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47e anniversaire de la fête de la victoire

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  • 47e anniversaire de la fête de la victoire

    LE CESSEZ-LE-FEU A MIS FIN À UNE GUERRE D’UNE EXTRÊME INÉGALITÉ

    47e anniversaire de la fête de la victoire


    L’indépendance de l’Algérie a été proclamée le 5 juillet 1962 après 132 ans d’un colonialisme unique dans les annales mené par l’empire français contre l’Algérie. Le 18 mars 1962, les accords d’Evian ont officialisé la fin de 8 ans de guerre de libération menée par un peuple assoiffé de liberté contre une armée coloniale assistée par l’OTAN.

    L’ALGÉRIE célèbre officiellement aujourd’hui le 47e anniversaire de la signature des accords d’Evian ayant conduit au cessez-lefeu entre l’armée coloniale et l’Armée de libération nationale (ALN). Ce cessez-le-feu ouvre la voie à un référendum d’autodétermination ayant débouché sur la proclamation d’un Etat algérien libre et indépendant, le 5 juillet 1962. Après plusieurs mois d’âpres négociations entre les dirigeants du FLN et les représentants du gouvernement français, les pourparlers s’achèvent à Evian, le 18 mars 1962. Il y avait du côté algérien Krim Belkacem, et Louis Joxe, ministre du gouvernement du général de Gaule, du côté français. Dans l’après-midi du 18 mars 1962, les deux délégations procèdent à la signature des accords d’Évian. Le soir même, à Paris, le général de Gaulle annonce la fin des opérations militaires ainsi que l’entrée en vigueur d’un cessez- le-feu sur tout le territoire algérien à compter du lendemain à midi. Du côté algérien, le président du GPRA, Benyoucef Benkhedda, proclame la «grande victoire du peuple algérien». Très vite, un exécutif provisoire est mis en place, en avril 1962, à Rocher Noir, l’actuelle Boumerdès. Les combattants de l’ALN quittent les maquis pour rejoindre leur famille dans les douars et les villages. Seule l’OAS, groupuscule paramilitaire, refuse d’abandonner l’Algérie française et promet le chaos. Le 1er juillet 1962, un référendum d’autodétermination est organisé en Algérie. Les Algériens se rendent aux urnes. Et à la question : «Voulez-vous que l’Algérie devienne un Etat indépendant, coopérant avec la France dans les conditions définies par les déclarations du 19 mars 1962 ?», les votants répondent favorablement avec un taux de 99,7 %. Le référendum prévu par les accords d’Evian donne le résultat suivant : 5 990 000 Algériens se prononcent pour le Oui et 16 400, des Français en majorité, pour le Non. Le 3 juillet, le général de Gaulle reconnaît solennellement l’indépendance de l’Algérie. De Tunis, où ils ont trouvé refuge, les ministres du GPRA débarquent à l’aéroport Maison-Blanche, aujourd’hui Houari-Boumediene, le 5 juillet. Escorté par des motards, le cortège traverse la ville pour rejoindre le centre de la capitale. Tout au long d’un parcours de 20 kilomètres, une foule immense agite les drapeaux vert et blanc estampillés du croissant et de l’étoile et l’acclame. La fête populaire se poursuit le lendemain. Le bilan humain de huit ans de guerre fait ressortir que, entre 1954 et 1962, 1,5 million d’Algériens furent tués sur une population totale de 10 millions, 8 000 villages incendiés, un million d’hectares de forêt incendiés et 2,1 millions de déportés dans des camps de regroupement. La France avait mobilisé au moins deux millions de soldats du contingent, appelés pour deux ans ou parfois davantage.

    Le Jeune Indépendant

  • #2
    Guerre De Libération Nationale

    Témoignage d’un ancien torturé


    CHORFA ABDELALI, détenu et torturé à la caserne de Khenchela durant la guerre de libération, livre dans une sorte de monologue un témoignage poignant sur les horribles supplices qu’il a subis durant sa détention.

    Le Jeune Indépendant a décidé de rendre hommage à cet illustre inconnu en ce 19 mars 2009 ainsi qu’à toutes les victimes des atrocités de l’armée française en Algérie.

