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En prévision du Maoulid Ennabaoui Les produits pyrotechniques envahissent les marchés

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  • En prévision du Maoulid Ennabaoui Les produits pyrotechniques envahissent les marchés

    Explosifs, détonateurs, feux d’artifice, TNT, bombes fumigènes, pétards, grenades, «Chitana», «big Chitana», feux de Bengale, fusée éclairante, «Zerbout», bombe, double bombe, bombe puante… Ce sont là quelques appellations de produits pyrotechniques «made in China» qui se vendent depuis quelques jours le long de la rue Amar El Qama (Basse Casbah).

    Les étals sont bien achalandés avec même «des produits nouveaux cette année», fait savoir un jeune vendeur. A un mois du Mawlid Ennabaoui, les vendeurs les proposent à des prix vertigineux. Au détail ou en gros, le consommateur est «libre» d’opter pour tel ou tel achat.

    De 50 dinars à 2600DA voire 3000 DA le produit, selon le calibre et la quantité, le client a l’embarras du choix. Une tradition qui fait partir en fumée des millions de dinars, voire des milliards en quelques jours. Mais cette année les quantités de produits pyrotechniques sont moins importantes que l’année dernière.

    «Parce qu’il ya moins de marchandise», a-t-on appris de la bouche des vendeurs occasionnels habitués à investir les places marchandes pour les dédier uniquement aux pétards. Et ces marchands sont là, imperturbables dans cette rue commerçante d’Alger. Mais pour le moment, les clients se font encore rares.

    UN INVESTISSEMENT SÛR

    N’empêche, les revendeurs disent avoir investi beaucoup d’argent dans ce commerce. A l’instar de ce jeune qui avoue avoir acheté pour 500 millions de centimes de produits. Sûr d’écouler sa marchandise, il n’a pas hésité à vendre son véhicule.

    «J’ai vendu ma «Golf» pour m’approvisionner. Je n’ai pas encore ouvert les cartons mais au niveau du port où j’ai acheté la marchandise on m’a dit qu’il y a beaucoup de produits nouveaux», indique notre interlocuteur.

    Il dit préférer attendre encore quinze jours pour commencer à vendre parce qu’il y’a une mévente actuellement. «Les gens n’achètent pas maintenant parce que les prix proposés sont trop élevés», dit-il.

    Plus loin, un autre vendeur propose un choix tout aussi varié. Il affirme s’approvisionner depuis Sétif chez un fournisseur qui ramène les produits de Bejaïa, selon lui.

    Mais pour la gendarmerie nationale qui procède régulièrement à des saisies de pétards à longueur d’année, cette marchandise provient de la contrebande. «Il est évident que ces pétards ne passent pas par les postes frontaliers terrestres ou marins réglementaires», affirme le commandant Kerroud.

    «Dans ce commerce informel, toutes les pistes sont probables», ajoute-t-il. Et cela se traduit par des saisies un peu partout sur le territoire national.

    «Le trafic des produits pyrotechniques s’opère dans presque toutes les régions du pays : Bordj Bou Arreridj, Mila, Constantine, M’sila, Oum El Bouaghi, Batna, Ain Defla, Biskra, Sidi Bel Abbès, Bejaïa, Sétif, Skikda... », énumère l’officier supérieur. En 2008, la gendarmerie a saisi 4 785 123 pétards au total.

    La majorité de ces prises a eu lieu lors de contrôles par les barrages de la gendarmerie.

    Et tous les moyens de transports sont utilisés : autocars, taxis et véhicules de tourisme.

    Ainsi, le 6 février dernier, les gendarmes de la brigade de Ain-Ediss (wilaya de M’sila) ont interpellé deux personnes à bord d’un autocar en possession de 20 468 pétards.

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