Quelques mesures au-delà des idéologies et des clivages droite-gauche pour des partis politiques en panne d'idées et qui souhaiteraient réellement résoudre les problèmes, au service de l'intérêt général.
Economie
Equilibrer la mondialisation, lutter contre les délocalisations, inciter les entreprises à des comportements plus "éthiques"
- Restaurer les protections douanières, seul moyen efficace pour lutter contre les délocalisations, en instaurant des droits de douane proportionnels aux différences de conditions sociales et environnementales.
- Fiscaliser les charges sociales afin qu'elles cessent d'être un frein à l'emploi et à l'augmentation des salaires. Les charges sociales doivent être proportionnelles au chiffre d'affaire des sociétés au lieu de leur masse salariale.
- Obliger les entreprises qui délocalisent à rembourser les subventions ou les allègements de charges qu'elles ont perçues pendant les 10 années qui précèdent la délocalisation.
- Supprimer les subventions aux entreprises sans contreparties en faveur de l'emploi.
- Loi pour limiter les écarts de salaires (pour restaurer le sentiment de justice, la confiance, et la motivation des salariés). Un écart de 1 à 20 entre le salaire le plus bas et le plus élevé est un maximum. Actuellement, cet écart est de 1 à 200. (voir la liste des salaires des PDG).
Un écart de 1 à 10 serait optimal pour un bon équilibre social et pour limiter l'inflation alimentée par l'excès de richesse des riches.
- Création d'un label officiel "d'entreprise éthique" ou "d'entreprise citoyenne", que les entreprises pourraient apposer sur leurs produits ou dans leurs publicités. Le lancement du label devra être soutenu par une importante campagne de communication dans les médias, afin de rendre le label populaire, et donc déterminant pour les ventes des entreprises.
- Loi sur l'étiquetage des produits qui rendrait obligatoire la mention d'informations sociales, en mentionnant le profit réalisé par l'entreprise, les emplois créés ou supprimés durant les cinq dernières années, la part d'utilisation de main d'oeuvre sous-payée ou sans protection sociale, et l'écart entre les plus hauts salaires et les plus bas salaires dans l'entreprise.
- Réforme globale de la fiscalité des entreprises pour favoriser les activités positives et non-préjudiciables pour l'intérêt général.
Réformer l'état et assainir les finances publiques
- Assainir le budget de la Sécurité Sociale par une politique de prévention des maladies
(élimination des polluants et agents chimiques de l'alimentation industrielle, promotion d'une alimentation saine, de l'agriculture biologique et des circuits de distribution Bio).
Lutter contre les dépenses médicales inutiles voire nuisibles (prescriptions de médicaments inutiles, dangereux, ou en excès, au grand bénéfice des firmes pharmaceutiques - interventions chirurgicales abusives, séjours à l'hôpital pouvant être remplacés par une hospitalisation à domicile, etc)
- Alléger le train de vie de l'état et mettre fin à la corruption généralisée sur les marchés publics. Réduire les dépenses fastueuses ou protocolaires, le luxe des appartements de fonction, les flottes de voitures avec chauffeurs des administrations, préfectures et ministères. Supprimer les administrations et "commissions" inutiles et dont la principale fonction est de permettre aux hommes politiques de caser des "amis" au frais de l'état. Restaurer un contrôle de l'état sur l'utilité réelle des travaux publics décidés par les régions, les départements et les communes.
- Réduire le nombre de fonctionnaires (par non-remplacement des départs en retraites) en augmentant la productivité de l'administration, et simultanément, garantir le maintien des services publics. Augmenter par contre le nombre d'enseignants et le personnel hospitalier.
- Utiliser les excédents budgétaires éventuels pour réduire l'endettement de l'état.
Améliorer la situation économique des "citoyens ordinaires"
- Rétablir un contrôle des prix dans les secteurs du logement et de l'alimentation pour restaurer des niveaux de prix normaux par rapport aux salaires. Imposer une baisse des prix à ces deux secteurs, principaux responsables d'un appauvrissement sans précédent des citoyens ordinaires.
