A partir de sa position de chef de bataillon, relevant de la brigade blindée dirigée par l’actuel ministre délégué à la Défense, le général major à la retraite, Abdelmalek Guenaïzia, le général également à la retraite, Maâzouzi, nous fait le récit de la participation des unités algérienne à la guerre d’Octobre 1973, où il soutient que la volonté politique a transformé une victoire militaire certaine en une cuisante défaite.
La guerre contre Israël a débuté le 6 octobre, mais les unités algérienne ne se sont ébranlées vers l’Egypte que le 10 du même mois, selon cet ex-officier supérieur de l’ANP. «Nous n’avons reçu les ordres de nous préparer qu’au début du mois d’octobre», raconte le général Maâzouzi, en précisant que ce genre d’unités lourdes exige un temps pour les préparer au mouvement.
«C’était une véritable marche historique», lance Maâzouzi, en arguant son propos par la durée de l’expédition et les difficultés rencontrées sur le terrain le long du voyage, en plus de risques des frappes aériennes de l’aviation ennemie. «Un périple qui duré 12 jours, et par voie terrestre, est énorme», nous fait remarquer cet ex-officier supérieur de l’ANP. Selon son récit, c’était l’aviation algérienne qui s’est occupée de la sécurité de cette unité en mouvement qui comptait près de 5 000 hommes avec des armes et du matériel lourd. «La responsabilité de la sécurité de cette unité blindée a échu aux autorités égyptiennes, une fois les frontières ouest de ce pays franchies», tient à préciser notre interlocuteur et d’enchaîner : «Les éléments de cette unité ont pris trois autres jours pour des raisons liées à la réparation du matériel et l’approvisionnement en carburant».
Malgré le fait que cette unité blindée soit arrivée une fois le cessez-le-feu décrété, le général Maâzouzi affirme qu’elle a bien rempli le rôle défensif que les autorités égyptiennes lui ont assigné, à savoir assister les unités égyptiennes pour barrer la route menant au Caire aux unités du Tsahal qui ont réussi à isoler la troisième armée égyptienne.
Par ailleurs, notre interlocuteur soutient encore que l’unité algérienne engagée dans les combats n’a pas subi des pertes humaines et en matériels considérables. «Les pertes ne peuvent être comparables à ceux de la guerre d’usure qui a suivi la déconfiture des armées arabes après la défaites de 1967», tient-il à souligner.
Le général à la retraite Maâzouzi, qui a activement participer aux deux guerres contre Israël, s’est longuement interrogé sur les raisons de l’échec de 1973. Pour lui, la première victoire militaire, réalisée après que les unités égyptiennes eurent franchi la ligne de Barlev s’est vite transformée en défaite par une décision politique du président Sadat qui cherchait, selon sa propre déclaration, à trouver une issue pour faire sortir l’Egypte du conflit arabo-israëlien, après un accord qu’il a scellé avec Kissinger, l’ex-ministre des Affaires étrangères américain.
Sur ce volet, Maâzouzi raconte la manière troublante dont la troisième armée égyptienne a été encerclée et isolée par les unités du Tsahal. «Le général Chazli a bien soutenu dans ses mémoires comment il a suggéré des opérations pour colmater la brèche que le Tsahal a ouvert à l’intérieur des lignes égyptiennes, ce que les autorités politiques ont refusé jusqu’à ce que la situation soit devenue insoutenable pour réagir tardivement», affirme notre interlocuteur, avant de révéler qu’une faible unité blindée du Tsahal a pénétré à l’intérieur des lignes égyptiennes. Selon Maâzouzi, il n’y avait que deux cents blindés en ligne de mire qu’«on pouvait harceler par des incursions de nuit et des embuscades, par le fait que les Egyptiens avaient l’avantage de la connaissance du terrain», soutient-il.
Le général à la retraite Maâzouzi a ensuite évoqué le cas de l’association non agréée des anciens de la guerre de 1973, en révélant que son ex-président, à savoir Kaci, a été décrié par les adhérents à qui ils ont retiré leur confiance, tout indiquant que cette association connaîtra un regain d’activité afin d’entretenir la mémoire sur les deux guerres ayant opposé les armées arabes et le Tsahal d’Israël.
