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Une dure année s’achève

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    Actualités : Une dure année s’achève

    [IMG]http://www.lesoird***********/articles/2008/12/31/31-12-2008.jpg[/IMG]L’année 2008 tire sa révérence. Sur une prospective plutôt négative. Sur tous les plans et au double niveau national et international. Elle aura, sur le plan politique, tiré un trait sur l’espoir, même menu, d’une éventuelle alternance au pouvoir. Le président Bouteflika s’est affranchi le 12 novembre, par l’entremise d’une conférence parlementaire, de l’obstacle que la Constitution dressait devant son désir de pérennité à la tête de l’Etat.
    Rien, cependant, ne valide cette perpétuation du règne que formalisera le prochain scrutin présidentiel. Ni la performance économique, ni le bien-être social ne furent, après deux mandats consécutifs. La stratégie de relance économique s’est soldée par un échec patent, que le président a fini, au demeurant, par avouer publiquement, en servant à une auguste conférence des maires un «nous avons fait fausse route» La crise financière internationale n’est pas évidemment pour soigner les espoirs en matière économique. Elle sonne le temps des vaches maigres pour un pays qui tire sa principale recette de la commercialisation des hydrocarbures. L’année 2008 s’achève sur un pouvoir d’achat qui chute vertigineusement. Une chute qui irait assurément s’aggravant l’année qui s’ouvre. Une année 2009 qui, par ailleurs, ne s’annonce pas porteuse d’espoirs en matière de libertés publiques. L’augure est plutôt mauvais pour les entreprises partisanes et les initiatives syndicales et associatives. Le régime projeté ultra-présidentiel ne s’accommodera que des seuls courtisans et étouffera davantage les voix discordantes. Ce n’est pas de sitôt que l’élection de Barack Obama à la présidence des USA influera sur la pratique et les mœurs politiques nationales.
    S. A. I.

  • #2
    L'année 2008 est l'année noire pour la majorité des algériens, l'année 2009 sera malheuresement une copier/coller.

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    • #3
      L'année 2008 est l'année noire pour la majorité des algériens, l'année 2009 sera malheuresement une copier/coller.
      lalla b3iiiiiiiiiiiiiiid charrrrrr :22:
      Quand on ne travaillera plus les lendemains des jours de repos, la fatigue sera vaincue.

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      • #4
        Moha

        Pourquoi l'année 2008 serait plus noir que l'année 2003 ou 1993??
        Elle s'achève, et en voyant cette force qu'est le temps, certains devraient ne pas dormir ce soir.

        Bonne année 2009 n'challah la meilleure jusqu'à aujourd'hui.

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        • #5
          l’an 2008 : Recul des libertés et désarroi social

          Ce que les algériens retiendront de l’an 2008 : Recul des libertés et désarroi social

          Que retenir de cette année 2008 au chapitre de la situation des libertés dans notre pays ? Il est d’emblée regrettable de constater que la régression, sur ce plan-là aussi, est manifeste et cela concerne aussi bien les libertés individuelles que collectives. Hier encore, à l’occasion d’un rassemblement de soutien à la Palestine, qui s’est tenu à la Maison de la presse, les participants à cette action prenaient toute la mesure de la frustration de ne pouvoir sortir dans la rue pour une marche de solidarité avec la population de Ghaza persécutée. Toute manifestation de rue, on en est prévenu, est interdite depuis le 14 juin 2001. L’état d’urgence perdure depuis 16 ans. Les condamnations à des peines d’emprisonnement continuent d’accabler les journalistes.


          Dernier fait en date : la condamnation à trois mois de prison ferme prononcée récemment par le tribunal de Sidi M’hamed à l’encontre de Omar Belhouchet et Salima Tlemçani, suite à une enquête mettant en cause un guérisseur soupçonné de charlatanisme. Citons aussi le cas du journaliste Noureddine Boukraa, ex-correspondant du quotidien Echourouk à Annaba, qui a écopé d’une lourde peine d’emprisonnement pour un article sur les services de sécurité locaux. La dépénalisation du délit de presse n’est pas pour demain… Il convient de citer également les suites de l’affaire Benchicou dont le livre Journal d’un homme libre a été saisi à l’imprimerie, un acte « revendiqué » par la ministre de la Culture. Dans la foulée, des libraires ont reçu la visite de la police et ont été embarqués au commissariat au motif d’avoir diffusé l’ouvrage frappé d’imprimatur.