    Carrefour rue de Paris-rue Lamoricière. Une mitrailleuse. Un servant casqué. Aux principales sorties du village, les caïds sont chargés de filtrer les passants. La peur, le silence, l’inquiétude, quelque chose de vague comme une espérance imperceptible. Des murmures étouffés. Des noms : Laghrour Abbas, Laghrour Chaâbane, Belkout Abdelkrim, Benabbes Ghazali, Hammam Amar, Selmi Boubaker, Ouagad Salah, Chami Mohamed, Bourmada Abdelkader, Bourmada Kaddour, Athmani Tidjani, Marir Lahcene, Nacer Soufi… Un vieillard : «Des ânes ! Affronter les chars avec des bâtons !» Un homme frisant la cinquantaine : «Je n’y comprends rien.» Une vieille femme : «C’est la guerre sainte ! Les roumis vont être chassés.» Un jeune homme : «Ça y est !» La police et la gendarmerie ont fait le tour du village : tous les hommes ayant plus ou moins sympathisé avec l’idée de l’Algérie libre, tous ceux qui ont approché le PPAMTLD ont été embarqués.

    Un journal titre : «Brusque flambée terroriste dans les Aurès» L’Algérie est partie. L’Histoire s’est mise à articuler des sons nouveaux. La harka participe à la valse des os brisés, des ongles arrachés, des cigarettes, du téléphone, des baignoires, des suspensions par les bras et par les jambes, du gourdin, de la bouteille… Cauchemar ? Non, réalité ! A cette réalité, la France populaire semble dire non. A cette réalité, la France officielle répond en invoquant les nécessités de l’efficacité de la guerre en protestant de la rareté de ces abus. A cette vérité non conforme à la réalité, moi, la victime, je n’ai pas répondu. Que peut-on répondre au capitaine la Fouchardière dans un bureau lorsque l’interprète est un gourdin ? Que peut-on répondre au capitaine la Fouchardière, un originaire de Poitiers, père adoptif d’un petit Arabe, selon ses affirmations, lorsqu’il vous a «cassé ta sale gueule» ? Que peut-on dire au capitaine la Fouchardière lorsque, les lunettes brisées, les yeux fermés, le sang couvrant tout le visage, vous n’arrivez plus à entendre la voix de l’archange Garcia s’élevant au-dessus de celle de Barabino pour vous marteler l’esprit ? Rappelez-vous nos agréables veillées autour du téléphone, mon capitaine. Mon capitaine, rappelez-vous les loisirs que nous passions ensemble, au salon de la torture : vous, la main sur une chose que le myope dépourvu de lunettes ne distinguait pas nettement, moi, enfoncé dans un tabouret métallique renversé, un balai à travers les jambes, sous les genoux, les mains liées derrière le dos. Souvenez-vous, mon capitaine ! L’oreille gauche renfermée dans un fil électrique et un deuxième fil. Ce deuxième fil, mon capitaine, vous en souvenez-vous ? Non, bien sûr, mon capitaine. J’ai gardé de vous des souvenirs bien vagues : une chose qui n’a plus de forme, plus de visage, une chose qui s’est fondue dans les millions de cris, de souffrances, de tortures. Mon capitaine, c’est à peine si mon dos, mes vertèbres gardent votre souvenir. Rappelez-vous, mon capitaine, l’arrivée du lieutenant Haluchon cette nuit d’octobre. Oh, il devait être deux heures ! Je parie que le lieutenant Haluchon ne se rappelle ni mes cris d’allégresse, ni cette chose informe et pleine d’eau que le sergent Garcia traînait à travers le couloir et jetait sur un bas flanc. Mon capitaine, vous rappelez-vous nos amis communs, le lieutenant Boutin, le procureur militaire dont les mains gantées lui évitaient de voir les visages tuméfiés de vos invités ? Et ce fameux colonel, comment s’appelle-t-il déjà ? Charbonnier je crois. Il n’y avait pas mon capitaine. Il y en avait de plus modestes, il y en avait de pas galonnés du tout, il y en avait même qui s’habillaient en civil… Rappelez-vous, mon capitaine ! Rappelez-vous Benali et nos parties de plaisir à la campagne, la ferme Bayada avec ce beau chien loup. J’ai oublié son nom mais je