11,5 millions de litres d’huile d’olive produits cette année
La wilaya de Tizi-Ouzou a enregistré cette année une production oléicole record estimée à 11,5 millions de litres d’huile d’olive. La direction de l’agriculture de la wilaya prévoit une production totale de 12 millions de litres à la fin de la récolte.
Il reste encore une surface de près de mille hectare à cueillir. La capitale du Djudjura dispose, en fait, d’une surface de 27 400 hectare d’oliviers. Jusqu’ici, sur une superficie de 26 500 hectares, l’on n’a récolté que 735 000 quintaux d’olives dont seulement 633 700 quintaux ont été triturés. Beaucoup reste donc encore à faire pour les 416 huileries en activité à Tizi-Ouzou qui ont vraiment du pain sur la planche.
Ce fut d’ailleurs le cas pour ces dernières depuis le début de la saison oléicole. Ces huileries ont dû certainement mettre les bouchées doubles pour triturer ces quantités considérable, d’olives. Des quantités jamais égalées, du moins durant ces quelques dernières années. En tout cas, la production oléicole de cette saison dépasse et de très loin celle enregistrée l’année écoulée où la wilaya a obtenu une production de 4 millions de litres. Un petit calcul nous permettra de déduire que la production a tout simplement triplé par rapport à la récolte de 2007/2008. Paradoxalement, le prix d’huile n’a pas connu une baisse sensible, cela quand une baisse il y a, car dans plusieurs localités de la wilaya, l’huile se vend toujours à 400 DA/ le litre. Le prix le moins élevé pratiqué actuellement est de 300 DA/l. Le moins que l’on puisse dire en somme, c’est que l’abondance du produit n’a pas influé sensiblement sur le coût de ce liquide. Le directeur de l’agriculture de la wilaya, Redjem Khoudja Youcef que nous avons rencontré hier, explique “ce phénomène” par la demande qui n’a pas été satisfaite jusque-là. Cette forte demande a été accumulée durant l’année dernière. Aussi, nombre de citoyens veulent se procurer l’huile pour la stocker. Il est à relever également que l’huile d’olive n’est pas exposée en quantité considérable pour la vente. Les huileries qui se spécialisent dans la vente ne sont pas aussi approvisionnées comme ce fut le cas dans un passé recent.
C’est qu’une nouvelle culture dans la pratique est née. En effet, si auparavant les citoyens honoraient le coût de la prestation des huileries relative à la trituration de leurs olives par des quantités d’huile qu’ils leur laissaient en contrepartie de cette prestation, ce n’est plus le cas cette année, puisque ces mêmes citoyens préfèrent payer avec de l’argent les huilerie et récupérer toute leur production d’huile qu’ils gardent ensuite “ jalousement” chez eux. Il y a donc rarification de l’huile d’olive sur le marché.
Pour le premier responsable de l’agriculture de la wilaya de Tizi-Ouzou, l’essentiel c’est de garder cette cadence de production pour les années à venir.
Puisqu’on parle d’avenir, on signalera que la direction du secteur à prévu à l’horizon 2014 une production de 561 000 quintaux d’olives, soit un peu plus de 2 000 quintaux de moins par rapport à la production de cette année ! Pour cette même saison 2008 /2009, l’on n’en a prévu en fait sur les contrats de performance que la production de 390 000 quintaux, cela pour dire que la production de cette année a été tout simplement exceptionnelle et inattendue, en tout cas loin des prévisions. Mais de là à dire que Tizi-Ouzou ne peut pas aller au-delà de cette production “phénoménale”, c’est vraiment aller vite en besogne. Tizi-Ouzou dispose d’un assez riche patrimoine oléicole et des capacités, pour produire plus ou pour le moins maintenir “ce record” réalisé cette saison. Le directeur de l’agriculture a parlé également de l’engouement populaire pour la culture oléicole qui va en grandissant. Pour lui, cet engouement est pour beaucoup dans la réalisation réussie par la wilaya en matière oléicole cette année.