          Rappelons, par ailleurs, les nombreux opus interdits au dernier Salon international du livre d’Alger, faisant du SILA un festival de la censure. En somme, le pouvoir politique agit comme si les Algériens avaient besoin d’un surmoi tutorial ou d’un directeur de conscience qui leur dicterait les films qu’ils doivent voir et les livres qu’ils doivent lire et qu’ils n’avaient pas assez de discernement pour juger par eux-mêmes les œuvres et les contenus qui leurs sont proposés. Au chapitre de la liberté de culte et de conscience, le palmarès 2008 là aussi est tristement chargé, à commencer par l’affaire Habiba K., du nom de cette jeune femme de l’ouest du pays, convertie au christianisme et jugée inconsidérément par le tribunal de Tiaret pour une fumeuse histoire de prosélytisme. Ou encore ces gens de Biskra condamnés en première instance à 4 ans de prison ferme pour une présumée atteinte à la morale du Ramadhan. Même sentence prononcée à l’endroit d’ouvriers en bâtiment pris en flagrant délit de consommation de tabac avant l’adhan et condamnés par le tribunal de Bir Mourad Raïs à trois ans de prison ferme avant que la cour d’appel d’Alger ne commue le verdict en peine avec sursis. Cette vague de rigorisme qui intervient dans un contexte de durcissement des mœurs n’est pas sans rappeler les campagnes de moralisation de la vie publique qui avaient cours sous Boumediène.
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            Suite...

            Elle renvoie immanquablement à ce projet ô combien controversé de construction d’une méga mosquée surplombant la baie d’Alger et que d’aucuns ont interprété comme une pure opération populiste. Dans le même sens, signalons cette décision de fermeture de 1200 bars, qui s’impose comme une autre expression de ce rigorisme aux accents démagogiques qui rime avec islamisme. Sur le plan strictement politique, le forcing constitutionnel du 12 novembre 2008 où le Parlement votait les amendements de la Constitution autorisant M. Bouteflika à postuler pour un troisième mandat déroule le tapis rouge pour une présidence à vie au profit d’un autocrate qui n’a jamais fait mystère de sa passion du pouvoir. Faisant l’économie d’un référendum populaire dont Bouteflika redoutait sans doute quelque effet de surprise néfaste, option a été faite pour une adoption à huis clos, sans débat contradictoire et sans exégèse. En témoignent ces quatre militants du MDS arrêtés pour avoir distribué des tracts et commis des tags appelant à un débat de fond autour de la Constitution. Et maintenant, le régime s’agite pour préparer la parodie d’une élection en partant à la chasse de lièvres consentants ou plutôt de « lapins » à qui l’on va faire croire que la présidentielle d’avril prochain n’est pas jouée d’avance et qu’ils seront défaits à la régulière. En définitive, que reste-t-il dans un paysage politique aussi morose et aseptisé ? Heureusement qu’il y a le front social, enseignants en tête. Le secteur de l’éducation aura été l’un des rares à faire un peu d’animation syndicale, comme l’a montré le mouvement des enseignants contractuels, au reste sévèrement réprimé.

            Citons aussi le corps médical du secteur public, ainsi que le volontarisme d’autres syndicats autonomes comme le CNAPEST, le SNAPAP et SNAPEST qui résistent autant que le verrouillage du champ politique et social le permet. Nous nous devons également de saluer l’action du RAJ qui a marqué contre vents et marrées le vingtième anniversaire des événements d’octobre 1988 avec colloque et cérémonie à la place des Martyrs. On ne peut clore cet inventaire sans faire une fois de plus le constat du « plombage » du champ audiovisuel à l’heure de l’explosion des bouquets satellites et de Youtube. Le régime campe sur son argutie selon laquelle le peuple algérien « n’est pas mûr » pour le pluralisme des images. Sans ambition de modernisation ni projet sociétal, Bouteflika ne sera pas non plus l’homme qui débarrassera les Algériens du mépris de l’ENTV. Résultat des courses : pendant cinq autres années (au moins), on va encore ne voir que lui à tous les JT…


            Par Mustapha Benfodil
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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            • #7
              personnellement ce que je retiens c qu'on est ds la meme annèe depuis des annèes et on risques pas de reveilloner bientot

              Commentaire


              • #8
                En raison des trois premiers points, il aurait fallu intitulé l'article: "Nous les journalistes d'El Watan, ce que nous retiendront de l'an 2008." Cela aurait été plus juste et pertinent.
                Entre nous, ça lui fait quoi à l'Algérien lambda l'histoire de Tlemçani? et Le Sila, les livres censurés ( pour la plupart édition française hors de prix..)....

                L'Algérien lambda se rappellera de hausses des prix de légumes, des retards de paiements de salaire, des problèmes d'urbanisme, des accidents de la route, des greves d'enseignements, des pénuries de médicaments, du prix de la viande, de la situation de l'université.... la liste est encore si longue.

