Le premier ministre Ahmed Ouyahia a décidé de verser les salaires impayés de 21.288 travailleurs du secteur public. L'annonce a été faite samedi par le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmajid Sidi Said. Dimanche, à midi, aucun détail n'était encore disponible concernant les entreprises concernées par cette opération. UGTA, qui a accueilli avec satisfaction cette décision, attend toujours la liste des travailleurs concernés.
L'engagement du premier ministre Ahmed Ouyahia de régler la question des salaires impayées de plus de 21.000 travailleurs du secteur public dont les entreprises ont quasiment cessé leurs activités intervient à moins de deux mois de la présidentielle du 9 avril et dans un contexte social tendu.
Le retard pris dans le règlement de cette question sociale, qui affecte des dizaines de milliers de personnes, ne s'explique pas économiquement. Le gouvernement dispose depuis des années des ressources financières nécessaires pour règler les salaires impayées des travailleurs du secteur public, victimes de sa politique de privatisation approximative. La restructuration du secteur public a mis à genoux des centaines d'entreprises publiques dont les travailleurs se sont retrouvés à la rue, sans aune prise en charge de la part de l'Etat.
L'engagement du premier ministre Ahmed Ouyahia de régler la question des salaires impayées de plus de 21.000 travailleurs du secteur public dont les entreprises ont quasiment cessé leurs activités intervient à moins de deux mois de la présidentielle du 9 avril et dans un contexte social tendu.
Le retard pris dans le règlement de cette question sociale, qui affecte des dizaines de milliers de personnes, ne s'explique pas économiquement. Le gouvernement dispose depuis des années des ressources financières nécessaires pour règler les salaires impayées des travailleurs du secteur public, victimes de sa politique de privatisation approximative. La restructuration du secteur public a mis à genoux des centaines d'entreprises publiques dont les travailleurs se sont retrouvés à la rue, sans aune prise en charge de la part de l'Etat.
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