Pour restaurer le pouvoir d'achat, la meilleure solution est de baisser les prix, plutôt que d'augmenter les salaires et d'encourager ainsi les délocalisations et l'inflation.
- Indexer le prix des loyers et des produits de base sur les salaires.
- Interdire la spéculation boursière sur l'immobilier, les matières premières et les produits agricoles.
- Interdiction des biocarburants, pour mettre fin à l'envolée des prix agricoles.
- Déclarer "priorité nationale" non pas la sécurité routière mais la réduction radicale du nombre de chômeurs ou précaires, et réduire à zéro le nombre de SDF.
- Construction massive de logements par l'état afin de faire revenir les prix immobiliers à un niveau raisonnable (compatible avec le niveau moyen des salaires), en rétablissant un équilibre entre l'offre et la demande de logements.
- Créer un fond de garantie de l'état pour couvrir les impayés de loyer et inciter ainsi les propriétaires à louer les logements vacants, en leur permettant également d'exiger moins de garanties de la part des locataires, ces garanties étant un facteur d'exclusion dans un contexte de précarisation des emplois.
- Instituer un revenu minimum inconditionnel et une couverture-maladie universelle et sans flicage administratif en contrepartie. L'idéal serait d'instaurer ce revenu minimum au niveau mondial en le finançant par une taxe sur les transactions financières (taxe Tobin).
- Encourager l'augmentation des salaires par la limitation de 1 à 20 de l'écart entre le salaire le plus élevé et le plus bas dans une entreprise. Ainsi, les patrons seraient contraints d'augmenter le salaire de leurs salariés pour pouvoir augmenter leur propre salaire (et satisfaire leur avidité insatiable).
- Interdiction aux entreprises d'utiliser des stagiaires non-rémunérés lorsque ceux-ci effectuent un travail similaire à celui d'un salarié. Tout travail doit être rémunéré, en respectant le salaire horaire minimum prévu par la loi. En conséquence, un stage non-rémunéré ne doit être possible qu'en l'absence de charge de travail et de contraintes pour le temps de présence.
Favoriser l'emploi, l'innovation, et l'utilisation des talents
- Favoriser l'accès à la formation permanente. Créer des universités de formation permanente, ouvertes à tous et à tout âge, pour permettre l'acquisition de connaissances et de compétences tout au long de la vie.
- Simplification administrative drastique pour la création d'entreprises. Permettre la création d'entreprise en une journée et avec un seul formulaire, comme c'est le cas aux Etats-Unis.
- Dispenser totalement de charges sociales et d'impôts les nouvelles entreprises pendant leur première année d'existence, et accorder une exemption de 50% pendant la 2è année.
- Assouplir les possibilités de licenciement pour les entreprises, mais seulement en cas de difficultés et non pour délocaliser ou augmenter les profits. En contrepartie, augmenter la protection sociale en cas de licenciement (augmentation du montant et de la durée des allocations-chômage)
- Supprimer l'ensemble des contrats précaires ("CDD" et autres) et faire respecter les lois qui limitent l'utilisation de l'interim.
- Limitation en pourcentage des profits que les entreprises peuvent distribuer à leurs actionnaires, afin que ces profits soient davantage utilisés pour l'investissement. Actuellement, à cause de l'avidité croissante des actionnaires (souvent des fonds d'investissement), les entreprises consacrent une part de plus en plus réduite de leurs profits à l'investissement et la recherche.
- Orientation des subventions vers les PME plutôt que vers les grandes entreprises (qui sont les premières à délocaliser).
- Aide aux PME et aux citoyens pour la recherche et l'innovation, avec une prise en charge par l'état des frais de dépôt de brevets.
- Encourager le développement de circuits économiques alternatifs et l'économie de proximité.
Les exclus du système économique classique demeurent des producteurs-consommateurs potentiels. Or leurs besoins ne sont pas satisfaits et leur capacité de travail n'est pas utilisée. La solution est de développer un second circuit économique capable de répondre à ces besoins et donner l'occasion à chacun d'apporter ses compétences et son savoir faire à la société.
