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L'UNPEF soutient une enseignante ayant causé la mort d'une collégienne

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  • #16
    Il faut savoir raison garder, Nous parlons là d'une enseignante très probablement mère de famille et qui, après la malheureuse fillette, est sans doute la plus touchée par cette catastrophe!...
    Un accident peut arriver à tout un chacun. Elle n'a certainement pas voulu donner la mort à cette élève. De plus, attendons que le rapport d'autopsie soit délivré. Quatre coups même violents n'amènent pas une hémorragie causant la mort chez une personne saine de corps.
    Merci de lui laisser le bénéfice du doute et de ne pas la condamner d'emblée!..
    Salut Hben,
    Je ne sais que penser de ton intervention...
    J'ai fait ma carrière en partie dans l'enseignement... mais à former des professeurs: Et en 1998 j'ai soumis à l'Algérie un projet de réforme du système qui malheureusement n'a pas eu de suite ... pour des raisons que je mets de côté ...
    Tu ne dois pas ignorer que malheureusement une bonne partie du personnel enseignant algérien vit au quotidient une vie de frustration sans borne... et souvent c'est la dérive qui fait qu'un enseignant ramène tous ses problèmes à l'école!
    Je ne le sais que trop car j'avais deux frères dans la même situation... et ils ont été assez sages pour abandonner la profession!
    J'ajoute qu'il est vrai que les élèves ne sont point des anges ... et que les pauvres parents, pour beaucoup... sont impuissants ... devant des enfants que souvent ils ne peuvent contrôler.

    Personnellement j'ai vécu la période où nos instituteurs étaient de véritables brutes qui croyaient que les coups aider à faire entrer la science dans le cr^ne de ces pauvres jeunes.

    J'en suis l'exemple vivant: Un coup mal placé alors que j'avais à peine 10 ans... et un nez cassé... et 2 semaines à l'hopital: Et j'en porte encore les séquelles!

    Non à la violence dans les écoles, assez, c'est assez: L'école doit être un lieu où on instruit, où on apprend aux enfants de vivre ensemble... et surtout un enseignant devrait avoir le rôle d'un Modèle à suivre... et non un bourreau!

    J'estime que les enseignants ne doivent pas avoir le droit de lever la main sur un enfant... et criminaliser un geste du genre!
    Le temps de la barbarie n'est pas encore révolu dans la tête de certains: Il est temps qu'on y pense!
    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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    • #17
      les enseignants venus soutenir la professeure ont déclaré que cette accusation “est un acte gravissime, en comparaison avec le fait que les élèves qui agressent régulièrement leurs enseignants ne sont jamais poursuivis en justice”.
      Ah OK ! normal. Oeil pour oeil, dent pour dent !
      Guerre de tranchées entre élèves et enseignants jusqu'au cessez-le-feu.

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      • #18
        Ah OK ! normal. Oeil pour oeil, dent pour dent !
        Guerre de tranchées entre élèves et enseignants jusqu'au cessez-le-feu.
        zaama des enseignants !

        J'estime que les enseignants ne doivent pas avoir le droit de lever la main sur un enfant... et criminaliser un geste du genre!
        Je suis d'accord avec toi...
        Les enseignants doivent prêcher par l'exemple.

        ceci dit, attendons le procès. Les journalistes nous ont trop habitué à toutes les desinformations...

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        • #19
          Tu ne dois pas ignorer que malheureusement une bonne partie du personnel enseignant algérien vit au quotidient une vie de frustration sans borne... et souvent c'est la dérive qui fait qu'un enseignant ramène tous ses problèmes à l'école!
          Hello Avucic!
          Non, je ne l'ignore pas puisque j'y suis (jusqu'au cou suis je tenté de dire...) Mais je n'ai pas beaucoup aimé la tournure que prenait le topic... Tout le monde trouvait bon de hurler avec les loups.

          Pour ma part, je me dis que les choses auraient pu tourner autrement... Que la malheureuse fillette aurait pu rentrer chez elle tranquillement et envisager de vivre toute une vie plutôt que de se retrouver à la morgue, que la non moins malheureuse enseignante aurait pu rentrer chez elle tranquillement après une dure journée de labeur plutôt que de briser sa vie et celle de sa famille,
          Les chose auraient pu... Mais voilà, le destin en a voulu autrement!
          Est ce trop demander, un peu de compassion?...
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #20
            envoyer sont enfant a l'École en algerie , c'est signer son arrêt de mort

            Faut quand'même pas exagérer! Nos enfants vont aux écoles, nous voyons ce qui se passe, et fort heureusement, on n'en est pas là...

