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Travaux publics et transports En 2008, le bout du tunnel

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  • Travaux publics et transports En 2008, le bout du tunnel

    Travaux publics et transports
    En 2008, les projets ont commencé à voir le bout du tunnel


    L'année 2008 s'avère charnière pour deux secteurs structurants, à savoir, le secteur des Travaux publics et celui des Transports. 2008 aura été celle de l'accélération des travaux de réalisation des grands projets lancés par ces deux secteurs, dont une bonne partie sera livrée au cours de 2009. En effet,
    les principaux projets des secteurs des Transports et des Travaux publics, ont enregistré des avancées considérables pour entrer dans leur phase finale en métamorphosant le visage du pays profond. A ce titre, le mégaprojet de l'autoroute Est-Ouest, dont la livraison est projetée pour début 2010 au plus tard, a enregistré en 2008 une remarquable percée qui permet d'affirmer que ce gigantesque projet sera réceptionné dans les délais prévus pour sa réalisation. Les opérations de terrassement sont achevées sur le long du tracé du projet, soit 1.216 km allant des frontières Est aux frontières Ouest du pays et plusieurs tronçons ont d'ores et déjà été livrés.
    En novembre dernier, le tronçon autoroutier Oued Djer-El Hoceinia devant assurer la jonction entre Blida et Ain Defla sur 25 km, a été ouvert à la circulation, au grand bonheur des usagers de la route, tandis que d'autres tronçons seront ouverts au fur et à mesure au cours de l'année prochaine. Lors de cette même année l'infrastructure autoroutière a atteint un taux de réalisation très avancé à savoir plus de 72%. Pour l'autoroute Est-Ouest, chantier qui a démarré en septembre 2006, elle doit être livrée au plus tard en janvier 2010. Mais l'état d'avancement des travaux présage d'une réception avant le terme. Le ministère a mis certes la pression sur les entreprises de réalisation, mais il garde un œil sur le respect des trois constantes contractuelles : la qualité, le coût et les délais. En effet, le département de M. Amar Ghoul ministre des travaux publics, a toujours mis l'accent sur le respect des normes de qualité, de sécurité des ouvrages, des panneaux de signalisation, sans oublier l'environnement, l'esthétique et, surtout, la sécurité des piétons. Après la mise en exploitation du projet, l'autoroute Est-Ouest aura créé un réservoir de compétences algériennes. Une fois achevée et totalement opérationnelle, l'autoroute sera payante. Le prix sera raisonnable et étudié et sera accessible à tout le monde. Ce sont évidemment les poids lourds qui payeront le plus puisque 85% des échanges commerciaux seront assurés par cet axe. Pour les poids légers, le prix sera symbolique.
    Le projet autoroutier Est-Ouest, d'une longueur de 1.216 Km assurera la liaison entre Annaba et Tlemcen, avec la desserte des principaux pôles en touchant directement 24 wilayas. En outre, les autres pôles de développement, situés sur la côte et dans la zone des Hauts plateaux, seront desservis par les raccordements de l'autoroute Est-Ouest au réseau principal, notamment par les pénétrantes Nord - Sud.
    L'autoroute s'étendra sur une distance de 1 216 kilomètres avec deux fois trois voies et desservira 24 des 48 wilayas du pays. De la frontière tunisienne à l'Est, à la frontière marocaine, à l'Ouest, la gigantesque infrastructure routière compte pas moins de 538 ponts, 13 tunnels et des dizaines de bretelles par lesquelles sont reliées les villes éloignées du tracé autoroutier. L'autoroute Est-Ouest, qui a bénéficié d'une enveloppe financière de plus de 800 milliards de dinars soit près de 11 milliards de dollars, demeure ainsi, le chantier phare du secteur des Travaux publics.
    Le mégaprojet aura des retombées multiples, tout d'abord il répondra à la demande de trafic et aux besoins en matière de transport, il créera environ 100 000 emplois en phase travaux, et créera et valorisera des richesses locales. L'autoroute Est-Ouest permettra d'augmenter la sécurité dans les transports et réduira le coût social induit par l'insécurité routière mais aussi d'augmenter le gain de temps pour les usagers, et réduira les coûts d'exploitation des véhicules. Et notamment, de créer un nouvel espace socio-économique rentable et attractif pour l'investissement. L'autoroute Est-Ouest est un projet rentable, c'est ce qu'a démontré l'étude économique financée par la banque mondiale qui précise aussi, que le taux de rentabilité interne atteindra les 20%.

