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Le Parti des travailleurs (PT) ne fera pas campagne pour le président-candidat Bouteflika à un troisième mandat. Le parti de Louisa Hanoune aura son propre candidat à la présidentielle 2009. La désignation officielle du candidat sera rendue publique à la fin du mois en cours, au plus tard début janvier, à l’issue de la réunion du comité central, plus haute instance du parti, qui se penchera prochainement sur le sujet. «Le comité central se réunira à la fin du mois en cours ou début janvier prochain, pour étudier la question», a déclaré le député Ramdane Tazibt. Le parti qui avait déjà confirmé sa participation à la course présidentielle, va annoncer officiellement son candidat au poste de premier magistrat du pays. S’agit-il de la secrétaire générale, Mme Louisa Hanoune, ou d’un nouveau candidat? La réponse de notre interlocuteur est évasive: «Le parti a tout le temps pour désigner son candidat au moment opportun.»
Le parti s’affaire actuellement à préparer les consultations au niveau de la base avant la tenue de son conclave. Des réunions des comités régionaux sont prévues durant les prochains jours. «Nous allons réunir, ce week-end, le comité régional de l’Est, à Constantine», a indiqué M.Tazibt en ajoutant qu’une autre réunion du comité du centre se tiendra le week-end prochain à Alger. Même si le candidat du PT devrait être la secrétaire générale, le parti préfère garder le secret et faire preuve de respect vis-à-vis de ses instances.«Je ne peux pas confisquer les prérogatives du comité central», a précisé Mme Hanoune dans un entretien accordé à L’Expression. Elle a assuré, cependant, que sa formation sera présente d’une manière ou d’une autre à l’élection présidentielle. Le parti qui a déjà participé à l’élection présidentielle de 2004, compte, cette fois-ci, peser sérieusement sur l’échiquier politique.
«Le principe est de ne laisser aucun terrain d’expression vide», a soutenu la porte-parole du PT. La participation du parti à la présidentielle 2009, est une exigence de l’heure, la défense des intérêts de la Nation, soutenait Louisa Hanoune. «Nous devons être présents pour peser sur le cours des événements. Nous avions pesé dans la présidentielle de 2004 contre le basculement de notre pays dans la guerre civile», a-t-elle martelé. «Le Parti des travailleurs, qui se place en défenseur de la souveraineté nationale, dit-elle, se mobilisera et s’adressera à la conscience des Algériens et des Algériennes et à leur intelligence.» Par ailleurs, le parti ne compte pas lâcher prise quant à ses revendications. Il compte saisir la présentation du projet de plan d’action du gouvernement devant le Parlement pour remettre sur le tapis ses propositions. «Nous allons demander des gages politiques et sociaux», a martelé le député Tazibt. Plus explicite, ce dernier affirme qu’il s’agit de prendre en charge les préoccupations sociales des citoyens et de garantir plus de transparence lors du prochain scrutin.
Sur ce point, le parti compte plaider pour la révision de la loi électorale avant la prochaine élection présidentielle. «Nous demandons à ce que les représentants des partis soient présents dans les commissions administratives», a-t-il précisé. La présence des représentants des partis au niveau des bureaux de vote, selon lui, ne suffit pas pour garantir la transparence du scrutin. A la question de savoir s’il reste suffisamment de temps pour procéder à cette révision, notre interlocuteur répond par l’affirmative: «Il n’y a aucun obstacle», assure-t-il en indiquant toutefois qu’«il y a des voies d’urgence pour accélérer la révision de la loi électorale».
source : L'Expression
Le parti s’affaire actuellement à préparer les consultations au niveau de la base avant la tenue de son conclave. Des réunions des comités régionaux sont prévues durant les prochains jours. «Nous allons réunir, ce week-end, le comité régional de l’Est, à Constantine», a indiqué M.Tazibt en ajoutant qu’une autre réunion du comité du centre se tiendra le week-end prochain à Alger. Même si le candidat du PT devrait être la secrétaire générale, le parti préfère garder le secret et faire preuve de respect vis-à-vis de ses instances.«Je ne peux pas confisquer les prérogatives du comité central», a précisé Mme Hanoune dans un entretien accordé à L’Expression. Elle a assuré, cependant, que sa formation sera présente d’une manière ou d’une autre à l’élection présidentielle. Le parti qui a déjà participé à l’élection présidentielle de 2004, compte, cette fois-ci, peser sérieusement sur l’échiquier politique.
«Le principe est de ne laisser aucun terrain d’expression vide», a soutenu la porte-parole du PT. La participation du parti à la présidentielle 2009, est une exigence de l’heure, la défense des intérêts de la Nation, soutenait Louisa Hanoune. «Nous devons être présents pour peser sur le cours des événements. Nous avions pesé dans la présidentielle de 2004 contre le basculement de notre pays dans la guerre civile», a-t-elle martelé. «Le Parti des travailleurs, qui se place en défenseur de la souveraineté nationale, dit-elle, se mobilisera et s’adressera à la conscience des Algériens et des Algériennes et à leur intelligence.» Par ailleurs, le parti ne compte pas lâcher prise quant à ses revendications. Il compte saisir la présentation du projet de plan d’action du gouvernement devant le Parlement pour remettre sur le tapis ses propositions. «Nous allons demander des gages politiques et sociaux», a martelé le député Tazibt. Plus explicite, ce dernier affirme qu’il s’agit de prendre en charge les préoccupations sociales des citoyens et de garantir plus de transparence lors du prochain scrutin.
Sur ce point, le parti compte plaider pour la révision de la loi électorale avant la prochaine élection présidentielle. «Nous demandons à ce que les représentants des partis soient présents dans les commissions administratives», a-t-il précisé. La présence des représentants des partis au niveau des bureaux de vote, selon lui, ne suffit pas pour garantir la transparence du scrutin. A la question de savoir s’il reste suffisamment de temps pour procéder à cette révision, notre interlocuteur répond par l’affirmative: «Il n’y a aucun obstacle», assure-t-il en indiquant toutefois qu’«il y a des voies d’urgence pour accélérer la révision de la loi électorale».
source : L'Expression
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