            Je suis bien d'accord avec avucic, bachi et tous ceux qui pensent qu'on ne doit plus tolérer la violence dans les écoles. Les CBV qui entraînent la mort sont punis d'emprisonnement, et le fait qu'il s'agit d'une enseignante est une circonstance aggravante.

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            • #21
              Benbouzid disculpe l’enseignante

              Les conclusions de l’autopsie ont démontré que la défunte, «épileptique», souffrait d’une maladie respiratoire dont les complications ont entraîné la mort.
              «L’enseignante est complètement hors de cause.» C’est ainsi que le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a conclu l’affaire de l’élève décédée dans le CEM «Front de libération» à Annaba après avoir reçu une correction infligée par son enseignante. «L’enquête a révélé que la fille est morte pour d’autres causes (...) elle a été signalée comme une personne épileptique, et elle n’était pas bien prise en charge car elle se trouvait dans une situation assez délicate», a-t-il ajouté, en marge de la visite qu’il a effectué au niveau de l’école privée «El Macir», disculpant, ainsi, l’enseignante une fois pour toutes.
              Les faits remontent au 17 janvier dernier, lorsque après avoir reçu «une correction» infligée par son professeur, la jeune Marwa, 12 ans, a perdu connaissance.
              Evacuée dans la cour de l’établissement, cette dernière rendit l’âme quelques minutes plus tard, sous les yeux de ses camarades et professeurs. La mise en cause a été placée sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur auprès du tribunal de Annaba, pour coups et blessures involontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner. Les conclusions de l’autopsie pratiquée sur instruction du parquet au lendemain de cette mort brutale, ont démontré que la défunte, «épileptique» souffrait d’une maladie respiratoire, dont les complications ont entraîné la mort. Ce qui met fin à toute poursuite judiciaire à l’encontre de l’enseignante initialement mise en cause. «La fille souffrait d’épilepsie, et était issue d’un environnement familial particulièrement délicat», a ajouté le ministre pour expliquer cette tragique disparition.
              Pour rappel également, quelques jours avant ce «blanchiment total» du professeur, les enseignants et personnels administratifs du secteur de l’éducation au niveau local ont rendu public un communiqué, dans lequel ils ont déploré le fait que le dossier médical de la défunte n’ait pas été communiqué aux responsables du CEM, renvoyant ainsi la balle dans le camp des parents. Pourtant, chaque établissement scolaire ou presque est doté d’une Unité de dépistage scolaire (UDS) chargée du suivi de l’état de santé des élèves, du dépistage de maladies ainsi que de la prise en charge en milieu scolaire, sans parler des unités mobiles.
              A la lumière de ces faits, plusieurs questions subsistent, à savoir s’agit-il d’une défaillance dans le système sanitaire scolaire actuel? ou encore aurait-on pu éviter ce drame?
              Par ailleurs, et revenant sur l’affaire des cinq lycéens accusés d’avoir «porté atteinte à l’emblème national», le ministre a indiqué qu’il avait diligenté une commission d’enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire. Et d’affirmer qu’il ne fera preuve d’aucune indulgence envers ces derniers si leur culpabilité est confirmée.
              Il a déclaré dans ce sens: «Je ne peux pas concevoir qu’un adolescent puisse souiller l’emblème national (...), si on lésine sur de tels actes, alors nous allons aboutir à d’autres dépassements.»
              Yasmine ZOUAGHI
              l'expression
              عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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              • #22
                elle était épileptique ? oui et alors ?
                si elle ne l'avait pas frappé elle ne serait pas morte
                le dossier n'était pas en possession de l'établissement ? et bien il avait qu'à faire leur travail et le réclamer

                ce sont "SES" coups qui ont provoqués la mort de cette élève et le blanchiement total est écoeurant.
                autrement dit, continuez à frapper les élèves, à passer vos nerfs dessus, avec un peu de chance, si ils sont malades, vous ne risquez rien. BRAVO

                ha par contre, des jeunes qui ont souillé le drapeau national, ça c'est extrèmenent grave, plus grave que la mort d'une élève.

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                • #23
                  Depuis quand un ministre de l'éducation se substitue au juge dans une affaire de meurtre?
                  qu'est-ce qu'on entend par "coups et blessures involontaires"?

