Actualités : Une dure année s’achève
[IMG]http://www.lesoird***********/articles/2008/12/31/31-12-2008.jpg[/IMG]L’année 2008 tire sa révérence. Sur une prospective plutôt négative. Sur tous les plans et au double niveau national et international. Elle aura, sur le plan politique, tiré un trait sur l’espoir, même menu, d’une éventuelle alternance au pouvoir. Le président Bouteflika s’est affranchi le 12 novembre, par l’entremise d’une conférence parlementaire, de l’obstacle que la Constitution dressait devant son désir de pérennité à la tête de l’Etat.
Rien, cependant, ne valide cette perpétuation du règne que formalisera le prochain scrutin présidentiel. Ni la performance économique, ni le bien-être social ne furent, après deux mandats consécutifs. La stratégie de relance économique s’est soldée par un échec patent, que le président a fini, au demeurant, par avouer publiquement, en servant à une auguste conférence des maires un «nous avons fait fausse route» La crise financière internationale n’est pas évidemment pour soigner les espoirs en matière économique. Elle sonne le temps des vaches maigres pour un pays qui tire sa principale recette de la commercialisation des hydrocarbures. L’année 2008 s’achève sur un pouvoir d’achat qui chute vertigineusement. Une chute qui irait assurément s’aggravant l’année qui s’ouvre. Une année 2009 qui, par ailleurs, ne s’annonce pas porteuse d’espoirs en matière de libertés publiques. L’augure est plutôt mauvais pour les entreprises partisanes et les initiatives syndicales et associatives. Le régime projeté ultra-présidentiel ne s’accommodera que des seuls courtisans et étouffera davantage les voix discordantes. Ce n’est pas de sitôt que l’élection de Barack Obama à la présidence des USA influera sur la pratique et les mœurs politiques nationales.
S. A. I.
[IMG]http://www.lesoird***********/articles/2008/12/31/31-12-2008.jpg[/IMG]L’année 2008 tire sa révérence. Sur une prospective plutôt négative. Sur tous les plans et au double niveau national et international. Elle aura, sur le plan politique, tiré un trait sur l’espoir, même menu, d’une éventuelle alternance au pouvoir. Le président Bouteflika s’est affranchi le 12 novembre, par l’entremise d’une conférence parlementaire, de l’obstacle que la Constitution dressait devant son désir de pérennité à la tête de l’Etat.
Rien, cependant, ne valide cette perpétuation du règne que formalisera le prochain scrutin présidentiel. Ni la performance économique, ni le bien-être social ne furent, après deux mandats consécutifs. La stratégie de relance économique s’est soldée par un échec patent, que le président a fini, au demeurant, par avouer publiquement, en servant à une auguste conférence des maires un «nous avons fait fausse route» La crise financière internationale n’est pas évidemment pour soigner les espoirs en matière économique. Elle sonne le temps des vaches maigres pour un pays qui tire sa principale recette de la commercialisation des hydrocarbures. L’année 2008 s’achève sur un pouvoir d’achat qui chute vertigineusement. Une chute qui irait assurément s’aggravant l’année qui s’ouvre. Une année 2009 qui, par ailleurs, ne s’annonce pas porteuse d’espoirs en matière de libertés publiques. L’augure est plutôt mauvais pour les entreprises partisanes et les initiatives syndicales et associatives. Le régime projeté ultra-présidentiel ne s’accommodera que des seuls courtisans et étouffera davantage les voix discordantes. Ce n’est pas de sitôt que l’élection de Barack Obama à la présidence des USA influera sur la pratique et les mœurs politiques nationales.
S. A. I.
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