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Bouteflika promet une amnistie générale par référendum

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    Bouteflika à Alger: Une amnistie générale par référendum
    par Ghania Oukazi
    C'est dans une salle comble que Bouteflika a confirmé hier à Alger, qu'il procédera à l'amnistie générale par voie référendaire.

    Il a terminé comme il a commencé, à savoir à la Coupole, à Alger. Après l'annonce, le 12 février dernier, de sa candidature, il y a organisé hier son dernier meeting. Il fera son entrée sous les airs dansants de «Bladi hia El-Djazaïr» de Cheb Mami.

    Il était resté plus de cinq minutes à taper dans ses mains au rythme de la chanson. Une foule jeune à la limite de l'hystérie était debout, brandissant l'emblème national et des pancartes «Bouteflika, l'espoir populaire».

    L'éclairage se fait du coup plus intense pour faire ressortir un contraste entre le bleu profond tapissant la salle et le blanc éclatant de l'immense écran devant lequel il se tenait debout. Des youyous stridents fusent de partout. «(...) Nous sommes arrivés à la fin de la campagne électorale, une campagne qui a démontré l'existence de la pratique démocratique et nous a permis de faire de la proximité.» Il remerciera tous ses soutiens, «L'Alliance présidentielle (...), pour la confiance dont vous m'avez fait preuve et votre soutien à mon projet d'approfondir la réconciliation nationale, ce qui m'encourage à continuer sur ce même parcours.» Il fait le bilan de sa campagne : «(...), j'ai mis en exergue la continuité (...) pour mettre notre pays en sécurité pour le protéger contre les menaces qui pèsent sur lui.» Il estime qu'«Il faut qu'on s'interroge sur les causes de la crise qui a ébranlé le pays pour qu'on ne retombe pas dans les mêmes erreurs.» Il dira aux jeunes «L'Algérie vous attend sur d'autres fronts, pour d'autres révolutions, pas forcément la violence». La salle s'emballe encore. «Fais des youyous!» ordonne-t-il aux jeunes filles qui en faisaient à tue-tête.

    Il annonce «Un nouveau programme si le peuple l'accepte, avec à la tête de nos préoccupations le rétablissement de la paix et de la sécurité à travers tout le territoire national.» Il réitère «A ceux qui sont revenus parmi nous, je leur souhaite la bienvenue en votre nom à tous.» Et à ceux qui garderont les armes : «Il faut qu'on élimine ce fléau (...). Ça a duré ! Nous ne nous rendrons pas à ceux qui s'accrochent au terrorisme.» Il promet que l'armée et les services de sécurité «vont vaincre les groupes terroristes qui refusent la réconciliation nationale.» Et à propos de «l'approfondissement de la réconciliation nationale», il avancera en ce dernier jour de campagne, d'un pas de géant pour affirmer que «Il faut qu'on aille vers un référendum et que le peuple accepte.» Il réaffirme ainsi son choix pour «l'amnistie générale à condition que les groupes terroristes se rendent tous.» Il tangue sur les mots pour crier «Pas d'amnistie qui serait contre l'intérêt du peuple et sa dignité !» Ce n'est, dit-il, que «par ces conditions que les âmes s'apaiseront.» Il répétera encore «Une amnistie générale doit être faite sur la base d'un référendum parce que c'est le peuple qui doit pardonner, elle se fera sur sa décision.» La salle chauffe à n'en plus s'arrêter. «Fais des youyous ! (...). Jeunes, l'avenir est à vous !», s'est-il exclamé. Il pense que «La révision de la Constitution protège les valeurs de la nation.» Il répétera encore «Nous sommes amazighs ! Nous sommes musulmans ! Nous sommes arabes ! C'est ça l'Algérie !» La salle, criant, chantant et dansant, étouffe sa voix. Il tiendra même le tempo à d'hystériques «one, two, three, viva l'Algérie !» Il décide d'enlever ses lunettes et de s'adresser à ses soutiens par un «Je vous ouvre mon coeur, et la presse écrite est là (comme pour la prendre à témoin), vous m'avez soutenu en 1999, en 2004, pour la concorde civile, la réconciliation nationale (...). C'est la majorité absolue qui me permettra de rester ou pas, c'est clair !» Il leur explique que «Il n'y a personne d'entre vous qui acceptera qu'après 10 ans de gouvernance, il s'assied sur un chaise cassée. Si le peuple m'accepte, qu'il le dise le 9 avril !» Il promet aux habitants de Béjaïa et Tizi Ouzou (...) «S'il y a des problèmes économiques ou culturels, nous leur ferons face.» Son programme : «Nous construirons d'autres universités pour arriver à deux millions d'étudiants en 2015 (...) parce que le véritable investissement c'est dans les jeunes.» Il appelle «Ceux qui ont des prédispositions sportives, l'Algérie a besoin de médailles, d'une équipe nationale de football, de fierté, de son drapeau qui flotte parmi les autres nations (...). Les victoires des jeunes dans le monde sont bien meilleures que des décisions politiques ! Arfaâ rassek ya ba !» Il rappelle «Les jeunes sont les bienvenus dans l'agriculture, il leur sera fait beaucoup de nouvelles lois pour les encourager. L'université ne doit pas vous éloigner de la terre.» «Notre volonté est que chaque Algérien et chaque Algérienne ait son logement. La problématique du logement est très dangereuse, elle est liée à la dignité de l'être humain.» Il promet l'éradication des bidonvilles qui sont «une honte (...) !» Et prévient-il «Si quelqu'un en construira d'autres, il sera jeté en prison !» A ceux qui voulaient lui remettre des lettres, il dira «Aujourd'hui, la poste est fermée !» Il note que «Il n'y a pas un domaine où nous n'avons pas laissé nos empreintes. Les réalisations sont là. Personne ne peut cacher le soleil avec un tamis !» La continuité ou le changement ? interroge-t-il, «Choisissez ! Le 9 avril, le monde regardera l'Algérie... »
    La vie n'a pas de sens, seule chaque vie individuelle a un sens, donné par celui qui vit cette vie. L'individu trace son trait et disparaît.
    Alain Prochiantz