me souviens de son beau dentier sanglant. Et ce fût métallique plein de terre et muni d’anneaux. Moi, le beau bronzé, j’en devenais à la fois pâle de plaisir et rouge de vanité. Nous avons passé des jours et des nuits inoubliables ensemble mon capitaine. Avez-vous des nouvelles de vos autres invités, mon capitaine ? Savez-vous ce que sont devenus Aïssaoui, Bibi, Iken, Bensetiti, Zerouali, Kellil, Morjane, Marir, Haddad, Masmoudi, Khiari, Ayadi, Takouachet, Benzarour, Boutarfa, Chami, Djehiche, Hadiden et les autres ? Ces autres que nous avons connus ensemble ? Lachkhab est maintenant agent de l’ordre et Djebaïli a près de cent ans et est presque aveugle. Vous pouvez vous vanter de les avoir réunis dans votre grande maison. Vous l’appeliez C.T.T. je crois ! Centre de transit et de triage. Vous avez effectivement assuré dans des conditions on ne peut plus exceptionnelles tri et transit. Il en est que je n’ai plus revus. Je crois me souvenir une certaine nuit avoir été réveillé brusquement. Je dois vous l’avouer, mon capitaine, je transpirais, je n’arrivais pas à soulever la tête, j’avais des crampes d’estomac. Je n’arrivais pas à comprendre ces coups de feu en pleine nuit, ils semblaient venir de près. Oh, je devais rêver sans doute ! Ce n’était certainement qu’un simple transit fêté comme il se doit. Et puis, mon capitaine, je dois reconnaître que, grâce à vous, j’ai connu du monde. Avez-vous des nouvelles de Saval, de Guludec ? Et cet ancien para qui enseignait au boulevard de l’Est ? Que fait Gelin Marcel, le commandant de réserve qui savait porter si élégamment l’uniforme, un beau colon ? Comme je vous le disais, grâce à vous, j’en ai connu du monde. A Aïn Skhouna, du côté de Batna, où vous m’avez envoyé, j’ai eu l’insigne privilège de connaître le lieutenant Fedi Michel, originaire de Lutaud. Savez-vous qu’on le prétendait patron de la main rouge ? Ah, ces mauvaises langues ! Il faudrait rappeler les morts pour raconter, et les morts, mon capitaine, se réveillent chaque jour ici à Khenchela. Ils prétendent ne pas être morts. Vous serez sans doute d’accord avec eux, mon capitaine. Mon capitaine, la guerre de libération a permis de libérer les instincts. Ce que l’école française m’a appris, une certaine école française l’a revu et corrigé. Moi, le barbare, après le départ de la France civilisatrice, je suis redevenu barbare. Je ne m’occupe plus de chevalerie légionnaire, de noblesse parachutiste, de grandeur ni de certitude militaire. J’ai réappris un langage primitif, un langage fait de travail très terre à terre, comme celui d’élever une famille comme le ferait tout animal, de prétendre être heureux au son des rires enfantins. Je me rebelle parfois lorsque je vois l’ambition de mes enfants se limiter à des horizons humains. Le surhumain a perdu son charme, semble-til. Mon capitaine, vous êtes ma gloire aujourd’hui. Savez-vous pourquoi ? Parce que j’ai pu vous vaincre, mon capitaine. Je vous ai battu en m’accrochant à ce que j’étais. Je vous ai battu parce que malgré tous les raffinements de votre méthode civilisée, vous ne m’avez pas arraché le moindre aveu alors qu’effectivement j’appartenais à la résistance. Je vous ai battu, mon capitaine, parce que, alors que je m’ancrais dans mon islam, vous perdiez votre christianisme, je suis resté homme et vous ne l’étiez plus. Je vous ai battu, mon capitaine, parce que mes morts parlent quand vos vivants se taisent.

    Chorfa Abdelali, membre de l’OCFLN, ex-professeur de lettres françaises, ex-inspecteur de l’enseignement et ex-détenu des prisons des Aurès torturé par l’armée française. Chorfa Abdelali a rendu l’âme le 30 juin 2005, le lendemain de son anniversaire. Jusqu’à sa mort, marqué dans sa chair par les tortures subies, il n’a plus placé une ampoule ou touché à quoi que ce soit d’électrique.