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                  • #24
                    qu'est-ce qu'on entend par "coups et blessures involontaires"?
                    C'est effectivement bizarre, illogique, des coups involontaire .. en plus c'est même pas un coup mais des coups.
                    Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

                    Vive Tayri, Vive JSK

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                    • #25
                      La violence scolaire n’est pas le produit de l’école», a déclaré, jeudi dernir, Boubekeur Benbouzid, ministre de l’Educa-tion nationale, lors de son passage à la Radio nationale. Le ministre voit cette violence sous un autre angle et considère que cette dernière est «la victime de la violence». Selon l’invité de la Chaîne III, l’école ne fonctionne pas en dehors de la société. Elle «vit» dedans. «L’école est victime de cette violence, parce qu’elle n’est pas un lieu clos dans la société», c’est pour cela qu’elle peut être influencée par l’extérieur. Pourtant «à l’école, on éduque, on apprend aux élèves les bons préceptes».
                      Au sujet de l’élève morte dans un établissement scolaire à Annaba, le ministre a expliqué, que, selon le dossier qui se trouve à son niveau, «il n’y avait pas de châtiment corporel contre cette fille», ajoutant que la justice s’est auto-saisie en ouvrant une enquête et n’a pas encore rendu ses conclusions. M.Benbouzid a affirmé cependant que l’enseignante incriminée «n’a pas été la cause directe de la mort de la fille» et que la famille avait sa part de responsabilité dans cette affaire, dans la mesure où, a-t-il expliqué que cette enfant est épileptique et «elle a été totalement délaissée par ses parents divorcés». Malheureusement l’élève est morte.
                      Pour ce qui est de la violence exercée par des enseignants, le ministre a rappelé que l’interdiction de la violence à l’école est basée sur des textes réglementaires. «Les dispositions réglementaires et législatives sont là pour sanctionner tout dépassement: les insultes, les châtiments corporels, les brimades, les humiliations et ces textes peuvent aller jusqu’aux poursuites judiciaires.»
                      Afin d’éviter tout autre éventuel dérapage et pour éradiquer la violence, le ministère de l’Education nationale compte «organiser des séminaires, des conférences avec le concours de associations de parents d’élèves et du mouvement associatif, et introduire, dans les programmes, des leçons sur les droits de l’enfant et les droits de l’homme», a affirmé M.Ben-bouzid. Dans ce contexte, il a annoncé pour cette année, l’obligation pour tous les établissements scolaires d’avoir une organisation de parents d’élèves. «Cette organisation de parents d’élèves doit faire partie de l’organisation de l’établissement, de la famille éducative pour qu’elle soit cogestionnaire administrative et pédagogique et nous servir, par conséquent, à contrer cette violence», a-t-il souligné.
                      Au sujet de l’encadrement, M.Benbouzid s’est vanté de la compétence de l’enseignant algérien, regrettant cependant son manque de formation académique. «65% des enseignants dans le primaire n’étaient pas titulaires du BAC, ils ont été recrutés dans des circonstances particulières», a-t-il indiqué. Il a précisé également que 13.000 d’entre eux suivent actuellement des cours du soir, dans le cadre du programme de formation mis sur pied en leur faveur.
                      Que fera le recyclage de quelques jours pour ceux qui ont plus de 20 ans d’exercice? Abbas AÏT HAMLAT............................l'expression
                      عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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                      • #26
                        Tout commence, selon les déclarations de ses camarades, au moment où B. F, professeur d’arabe à Annaba, constate que Maroua chahutait. Très en colère. Elle administra à la collégienne des coups de bâton sur les doigts. Maroua, n’en supportant pas la violence ni la douleur a aussitôt perdu connaissance.
                        Evacuée en urgence dans la cour de l’enceinte scolaire, la collégienne présente un cas d’hémorragie nasale, ensuite des oreilles puis de la bouche, avant de rendre l’âme sous le regard ahuris de ses camarades, des professeurs et de l’administration de l’institution scolaire, qui a alerté les secours.
                        Depuis quand des coups de baguette sur les doigts causent la mort et une hémorragie nasale et je sais pas quoi ? Au pire des cas, elle aurait eu des bleus (causés par l'endommagement d'une partie des vaisseaux sanguins) ou une fracture mais JAMAIS la mort.


                        Le syndicat a raison de défendre l'enseignante, si elle est morte c'est à cause d'une maladie et non de quelques coups de règle sur les doigts.


                        Mais cela ne justifie pas non plus la cruauté gratuite et barbare de notre corps enseignant, je ne sais pas d'où elle ce que leur vient cette sauvagerie inouïe sur de pauvres gosses.

                        Vive la Russie !

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