La Dépeche de Kabylie
La wilaya de Tizi-Ouzou a enregistré cette année une production oléicole record estimée à 11,5 millions de litres d’huile d’olive. La direction de l’agriculture de la wilaya prévoit une production totale de 12 millions de litres à la fin de la récolte.
Il reste encore une surface de près de mille hectare à cueillir. La capitale du Djudjura dispose, en fait, d’une surface de 27 400 hectare d’oliviers. Jusqu’ici, sur une superficie de 26 500 hectares, l’on n’a récolté que 735 000 quintaux d’olives dont seulement 633 700 quintaux ont été triturés. Beaucoup reste donc encore à faire pour les 416 huileries en activité à Tizi-Ouzou qui ont vraiment du pain sur la planche.
Ce fut d’ailleurs le cas pour ces dernières depuis le début de la saison oléicole. Ces huileries ont dû certainement mettre les bouchées doubles pour triturer ces quantités considérable, d’olives. Des quantités jamais égalées, du moins durant ces quelques dernières années. En tout cas, la production oléicole de cette saison dépasse et de très loin celle enregistrée l’année écoulée où la wilaya a obtenu une production de 4 millions de litres. Un petit calcul nous permettra de déduire que la production a tout simplement triplé par rapport à la récolte de 2007/2008. Paradoxalement, le prix d’huile n’a pas connu une baisse sensible, cela quand une baisse il y a, car dans plusieurs localités de la wilaya, l’huile se vend toujours à 400 DA/ le litre. Le prix le moins élevé pratiqué actuellement est de 300 DA/l. Le moins que l’on puisse dire en somme, c’est que l’abondance du produit n’a pas influé sensiblement sur le coût de ce liquide. Le directeur de l’agriculture de la wilaya, Redjem Khoudja Youcef que nous avons rencontré hier, explique “ce phénomène” par la demande qui n’a pas été satisfaite jusque-là. Cette forte demande a été accumulée durant l’année dernière. Aussi, nombre de citoyens veulent se procurer l’huile pour la stocker. Il est à relever également que l’huile d’olive n’est pas exposée en quantité considérable pour la vente. Les huileries qui se spécialisent dans la vente ne sont pas aussi approvisionnées comme ce fut le cas dans un passé recent.
C’est qu’une nouvelle culture dans la pratique est née. En effet, si auparavant les citoyens honoraient le coût de la prestation des huileries relative à la trituration de leurs olives par des quantités d’huile qu’ils leur laissaient en contrepartie de cette prestation, ce n’est plus le cas cette année, puisque ces mêmes citoyens préfèrent payer avec de l’argent les huilerie et récupérer toute leur production d’huile qu’ils gardent ensuite “ jalousement” chez eux. Il y a donc rarification de l’huile d’olive sur le marché.
Pour le premier responsable de l’agriculture de la wilaya de Tizi-Ouzou, l’essentiel c’est de garder cette cadence de production pour les années à venir.
Puisqu’on parle d’avenir, on signalera que la direction du secteur à prévu à l’horizon 2014 une production de 561 000 quintaux d’olives, soit un peu plus de 2 000 quintaux de moins par rapport à la production de cette année ! Pour cette même saison 2008 /2009, l’on n’en a prévu en fait sur les contrats de performance que la production de 390 000 quintaux, cela pour dire que la production de cette année a été tout simplement exceptionnelle et inattendue, en tout cas loin des prévisions. Mais de là à dire que Tizi-Ouzou ne peut pas aller au-delà de cette production “phénoménale”, c’est vraiment aller vite en besogne. Tizi-Ouzou dispose d’un assez riche patrimoine oléicole et des capacités, pour produire plus ou pour le moins maintenir “ce record” réalisé cette saison. Le directeur de l’agriculture a parlé également de l’engouement populaire pour la culture oléicole qui va en grandissant. Pour lui, cet engouement est pour beaucoup dans la réalisation réussie par la wilaya en matière oléicole cette année.
La Dépeche de Kabylie
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