Tizi Ouzou Ouyahia répond à Madani Mezrag“Win trouh ya qatel errouh !”
“C’est grâce à nos soldats et aux patriotes que la République tient toujours debout. Certes, nous nous sommes engagés dans une large démarche de réconciliation nationale, mais je continuerais de dire aux terroristes toujours actifs dans les maquis : soit vous descendez, soit Vous mourrez !” C’est avec ces termes, qu’on lui connaît si bien du reste, que le premier ministre, SG du RND, Ahmed Ouyahia, a parlé de la situation sécuritaire du pays dans un grand rassemblement électoral tenu, hier, à Tizi Ouzou. Dans son discours, ennonce en Kabyle de bout en bout, Ouyahia touchera à un peu de tout, mais avant d’enchaîner avec la politique sociale et l’économique, le premier ministre s’en prendra publiquement et nommément à l’ex-chef du FIS dissous, Madani Mezrag qui, dans une récente et étonnante sortie médiatique, a “justifié” l’assassinat de Abdelhak Benhamouda, en 1997”.
A cet homme, qui vient de remuer le couteau dans la plaie je dirais : “Wn trouh ya katel errouh...” (où tu pourrais bien aller, assassin !). De plus, il n’a aucun droit d’évoquer la mémoire de l’un de nos martyrs d’une telle façon...”, fulmine Ouyahia. Un discours plein d’espoir, où il parlera d’une paix toute proche, d’un développement, certes, difficile, mais très faisable dans le temps. Tout en reconnaissant qu’un long chemin reste à faire dans ce domaine, A. Ouyahia s’est toutefois appuyé sur des “acquis” palpables, notamment en matière d’emplois et de logement. “Je ne suis pas venu pour faire de la démagogie électorale, mais pour restituer certaines vérités : oui, on a presque atteint le million de logements et nous avons durement combattu le chômage, sinon comment expliquez-vous le nombre incalculable de dispositifs, destinés aux jeunes chômeurs diplômés ou pas, et comment expliquez-vous le fait que nos banques ont accordé plus de 190 milliards de dinars de crédits au profit des jeunes pour que ceux-ci puissent créer les 250 000 micro-entreprises existantes actuellement...” précisera le patron du RND qui, avant de finir son allocution, fera un “crochet” par tamazight pour parler de ses acquis, la corruption, la malvie et de l’agriculture. Comme message d’au revoir, A. Ouyahia s’est sincèrement adressé à la population locale pour qu’“elle tende la main aux autorités et travailler en coopération permanente pour un meilleur avenir de la Kabylie”.

A cet homme, qui vient de remuer le couteau dans la plaie je dirais : “Wn trouh ya katel errouh...” (où tu pourrais bien aller, assassin !). De plus, il n’a aucun droit d’évoquer la mémoire de l’un de nos martyrs d’une telle façon...”, fulmine Ouyahia. Un discours plein d’espoir, où il parlera d’une paix toute proche, d’un développement, certes, difficile, mais très faisable dans le temps. Tout en reconnaissant qu’un long chemin reste à faire dans ce domaine, A. Ouyahia s’est toutefois appuyé sur des “acquis” palpables, notamment en matière d’emplois et de logement. “Je ne suis pas venu pour faire de la démagogie électorale, mais pour restituer certaines vérités : oui, on a presque atteint le million de logements et nous avons durement combattu le chômage, sinon comment expliquez-vous le nombre incalculable de dispositifs, destinés aux jeunes chômeurs diplômés ou pas, et comment expliquez-vous le fait que nos banques ont accordé plus de 190 milliards de dinars de crédits au profit des jeunes pour que ceux-ci puissent créer les 250 000 micro-entreprises existantes actuellement...” précisera le patron du RND qui, avant de finir son allocution, fera un “crochet” par tamazight pour parler de ses acquis, la corruption, la malvie et de l’agriculture. Comme message d’au revoir, A. Ouyahia s’est sincèrement adressé à la population locale pour qu’“elle tende la main aux autorités et travailler en coopération permanente pour un meilleur avenir de la Kabylie”.
Ahmed B
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