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Douze algériens qui séjournaient au pénitencier Jadida dans la capitale Tripoli ont été relâchés jeudi par les autorités libyennes. Ils ont été raccompagnés au poste frontalier Debdeb près d’Oued Souf en vue d’être conduits dans leurs wilayas respectives.
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- Il s’agit de détenus qui étaient poursuivis en justice pour des délits mineurs, tels le séjour illégal sur le territoire libyen ou l’exercice non autorisé d’activités commerciales. La plupart d’entre eux ont déjà purgé la moitié de leurs peines et ont tous bénéficié de la grâce présidentielle décidée il y a trois mois par le dirigeant libyen Mouammar El Kadhafi mais qui n’a été exécutée que jeudi.
- Toutefois, seulement douze prisonniers ont été relaxés au lieu des dix-sept concernés, pour des raisons qui restent inconnues.
- Par ailleurs, le destin de 62 détenus algériens au pénitencier de Jadida demeure en suspens en dépit des démarches effectuées par les représentants de leurs familles auprès des autorités libyennes. Les promesses faites par la fille et le fils d’El-Kadhafi qui préside une fondation d’œuvres caritatives pour étudier la question sont restées lettre morte.
- Les familles de ces 62 détenus que la Libye garde dans ses geôles ont appelé à la nécessité de libérer les libyens emprisonnés en Algérie pour, dans la plupart des cas, des affaires liées au terrorisme. Elles ont récemment pris attache également avec des parlementaires et des avocats qui adresseront prochainement une lettre au président Bouteflika afin d’examiner ce dossier en souffrance. Certains des détenus algériens en Libye ont été condamnés à la prison à perpétuité alors que cette peine ne correspond pas au degré de gravité des infractions.
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