    Le Jeune Indépendant

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    • #3
      Actualités : 19 MARS, FÊTE DE LA VICTOIRE
      Une date méconnue des jeunes


      De toutes les dates qui jalonnent l’histoire de la glorieuse guerre de Libération nationale, celle du 19 Mars, baptisée fête de la Victoire, demeure pratiquement méconnue auprès de l’écrasante majorité des jeunes. «Comme toutes les fêtes nationales, je sais que cette date a un rapport avec la Révolution», répond, circonspecte, cette jeune étudiante à notre question de savoir ce que représente pour elle la date du 19 mars.
      Lotfi Mérad - Alger (Le Soir) - Absence de médiatisation ou manque d’intérêt pour l’histoire de leur pays, cette date, qui marque pourtant une étape très importante de la guerre d’Algérie, est tout simplement méconnue de la plupart des jeunes Algériens. Dans les manuels scolaires d’histoire on parle bien du 19 mars 1962, comme étant le premier jour de l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu, ou accord d’Evian, signé la veille après de longues négociations entre la France et la délégation du FLN représentant le GPRA, conduite par Krim Belkacem. Le 19 mars, il a ainsi été mis fin aux opérations militaires et à toute action armée sur l’ensemble du territoire algérien. Date que les officiels ont décidé, après le recouvrement de l’indépendance, de baptiser fête de la Victoire. Victoire de l’Algérie sur la France coloniale. Sur la symbolique de cette date, Souad est en décalage d’un mois. Elle pense, en effet, que le 19 mars est «la Journée nationale du chahid». Raté, la fête dont elle parle est célébrée le 18 février de chaque année. Peut-on reprocher à la génération post-indépendance cette ignorance ? Pas vraiment, si l’on sait que, contrairement aux autres fêtes nationales, telles que le 5 Juillet, le 20 Août ou bien le 1er Novembre, immortalisées dans des lieux et édifices publics, la fête de la Victoire n’a toujours pas été inscrite à hauteur de la symbolique qu’elle représente. «Comment voulez-vous que les jeunes d’aujourd’hui sachent ce que représente la date du 19 mars 1962, alors qu’aucune rue principale, aucun lieu public d’envergure ne porte ce nom», déplore un jeune lycéen. Une remarque somme toute pertinente, dans la mesure où à Alger, qui foisonne de rues, ruelles, avenues et cités-dortoirs, aucune ne porte encore cette date. A dessein ou simple méprise ? Les historiens nous le diront peut-être un jour. Karim semble plus au fait de l’histoire que ses congénères. «Le 19 mars fut l’aboutissement de la déclaration du 1er Novembre 1954, dans son volet relatif au recouvrement de l’indépendance du pays», résume- t-il. Mais une chose est certaine : bien avant le 5 juillet 1962, jour de l’indépendance, la guerre d’Algérie a pris fin officiellement le 19 mars 1962 à midi.
      L. M.

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      • #4
        Célébration du 19 mars 1962

