de la presse marocaine parue le lendemain de cette évasion, toutes les données rapportées indiquaient que les neufs terroristes devaient rejoindre le GSPC en Algérie. L’information a été soutenue par des sources informées marocaines qui indiquaient que les évadés de Kenitra avaient pour «plan de rejoindre les camps d’Al-Qaïda au Maghreb islamique en Algérie». Pour nombre d’observateurs avertis, «ces informations sonnent comme une réelle manipulation contre l’Algérie, provoquées par des cercles étrangers qui souhaiteraient renforcer la position du GSPC». En tout cas, les autorités algériennes ne sont pas restées les bras croisés, puisque aussitôt l’information donnée, des enquêtes très approfondies ont été déclenchées au niveau de l’ensemble des instances et structures sécuritaires du pays. A ce titre, les forces de sécurité algériennes ont engagé un renforcement de la surveillance et du contrôle de la frontière algéro-marocaine.
Les données sur cette évasion spectaculaire et, surtout, sur l’intention de ces terroristes quant à rejoindre l’organisation du GSPC ont vite fait l’objet d’investigations intenses de la part des services de sécurité algériens, qui se sont immédiatement attelés à recueillir toutes les informations susceptibles d’avoir un lien direct ou indirect avec les groupes de Droukdel dans le pays.
Les recherches menées depuis le mois d’avril 2008 ont conduit à l’identification du dénommé Hicham Al-Alami, un dangereux terroriste d’origine marocaine. Selon une source sécuritaire, il aurait «sollicité des passeurs marocains pour traverser clandestinement la frontière algéro-marocaine et se retrouver sur le sol algérien».
Et bien que des efforts méritoires aient été déployés, les enquêteurs algériens avaient comme même perdu les traces de ce terroriste. Mais grâce à l’expérience et l’efficacité des services de sécurité de Boumerdès qui avaient, de leur côté, engagé des recherches minutieuses dans les rangs de l’organisation terroriste du GSPC, Hicham Al-Alami a pu finalement être repéré, dans la zone 2 du GSPC. Notre source précise que le terroriste était pris en filature depuis des mois avant qu’il ne soit finalement interpellé alors qu’il tentait «de rejoindre les maquis sous l’emprise des groupes du GSPC dans cette zone».
L’appréhension des autorités algériennes qui a suivi les informations données par la presse marocaine au sujet de l’évasion de ces terroristes était donc bel et bien fondée, puisque le lien entre l’évasion de Kenitra et le GSPC a été réellement établi et que le terroriste marocain se trouve présentement entre les mains des services de sécurité algériens.
D’après une autre source sécuritaire, l’enquête se poursuit toujours et pourrait aboutir à l’arrestation des acolytes de Hicham Al-Alami. Néanmoins, aucune information sur une éventuelle localisation des autres évadés n’a pour le moment été révélée.
Parmi les huit autres terroristes et outre Abdelhadi Eddehbi qui est considéré comme le stratège de l’évasion de la prison de Kenitra, figurent Kamal et Mohamed Chatibi, deux frères âgés respectivement de 25 et 35 ans qui purgeaient une peine de 20 ans d’emprisonnement. Les autres évadés sont les dénommés Abdellah Boughmir, Mohamed Mouhim (condamné à la perpétuité), Tarik El-Yahyaoui, Hammou El-Hassani et Mohamed El-Chadli.
Le Jeune Indépendant
Hicham Al-Alami, l’un des neuf terroristes évadés de la célèbre prison de Kenitra, au Maroc, a été arrêté la semaine dernière par les services de sécurité à Boumerdès, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale.
Ce terroriste a été condamné à la réclusion à vie le 19 août 2003 pour son implication dans les attentats terroristes de Casablanca. Son arrestation, qui demeure la plus importante prise que les services algériens n’aient jamais réalisée, aurait «créé un vent de panique parmi les autorités du Royaume chérifien». Une source, qui soutient la thèse de la manipulation contre l’Algérie, a estimé que «l’évasion de la prison de Kenitra était quasiment impossible, surtout pour ces neufs terroristes considérés comme une véritable menace contre le Royaume du Maroc». En effet, d’après la lecture de la presse marocaine parue le lendemain de cette évasion, toutes les données rapportées indiquaient que les neufs terroristes devaient rejoindre le GSPC en Algérie. L’information a été soutenue par des sources informées marocaines qui indiquaient que les évadés de Kenitra avaient pour «plan de rejoindre les camps d’Al-Qaïda au Maghreb islamique en Algérie». Pour nombre d’observateurs avertis, «ces informations sonnent comme une réelle manipulation contre l’Algérie, provoquées par des cercles étrangers qui souhaiteraient renforcer la position du GSPC». En tout cas, les autorités algériennes ne sont pas restées les bras croisés, puisque aussitôt l’information donnée, des enquêtes très approfondies ont été déclenchées au niveau de l’ensemble des instances et structures sécuritaires du pays. A ce titre, les forces de sécurité algériennes ont engagé un renforcement de la surveillance et du contrôle de la frontière algéro-marocaine.
Les données sur cette évasion spectaculaire et, surtout, sur l’intention de ces terroristes quant à rejoindre l’organisation du GSPC ont vite fait l’objet d’investigations intenses de la part des services de sécurité algériens, qui se sont immédiatement attelés à recueillir toutes les informations susceptibles d’avoir un lien direct ou indirect avec les groupes de Droukdel dans le pays.
Les recherches menées depuis le mois d’avril 2008 ont conduit à l’identification du dénommé Hicham Al-Alami, un dangereux terroriste d’origine marocaine. Selon une source sécuritaire, il aurait «sollicité des passeurs marocains pour traverser clandestinement la frontière algéro-marocaine et se retrouver sur le sol algérien».
Et bien que des efforts méritoires aient été déployés, les enquêteurs algériens avaient comme même perdu les traces de ce terroriste. Mais grâce à l’expérience et l’efficacité des services de sécurité de Boumerdès qui avaient, de leur côté, engagé des recherches minutieuses dans les rangs de l’organisation terroriste du GSPC, Hicham Al-Alami a pu finalement être repéré, dans la zone 2 du GSPC. Notre source précise que le terroriste était pris en filature depuis des mois avant qu’il ne soit finalement interpellé alors qu’il tentait «de rejoindre les maquis sous l’emprise des groupes du GSPC dans cette zone».
L’appréhension des autorités algériennes qui a suivi les informations données par la presse marocaine au sujet de l’évasion de ces terroristes était donc bel et bien fondée, puisque le lien entre l’évasion de Kenitra et le GSPC a été réellement établi et que le terroriste marocain se trouve présentement entre les mains des services de sécurité algériens.
D’après une autre source sécuritaire, l’enquête se poursuit toujours et pourrait aboutir à l’arrestation des acolytes de Hicham Al-Alami. Néanmoins, aucune information sur une éventuelle localisation des autres évadés n’a pour le moment été révélée.
Parmi les huit autres terroristes et outre Abdelhadi Eddehbi qui est considéré comme le stratège de l’évasion de la prison de Kenitra, figurent Kamal et Mohamed Chatibi, deux frères âgés respectivement de 25 et 35 ans qui purgeaient une peine de 20 ans d’emprisonnement. Les autres évadés sont les dénommés Abdellah Boughmir, Mohamed Mouhim (condamné à la perpétuité), Tarik El-Yahyaoui, Hammou El-Hassani et Mohamed El-Chadli.
Le Jeune Indépendant
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