J’ai lu cet article ce matin, et je l’ai trouvé d’une stupidité déconcertante.
Pour remettre les pendules à l’heure, il faut savoir que le journal « l’intelligent » qui porterait mieux le nom « l’idiot », surtout en l’occurrence, a toujours soutenu le clan du président bouteflika.
Je trouve déjà inadmissible de justifier un plébiscite en suggérant d’imaginer la situation où un éventuel bourrage des urnes aurait été exécuté, et en chiffrant l’ampleur de la fraude à trois millions de vote !. C’est incroyable de vouloir faire accepter l’inacceptable par de l’arithmétique pour dire que finalement c’était du tout cuit quel que soit le chiffre de la fraude.
Alors que quand bien même on oserait toucher à une seule voix, cela justifierait de s’insurger dans le cadre d'une réelle campagne électorale démocratique !
Voyez donc que tous les moyens sont bons pour faire avaler le score mirobolant.
On nous soumet l’idée que de toute façon, c’était gagné d’avance, on ne discute pas, on acquiesce et on se la ferme.
Même en admettant que « près de trois millions de bulletins supplémentaires ont servi à bourrer les urnes », comme le clament les partisans de Benflis, Sadi et Djaballah, Bouteflika aurait recueilli plus de cinq millions de suffrages, au lieu des huit comptabilisés.
Mais cet article n’en finit pas d’aligner les absurdités et de balancer des perles !, comme cette thèse de vote sanction qui suggèrerait que les algériens sont stupides et braqués aussitôt que les candidats ou les médias se mettent à critiquer le président sortant qui avait pourtant ô combien de raisons d’être critiqué d’abuser de son statut de président pour les besoins de sa propagande.
Juger plutôt de l'absurdité de cette phrase :
Il est d'ailleurs permis de se demander si la fréquence et la virulence des attaques dont le chef de l'État a été l'objet dans la presse écrite n'ont pas joué, au bout du compte, en sa faveur.
Et cette phrase m'a littéralement scotchée :
La gestion des deux catastrophes qui ont frappé l'Algérie (inondation de 2001, tremblement de terre de 2003) leur a en outre démontré que le gouvernement « bossait ». Le « ticket » Bouteflika-Ouyahia fonctionne, alors pourquoi en changer ?
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