La guerre contre Israël a débuté le 6 octobre, mais les unités algérienne ne se sont ébranlées vers l’Egypte que le 10 du même mois, selon cet ex-officier supérieur de l’ANP. «Nous n’avons reçu les ordres de nous préparer qu’au début du mois d’octobre», raconte le général Maâzouzi, en précisant que ce genre d’unités lourdes exige un temps pour les préparer au mouvement.
«C’était une véritable marche historique», lance Maâzouzi, en arguant son propos par la durée de l’expédition et les difficultés rencontrées sur le terrain le long du voyage, en plus de risques des frappes aériennes de l’aviation ennemie. «Un périple qui duré 12 jours, et par voie terrestre, est énorme», nous fait remarquer cet ex-officier supérieur de l’ANP. Selon son récit, c’était l’aviation algérienne qui s’est occupée de la sécurité de cette unité en mouvement qui comptait près de 5 000 hommes avec des armes et du matériel lourd. «La responsabilité de la sécurité de cette unité blindée a échu aux autorités égyptiennes, une fois les frontières ouest de ce pays franchies», tient à préciser notre interlocuteur et d’enchaîner : «Les éléments de cette unité ont pris trois autres jours pour des raisons liées à la réparation du matériel et l’approvisionnement en carburant».
Malgré le fait que cette unité blindée soit arrivée une fois le cessez-le-feu décrété, le général Maâzouzi affirme qu’elle a bien rempli le rôle défensif que les autorités égyptiennes lui ont assigné, à savoir assister les unités égyptiennes pour barrer la route menant au Caire aux unités du Tsahal qui ont réussi à isoler la troisième armée égyptienne.
Par ailleurs, notre interlocuteur soutient encore que l’unité algérienne engagée dans les combats n’a pas subi des pertes humaines et en matériels considérables. «Les pertes ne peuvent être comparables à ceux de la guerre d’usure qui a suivi la déconfiture des armées arabes après la défaites de 1967», tient-il à souligner.
Le général à la retraite Maâzouzi, qui a activement participer aux deux guerres contre Israël, s’est longuement interrogé sur les raisons de l’échec de 1973. Pour lui, la première victoire militaire, réalisée après que les unités égyptiennes eurent franchi la ligne de Barlev s’est vite transformée en défaite par une décision politique du président Sadat qui cherchait, selon sa propre déclaration, à trouver une issue pour faire sortir l’Egypte du conflit arabo-israëlien, après un accord qu’il a scellé avec Kissinger, l’ex-ministre des Affaires étrangères américain.
Sur ce volet, Maâzouzi raconte la manière troublante dont la troisième armée égyptienne a été encerclée et isolée par les unités du Tsahal. «Le général Chazli a bien soutenu dans ses mémoires comment il a suggéré des opérations pour colmater la brèche que le Tsahal a ouvert à l’intérieur des lignes égyptiennes, ce que les autorités politiques ont refusé jusqu’à ce que la situation soit devenue insoutenable pour réagir tardivement», affirme notre interlocuteur, avant de révéler qu’une faible unité blindée du Tsahal a pénétré à l’intérieur des lignes égyptiennes. Selon Maâzouzi, il n’y avait que deux cents blindés en ligne de mire qu’«on pouvait harceler par des incursions de nuit et des embuscades, par le fait que les Egyptiens avaient l’avantage de la connaissance du terrain», soutient-il.
Le général à la retraite Maâzouzi a ensuite évoqué le cas de l’association non agréée des anciens de la guerre de 1973, en révélant que son ex-président, à savoir Kaci, a été décrié par les adhérents à qui ils ont retiré leur confiance, tout indiquant que cette association connaîtra un regain d’activité afin d’entretenir la mémoire sur les deux guerres ayant opposé les armées arabes et le Tsahal d’Israël.
Trés belle action de solidarité de l'Algérie envers nos fréres egyptiens. malheureusement au pire moments qu'a connu l'Algérie elle n'a trouvée personne à ses cotés !!!
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