    Une grande partie des travaux du métro d'Alger réalisée en 2008
    Un autre projet de taille arrivera à son terme en été 2009, en l'occurrence le métro d'Alger dont les travaux se sont accélérés ces dernières années, notamment au cours de 2008. Pour l'heure, le tunnel est percé de bout en bout, les voies totalement posées, les stations quasiment achevées, et les équipes sur le terrain s'attèlent à apporter les dernières retouches comme les branchements de câbles, la mise en marche des escaliers mécaniques, de la signalisation ou du système de billetterie. L'essai dynamique, avec passagers à bord, aura lieu probablement début 2009.
    Il y a quelques jours au port d'Alger, la deuxième rame de métro, sur une série de quatorze, a été livrée à l'Entreprise du Métro d'Alger (EMA). A partir de janvier 2009, le rythme de livraison des rames sera de deux unités par mois. Les quatorze rames commandées auprès du constructeur espagnol (CAF) devant être à Alger avant fin juin, et prêtes pour l'inauguration le jour "J". Sur ce projet aussi, les progrès réalisés en 2008 sont remarquables, constatent les responsables du projet rappelant qu'en janvier dernier, le creusement du tunnel n'était pas encore achevé. 2008 aura également enregistré une bonne progression des travaux sur le chantier du tramway d'Alger dont la première ligne devra être livrée en février 2010. Les travaux de réalisation de ce tramway ont atteint un taux d'avancement de 25 %. A ce rythme des travaux, l'ensemble du projet, d'un coût de 51 milliards DA, sera livré en juillet 2010, selon les dernières estimations. Dans certaines parties le taux d'avancement est de 70% tel le génie civil, tandis que 5 kilomètres de voies sont déjà posés de part et d'autre du projet, au niveau de la station de maintenance de Bordj El Kiffan et de la station des Fusillés. Les grands projets de transport d'Alger (métro, électrification ferroviaire de la banlieue et tramway), pourront assurer, une fois achevés, le transport de 170 millions de personnes par an. Il convient de mentionner que deux autres projets similaires sont en cours de réalisation à Constantine et Oran. Le secteur du rail a connu pour sa part, une développement remarquable au cours de 2008, une importante partie du programme ferroviaire étant réalisée. Ce programme porte sur un linéaire global de 9000 km, dont 3000 km ciblés par la réhabilitation, 4000 km de programmes nouveaux dont une partie importante est en cours de réalisation.
    Selon les projections établies, il s'agira de passer à des trains de 220 km/heure sur l'ensemble du réseau ferroviaire, ce qui nécessitera l'électrification de l'ensemble du réseau, soit les 9000 km, à horizon, 2013. Les travaux ont débuté depuis 2 ans. Les coûts de ce programme colossal, à savoir rail, métro, tramway, ont atteint dans le programme actuel 2005-2009 les 30 milliards de dollars, auxquels il y a lieu d'ajouter 15 milliards de dollars pour les réseaux routiers, dont le plus important est l'autoroute Est-Ouest. Au chapitre du transport aérien, l'Algérie compte 20 aéroports internationaux, 16 aéroports nationaux et 13 aéroports d'utilisation limitée, tous faisant l'objet d'actions de rénovation et de modernisation. Pour ce qui est de la navigation aérienne, il convient de signaler un important programme de modernisation des équipements de contrôle par radar à partir de deux grandes installations, l'une est réalisée au Nord du pays et la seconde sera installée à Tamanrasset, dans l'extrême Sud du pays.
    S'agissant, par ailleurs, des 11 ports algériens, 2008 a vu le début d'une opération d'octroi en concession des terminaux à conteneurs. Une première opération du genre a été conclue récemment avec la compagnie World Dubai Ports. D'autres ports feront l'objet d'opérations similaires, et de nombreux opérateurs, notamment de France, d'Espagne, de Suisse et de Hollande, ont manifesté un intérêt pour ces installations.
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

  • #2
    Tout notre argent fout le camp, au profit de sociétés étrangères.
    Pendant ce temps, pour les communs, c'est le chômage, le malvie, les rues sales, dégradées et jonchées de détritus.
    On aurait mieux fait de développer les sociétés de production et les entreprises de réalisation.
    Il nous faudra toujours recourir aux sociétés étrangères pour gérer ces grandes réalisations.

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    • #3
      Donne moi le nom d'une entreprise algerienne capable de construire le metro d'alger, l'autoroute Est-Ouest de 1300km ou des milliers de logements en 5ans?

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      • #4
        Donne moi le nom d'une entreprise algerienne capable de construire le metro d'alger, l'autoroute Est-Ouest de 1300km ou des milliers de logements en 5ans?

        Les entreprises ne viennent pas d'un coup de baguette magique. Elles se forment et se développent en quelques années.

        En 62 déjà, le pays disposait de grandes entreprises de travaux publics. Depuis, des milliers d'ingénieurs et de techniciens ont été formés, de très nombreux projets ont été réalisés, malheureusement, la mauvaise gestion politique du pays a fait que la médiocrité s'est imposée à la place de la qualité. Les compétences ont été étouffées pour permettre aux décideurs corrompus de profiter au mieux et aux dépens de l'économie nationale.

        Il suffit de constater aujourd'hui que les routes nouvelles sont de mauvaises qualité: non achevées, mauvais profils, se dégradent aussitôt. Pourtant, elles ont coûté plus cher, on y a mis en oeuvre plus de matériaux, plus d'enrobés, plus de temps. L'explication: le technicien n'a rien fait, il a fermé les yeux ou on l'a empêché de faire son travail.

        Les idées de projets autoroute est-ouest et métro d'Alger et d'Oran existent depuis la colonisation. Ils auraient pu et dû être réalisés bien avant par des moyens nationaux avec bien entendu une participation raisonnable de partenaires étrangers.

        On a attendu un demi siècle, on pouvait attendre un peu plus, car j'estime que nous avons des problèmes plus urgents.

        On devrait s'occuper en priorité de stopper la dégradation de ce qui existe en Algérie.

        La dégradation des voies et réseaux divers, qui atteind un niveau incroyable pour un pays sensé disposer d'institutions et de moyens.

        La dégradation des entreprises et sociétés de production publiques et privées ruinées à la fois par le système (monopoles, injonctions de tutelle, déséquilibres économiques et inflations, etc...) mais aussi par l'encouragement des activités non productives, telles que celles exercées par les importateurs et les concessionnaires.

        La dégradation des mentalités, les jeunes préfèrent fuir leur pays plutôt que d'y trouver du travail.

        La dégradation des services publics, on n'en parle qu'en termes d'incompétence, de bureaucratie et de corruption.

        La dégradation de l'activité politique, puisque le pays n'arrive même pas à proposer un successeur à l'actuel président, pourtant vieux et usé.:22:

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