                Mais pour ce rappeler de cela: il faut sortir de sa petite maison de la presse dorée, il faut se rappeler que le monde ne s'arrete pas à alger.

                Ps: je suis vraiment désolé, mus.

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                • #9
                  L'Algérien lambda se rappellera de hausses des prix de légumes, des retards de paiements de salaire, des problèmes d'urbanisme, des accidents de la route, des greves d'enseignements, des pénuries de médicaments, du prix de la viande, de la situation de l'université.... la liste est encore si longue.
                  Peut-être que l'Algérien Lambda veut s'affranchir de l'étiquette que tu veux lui coller en le réduisant à l'expression d'un simple ......œsophage!!!
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                  • #10
                    Peut-être que l'Algérien Lambda se sent-il concerné lorsqu'on met des journalistes en prison...
                    Peut-être que l'Algérien Lambda se sent-il concerné lorsque d'une manière ou d'une autre on laisse ses enfants dans l'ignorance, quand les enfants de la nomenklatura vont étudier en Suisse ou en Angleterre...
                    Peut-être que l'Algérien Lambda se sent-il concerné quand on se moque de lui en changeant les règles du jeu constitutionnel en plein milieu du jeu...
                    Et toi????
                    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                    • #11
                      L'algérien lambda, crois moi, s'en fout royalement d'El Watan.

                      Mais bon, je te conseille de venir en Algérie et de te confronter aux problèmes plus haut évoqués par moi même et nous verrons bien à quelle position se place l'intérêt pour ces pauvres petits journalistes censurés....

                      De plus, à lambda ne se substitue à aucune ironie mais bien seulement une réalité.

                      Peut-être que l'Algérien Lambda se sent-il concerné lorsque d'une manière ou d'une autre on laisse ses enfants dans l'ignorance, quand les enfants de la nomenklatura vont étudier en Suisse ou en Angleterre...
                      Vu la situation des amphis d'université, je ne vois pas de quelle ignorance tu parles.
                      De plus avec le LMD les co-directions avec des facs étrangères est obligatoire, et ce avec bourse et aide..
                      Et puis, là ton délire c'est l'expression d'un fantasme, nombreux sont les lambda à faire des étude à l'étranger.
                      Peut-être que l'Algérien Lambda se sent-il concerné quand on se moque de lui en changeant les règles du jeu constitutionnel en plein milieu du jeu...
                      Y'a-t-il eu révolte pour cette constitution,manifestation, cri??????

                      J'entens, mis à part sur les forums et dans les journaux, El Watan le premier...


                      Il y a une réalité algérienne qui va au-delà de l'article de Mustapha.
                      Dernière modification par absent, 01 janvier 2009, 18h31.

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                      • #12
                        L'algérien lambda, crois moi, s'en fout royalement d'El Watan.
                        C'est fou la facilité avec laquelle on parle au nom de l'Algérien lambda!... C'est dire le respect et la considération qu'on a pour ses compatriotes!

                        Mais bon, je te conseille de venir en Algérie
                        L'Algérie j'y suis depuis un bon paquet d'années!...

                        Vu la situation des amphis d'université, je ne vois pas de quelle ignorance tu parles.
                        Mouais! t'as pas l'air d'y être passé dans les amphis en question!
                        De plus avec le LMD les co-directions avec des facs étrangères est obligatoire, et ce avec bourse et aide..
                        Ben voyons! suffit de demander!

                        Et puis, là ton délire c'est l'expression d'un fantasme, nombreux sont les lambda à faire des étude à l'étranger.
                        bis repetita!
                        Il y a une réalité algérienne qui va au-delà de l'article de Mustapha.
                        En effet! mais dis toi qu'elle va également au delà des limites de tes sensations!...
                        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                        • #13
                          Une dure année s’achève

                          Une dure année commence:

                          Mais bon, je te conseille de venir en Algérie
                          t'as pas l'air d'y être passé dans les amphis

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                          • #14
                            La vérité c'est qu'il n'y a pas Une et unie Algérie, mais plusieurs totalement différentes n'ayant aucun rapport les unes aux autres, ah si peut-être le sol.
                            LA vérité c'est qu contrairement à toi je ne t'ai pas attaqué dans des puériles images.

                            Et enfin, il ne s'agit pas de mes sensations, mais de la réalité.

                            Mais Maalich, le premier débat sans fond de l'année 2009.

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                            • #15
                              Il y'a des rigolos qui croient quant en critique ont devient important, d'autre en critiquant vendent plus;et tous simplement gagnent plus ;les lambda eux préférent voir ce qu'il y'a dans leurs couverts;et dans les poches
                              C'est cela oui!
                              ...et ceux qui critiquent les rigolos, sont des ...rigolos et demi! non???
                              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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