  • #2
    Moha

    Encore une fois tout dépendra de la réponse souhaitée par bouteflika!!!!

    Ceux qui croient qu'en 2004, c'est le peuple qui a choisit de pardonner aux terros sont dans l'ignorance totale de leur système. Si bouteflika soutient le OUI, il est inenvisageable que la réponse du peuple soit NON, et ce pas parceque le peuple suit son président, mais parceque le président n'aime pas perdre.


    Personnellement comme j'ai été CONTRE en 2004, je serais CONTRE en 2009, 2010 ou autre.
    On ne pardonne pas aussi facilement aux criminels, surtout ceux qui entretiennent la peur, et qui tue les innoncents lâchement. Je n'ai pas oublié les égorgés sur les bords de la route.........

    «Il faut qu'on aille vers un référendum et que le peuple accepte
    Tout est dit, le président ordonne, le peuple se soumet.

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    • #3
      Une Amnisti Generale Par Referendum
      "je suis pour"

      (âpres la liquidation totale des terroristes de l'Algérie, du monde, du système solaire....)
      Mr NOUBAT

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      • #4
        non non non non et non
        ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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        • #5
          meme si bouteflika est un pion il est loin d'etre con, s'il n'a pas passer l'amendement de la constitution par un référandum populaire c'est qu'il sait que si il l'aurait fait il y aurait une bonne partie qui aurait voté non et ce n'est pas bon vis à vis de l'opinion internationale, s'agissant maintenant de l'amnistie générale ou de de la reconnaissance de la langue berbère comme officielle il peut les faire passer par un vote référandaire car il sait qu'il n'aura que le résultat escompté ( un oui majoritaire pour la première et un non écrasant pour la seconde ) .

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          • #6
            Moha

            ( un oui majoritaire pour la première et un non écrasant pour la seconde ) .
            Ce ne sont là que les résultats que le pouvoir donnera, mais pas les résultats réels.

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            • #7
              ALI YAHIA ABDENOUR
              «L’amnistie générale relève du législatif»08 Avril 2009 - Page : 6
              Lu 93 fois

              «L’amnistie générale relève du législatif, à savoir le peuple et l’Assemblée populaire nationale», a soutenu le fondateur de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme en Algérie (Laddh), maître Ali Yahia Abdenour, lors d’une conférence de presse tenue, hier, au niveau du siège de la Laddh, sis à Alger. Ce faisant, le défenseur des droits de l’homme a tenu à expliquer que «seul le peuple a le plein droit de décider sur sa destinée», Se voulant explicite, il a ajouté que «la réconciliation n’a pas donné ses fruits, comme certains le prétendent». Pour étayer ses propos, il soutiendra que certains repentis sont remontés au maquis. Pour M.Ali Yahia Abdenour, l’Algérie a besoin d’une solution politique et «non sécuritaire comme le prétendent certains».
              Selon le fondateur de la LDHA, on n'aurait pas besoin de référendum pour amnistie générale.
              Je conclue que c'est une manoeuvre pour faire croire au peuple qu'il décide ... et si on le faisait (référendum) à mon avis, ce sera un gaspillage inutile des deniers publics.
              L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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