Economie
Equilibrer la mondialisation, lutter contre les délocalisations, inciter les entreprises à des comportements plus "éthiques"
- Restaurer les protections douanières, seul moyen efficace pour lutter contre les délocalisations, en instaurant des droits de douane proportionnels aux différences de conditions sociales et environnementales.
- Fiscaliser les charges sociales afin qu'elles cessent d'être un frein à l'emploi et à l'augmentation des salaires. Les charges sociales doivent être proportionnelles au chiffre d'affaire des sociétés au lieu de leur masse salariale.
- Obliger les entreprises qui délocalisent à rembourser les subventions ou les allègements de charges qu'elles ont perçues pendant les 10 années qui précèdent la délocalisation.
- Supprimer les subventions aux entreprises sans contreparties en faveur de l'emploi.
- Loi pour limiter les écarts de salaires (pour restaurer le sentiment de justice, la confiance, et la motivation des salariés). Un écart de 1 à 20 entre le salaire le plus bas et le plus élevé est un maximum. Actuellement, cet écart est de 1 à 200. (voir la liste des salaires des PDG).
Un écart de 1 à 10 serait optimal pour un bon équilibre social et pour limiter l'inflation alimentée par l'excès de richesse des riches.
- Création d'un label officiel "d'entreprise éthique" ou "d'entreprise citoyenne", que les entreprises pourraient apposer sur leurs produits ou dans leurs publicités. Le lancement du label devra être soutenu par une importante campagne de communication dans les médias, afin de rendre le label populaire, et donc déterminant pour les ventes des entreprises.
- Loi sur l'étiquetage des produits qui rendrait obligatoire la mention d'informations sociales, en mentionnant le profit réalisé par l'entreprise, les emplois créés ou supprimés durant les cinq dernières années, la part d'utilisation de main d'oeuvre sous-payée ou sans protection sociale, et l'écart entre les plus hauts salaires et les plus bas salaires dans l'entreprise.
- Réforme globale de la fiscalité des entreprises pour favoriser les activités positives et non-préjudiciables pour l'intérêt général.
Réformer l'état et assainir les finances publiques
- Assainir le budget de la Sécurité Sociale par une politique de prévention des maladies
(élimination des polluants et agents chimiques de l'alimentation industrielle, promotion d'une alimentation saine, de l'agriculture biologique et des circuits de distribution Bio).
Lutter contre les dépenses médicales inutiles voire nuisibles (prescriptions de médicaments inutiles, dangereux, ou en excès, au grand bénéfice des firmes pharmaceutiques - interventions chirurgicales abusives, séjours à l'hôpital pouvant être remplacés par une hospitalisation à domicile, etc)
- Alléger le train de vie de l'état et mettre fin à la corruption généralisée sur les marchés publics. Réduire les dépenses fastueuses ou protocolaires, le luxe des appartements de fonction, les flottes de voitures avec chauffeurs des administrations, préfectures et ministères. Supprimer les administrations et "commissions" inutiles et dont la principale fonction est de permettre aux hommes politiques de caser des "amis" au frais de l'état. Restaurer un contrôle de l'état sur l'utilité réelle des travaux publics décidés par les régions, les départements et les communes.
- Réduire le nombre de fonctionnaires (par non-remplacement des départs en retraites) en augmentant la productivité de l'administration, et simultanément, garantir le maintien des services publics. Augmenter par contre le nombre d'enseignants et le personnel hospitalier.
- Utiliser les excédents budgétaires éventuels pour réduire l'endettement de l'état.
Améliorer la situation économique des "citoyens ordinaires"
- Rétablir un contrôle des prix dans les secteurs du logement et de l'alimentation pour restaurer des niveaux de prix normaux par rapport aux salaires. Imposer une baisse des prix à ces deux secteurs, principaux responsables d'un appauvrissement sans précédent des citoyens ordinaires.