        La victoire du FLN et de l’ALN



        Parlez-moi du 19 mars 1962. «Le 19 mars, c’est l’Algérie libre. C’est la date réelle de la libération du pays. Celle du 5 juillet, c’est la date officielle. A l’image de la naissance d’un enfant, le jour le plus important est-il celui où il est né ou celui de sa déclaration à l’état civil ?» répond un septuagénaire au visage éprouvé par la vie, les traits tirés, accoudé au comptoir d’un café près de la Grande Poste d’Alger, donnant en alternance, à un métabolisme apparemment exigeant, sa dose quotidienne de nicotine et de caféine. Ses propos se confondent parfaitement avec ceux de personnalités historiques réunies hier au siège du quotidien El Moudjahid pour tenir un forum en commémoration de l’événement. «Le 19 mars représente le jour où l’Armée de libération nationale a atteint son objectif. Les âpres négociations, sans concessions, menées par la délégation algérienne pour aboutir aux accords d’Evian ont eu lieu les armes à la main, dans ce sens où le FLN avait refusé un cessez-le-feu préalable aux discussions. Forts par son armé, la détermination de ses hommes et la maturité politique de ses négociateurs, le FLN a imposé aux Français toutes ses revendications», explique Me Ali Haroun, ancien président du HCE, ex-ministre et responsable du comité fédéral de la Fédération de France du FLN. «C’est la plus importante bataille du FLN», renchérit Mohamed El Mili, évoquant les négociations d’Evian. Après avoir longuement disserté sur les positions des six négociateurs algériens, dont Krim Belkacem était le président et Saad Dahleb le vice-président, Me Amar Ben Toumi, avocat spécialiste des droits de l’Homme et proche de Dahleb, a rappelé que les pourparlers étaient préparés de longue date : «La révolution avait constitué des dossiers sur les relations entre l’Algérie et la France. Dès 1958, on avait commencé à rassembler les pièces, les
        documents et toutes les informations sur la législation française, particulièrement en ce qui concerne le droit des minorités. En Tunisie, l’opération avait été confiée à un bureau tenu par Pierre Cholet et à Rabat à Boussouf.» Le 18 mars 1962, se terminaient les négociations qui donneront naissance aux accords d’Evian. L’essentiel des enjeux des pourparlers se concentrait autour des sujets tels que le Sahara, le référendum d’autodétermination et le cas des minorités européennes en Algérie. Le 19 mars, à 12h00, prend effet le cessez-le feu bilatéral qui met fin à plus de 7 ans et demi de lutte armée. Un million et demi de martyrs, des hectares de terres brûlés, des villages saccagés, des innocents torturés… Sur la question des atteintes aux droits de l’Homme et celles liées aux crimes de guerre et crimes contre l’humanité, Me Amar Ben Toumi explique que, dans les accords d’Evian, il était convenu de faire passer l’amnistie : «Même s’ils sont non prescriptibles, la loi algérienne jusqu’à présent ne statue pas sur ces crimes». Dans la rue algéroise, l’heure n’est pas à la commémoration. Ce n’est pas la journée de la femme, ni celle de la Saint-Valentin. Les gens passent et la mémoire s’efface. Un cortège ministériel passe en trombe sur l’avenue Hassiba, les citoyens ne lèvent même pas la tête. La rue n’est pas ornée de
        drapeaux nationaux, demain, elle le sera, campagne présidentielle oblige. Pourtant, la révision de la Constitution, en novembre dernier, portait essentiellement sur trois aspects : mandat présidentiel, droit des femmes et protection des symboles de la révolution qui sont ceux de la République algérienne démocratique et populaire. «Le 19 mars est une date qui devrait être plus valorisée», déclare Ali Haroun.

        La Tribune Online

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        • #5
          DRAÂ-EL-MIZAN: Hommage à Krim Belkacem, le Lion des djebels ressuscité

          Qui ne connaît pas le Lion des djebels ? Krim Belkacem, l’architecte de la Révolution, le signataire des accords d’Evian, celui qui a négocié sans concession l’indépendance de l’Algérie. Le brillant et fin négociateur, aux côtés de ses compagnons de lutte, Mohamed Seddik Benyahia, Réda Malek, Tayeb Boulahrouf, Ahmed Boumendjel, Ahmed Francis et Saâd Dahlab, annonça d’emblée à la délégation française à l’hôtel du Parc (Evian, Suisse) : «Le problème pour lequel on est ici réunis est celui de la décolonisation totale de l’Algérie, de la disparition d’un système périmé et de l’accession de notre peuple à l’indépendance. »

          Krim Belkacem est venu au monde un certain 14 du mois de décembre 1922 au village Aït- Yahia Moussa, dans la daïra de Draâ-El-Mizan (Grande-Kabylie) et fut assassiné il y a de cela 39 ans, le 18 octobre 1970, à Frankfurt, en Allemagne. Ainsi donc, sa région natale lui rend hommage le 19 mars, année après année. Au programme de ces deux journées commémoratives (aujourd’hui et demain), l’APC de Draâ-El- Mizan, en collaboration avec l’association Thaneflith, se sont activement préparées pour que l’hommage à ce symbole de l’Algérie soit digne de ce grand homme. Elles prévoient une exposition sur la guerre de la Révolution, enrichie par des portraits et biographies de chahids et coupures de journaux. Il y aura également une autre exposition au siège de l’APC, une initiative de l’association Amgud. Une gerbe de fleurs sera déposée au niveau de la stèle des martyrs pour la pensée coutumière aux valeureux martyrs. La maison de jeunes, pour sa part, mettra aussi son grain de sel, avec l’organisation d’un tournoi de jeux d’échecs, d’une projection vidéo qui diffusera des extraits sur la guerre de la Révolution et, enfin, un gala artistique. Ceci pour aujourd’hui. La journée de demain sera réservée à la visite du musée Krim-Belkacem sis à Tizra-Aïssa, Aït-Yahia-Moussa. Une occasion que les initiateurs de cet hommage offriront à cette jeunesse montante afin de lui faire connaître le héros de la révolution que nul ne peut oublier.

          LeSoird***********

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