Les barrages font le plein
L’Algérie est-elle définitivement à l’abri d’une pénurie d’eau ? Les dernières précipitations sur l’ensemble du territoire national incitent, cette année, à l’optimisme. Le taux de remplissage des barrages est tellement élevé que le pays résisterait sans «trop de vagues» à une sécheresse de deux ans.
Les barrages n’ont jamais été aussi pleins depuis 30 ans. Le taux de remplissage des 60 barrages dans les différentes régions a atteint 59,69 %, a indiqué le ministre des Ressources en eau.
M. Abdelmalek Sellal a affiché sa satisfaction quant au niveau des ressources hydriques dont dispose désormais notre pays.
Il y a, selon lui, suffisamment de ressources pour assurer l’alimentation en eau potable durant cet été et l’été prochain. « C’est la première fois depuis 30 ans que nous enregistrons un tel résultat.
Tous les indicateurs sont positifs», a expliqué le ministre, qui ajoute que même la région de l’ouest, qui souffrait d’une pénurie depuis des années, ne verra plus des crises aussi aiguës.
Pour cette région, le taux de remplissage est de 74 %, un taux jamais atteint. Le barrage de Beni Handel qui n’a fait son plein qu’en 1962, vient d’être rempli à 100 % et a même débordé à deux reprises» , selon le ministre.
Le responsable a tenu à rassurer l’ensemble de la population et particulièrement celle de l’ouest. Pour les villes d’Oran et de Mostaganem, elles seront enfin alimentées d’ici a l’été prochain depuis le MAO qui connaît un léger retard à cause de quelques glissements de terrain.
Intervenant sur les ondes de la radio Chaîne I lors de son passage à l’émission Tahawoulat, M. Sellal ne promet toutefois pas de l’eau 24h/24, mais une distribution régulière.
Il n’y a que la wilaya d’Alger qui verra en principe, à la fin de cette année, de l’eau tout au long de la journée.
M. Sellal promet par contre de prendre en charge les différentes préoccupations des citoyens, notamment dans les villages et les villes lointaines.
« Notre priorité est de mettre de l’ordre dans les réseaux d’alimentation en eau potable (AEP). Une bonne gestion nous manquait depuis des années» , affirme-t-il.
Cette amélioration de l’AEP ne sera pas mise à profit par les pouvoirs publics pour réviser à la hausse le prix de l’eau, dira-t-il. « Ce n’est nullement à l’ordre du jour, même si le programme d’électricité se pose toujours» , a déclaré le ministre, et de rappeler que même si augmentation il y aura, les consommateurs domestiques ne seront jamais touchés.
Le ministre ne s’est pas montré tendre envers les mauvais payeurs, dont le nombre avoisinerait le quart des abonnés, ni même envers ceux qui réclament l’effacement des dettes. « Nous sommes loin du prix réel de l’eau» , répond-il.
A noter également que M. Abdelmalek Sellal n’écarte pas la possibilité d’accorder la gestion de l’eau à d’autres sociétés étrangères, à l’instar de ce qui s’est fait pour Alger, Oran, Annaba et Constantine.
« La décision n’est pas encore prise, mais si nous constatons, affirme-t-il, une réussite dans ces grandes villes, nous élargirons le système de gestion déléguée à d’autres wilayas» , conclut-il.
Le Jeune Indépendant
L’Algérie est-elle définitivement à l’abri d’une pénurie d’eau ? Les dernières précipitations sur l’ensemble du territoire national incitent, cette année, à l’optimisme. Le taux de remplissage des barrages est tellement élevé que le pays résisterait sans «trop de vagues» à une sécheresse de deux ans.
Les barrages n’ont jamais été aussi pleins depuis 30 ans. Le taux de remplissage des 60 barrages dans les différentes régions a atteint 59,69 %, a indiqué le ministre des Ressources en eau.
M. Abdelmalek Sellal a affiché sa satisfaction quant au niveau des ressources hydriques dont dispose désormais notre pays.
Il y a, selon lui, suffisamment de ressources pour assurer l’alimentation en eau potable durant cet été et l’été prochain. « C’est la première fois depuis 30 ans que nous enregistrons un tel résultat.
Tous les indicateurs sont positifs», a expliqué le ministre, qui ajoute que même la région de l’ouest, qui souffrait d’une pénurie depuis des années, ne verra plus des crises aussi aiguës.
Pour cette région, le taux de remplissage est de 74 %, un taux jamais atteint. Le barrage de Beni Handel qui n’a fait son plein qu’en 1962, vient d’être rempli à 100 % et a même débordé à deux reprises» , selon le ministre.
Le responsable a tenu à rassurer l’ensemble de la population et particulièrement celle de l’ouest. Pour les villes d’Oran et de Mostaganem, elles seront enfin alimentées d’ici a l’été prochain depuis le MAO qui connaît un léger retard à cause de quelques glissements de terrain.
Intervenant sur les ondes de la radio Chaîne I lors de son passage à l’émission Tahawoulat, M. Sellal ne promet toutefois pas de l’eau 24h/24, mais une distribution régulière.
Il n’y a que la wilaya d’Alger qui verra en principe, à la fin de cette année, de l’eau tout au long de la journée.
M. Sellal promet par contre de prendre en charge les différentes préoccupations des citoyens, notamment dans les villages et les villes lointaines.
« Notre priorité est de mettre de l’ordre dans les réseaux d’alimentation en eau potable (AEP). Une bonne gestion nous manquait depuis des années» , affirme-t-il.
Cette amélioration de l’AEP ne sera pas mise à profit par les pouvoirs publics pour réviser à la hausse le prix de l’eau, dira-t-il. « Ce n’est nullement à l’ordre du jour, même si le programme d’électricité se pose toujours» , a déclaré le ministre, et de rappeler que même si augmentation il y aura, les consommateurs domestiques ne seront jamais touchés.
Le ministre ne s’est pas montré tendre envers les mauvais payeurs, dont le nombre avoisinerait le quart des abonnés, ni même envers ceux qui réclament l’effacement des dettes. « Nous sommes loin du prix réel de l’eau» , répond-il.
A noter également que M. Abdelmalek Sellal n’écarte pas la possibilité d’accorder la gestion de l’eau à d’autres sociétés étrangères, à l’instar de ce qui s’est fait pour Alger, Oran, Annaba et Constantine.
« La décision n’est pas encore prise, mais si nous constatons, affirme-t-il, une réussite dans ces grandes villes, nous élargirons le système de gestion déléguée à d’autres wilayas» , conclut-il.
Le Jeune Indépendant
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