Pour restaurer le pouvoir d'achat, la meilleure solution est de baisser les prix, plutôt que d'augmenter les salaires et d'encourager ainsi les délocalisations et l'inflation.
- Indexer le prix des loyers et des produits de base sur les salaires.
- Interdire la spéculation boursière sur l'immobilier, les matières premières et les produits agricoles.
- Interdiction des biocarburants, pour mettre fin à l'envolée des prix agricoles.
- Déclarer "priorité nationale" non pas la sécurité routière mais la réduction radicale du nombre de chômeurs ou précaires, et réduire à zéro le nombre de SDF.
- Construction massive de logements par l'état afin de faire revenir les prix immobiliers à un niveau raisonnable (compatible avec le niveau moyen des salaires), en rétablissant un équilibre entre l'offre et la demande de logements.
- Créer un fond de garantie de l'état pour couvrir les impayés de loyer et inciter ainsi les propriétaires à louer les logements vacants, en leur permettant également d'exiger moins de garanties de la part des locataires, ces garanties étant un facteur d'exclusion dans un contexte de précarisation des emplois.
- Instituer un revenu minimum inconditionnel et une couverture-maladie universelle et sans flicage administratif en contrepartie. L'idéal serait d'instaurer ce revenu minimum au niveau mondial en le finançant par une taxe sur les transactions financières (taxe Tobin).
- Encourager l'augmentation des salaires par la limitation de 1 à 20 de l'écart entre le salaire le plus élevé et le plus bas dans une entreprise. Ainsi, les patrons seraient contraints d'augmenter le salaire de leurs salariés pour pouvoir augmenter leur propre salaire (et satisfaire leur avidité insatiable).
- Interdiction aux entreprises d'utiliser des stagiaires non-rémunérés lorsque ceux-ci effectuent un travail similaire à celui d'un salarié. Tout travail doit être rémunéré, en respectant le salaire horaire minimum prévu par la loi. En conséquence, un stage non-rémunéré ne doit être possible qu'en l'absence de charge de travail et de contraintes pour le temps de présence.
Favoriser l'emploi, l'innovation, et l'utilisation des talents
- Favoriser l'accès à la formation permanente. Créer des universités de formation permanente, ouvertes à tous et à tout âge, pour permettre l'acquisition de connaissances et de compétences tout au long de la vie.
- Simplification administrative drastique pour la création d'entreprises. Permettre la création d'entreprise en une journée et avec un seul formulaire, comme c'est le cas aux Etats-Unis.
- Dispenser totalement de charges sociales et d'impôts les nouvelles entreprises pendant leur première année d'existence, et accorder une exemption de 50% pendant la 2è année.
- Assouplir les possibilités de licenciement pour les entreprises, mais seulement en cas de difficultés et non pour délocaliser ou augmenter les profits. En contrepartie, augmenter la protection sociale en cas de licenciement (augmentation du montant et de la durée des allocations-chômage)
- Supprimer l'ensemble des contrats précaires ("CDD" et autres) et faire respecter les lois qui limitent l'utilisation de l'interim.
- Limitation en pourcentage des profits que les entreprises peuvent distribuer à leurs actionnaires, afin que ces profits soient davantage utilisés pour l'investissement. Actuellement, à cause de l'avidité croissante des actionnaires (souvent des fonds d'investissement), les entreprises consacrent une part de plus en plus réduite de leurs profits à l'investissement et la recherche.
- Orientation des subventions vers les PME plutôt que vers les grandes entreprises (qui sont les premières à délocaliser).
- Aide aux PME et aux citoyens pour la recherche et l'innovation, avec une prise en charge par l'état des frais de dépôt de brevets.
- Encourager le développement de circuits économiques alternatifs et l'économie de proximité.
Les exclus du système économique classique demeurent des producteurs-consommateurs potentiels. Or leurs besoins ne sont pas satisfaits et leur capacité de travail n'est pas utilisée. La solution est de développer un second circuit économique capable de répondre à ces besoins et donner l'occasion à chacun d'apporter ses compétences et son savoir faire à la société.
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