A quelques jours d'une élection sans surprise en Algérie, le dernier numéro de l'hebdomadaire français L'Express a été interdit dans le pays pour "atteinte aux valeurs nationales", a indiqué, mardi 7 avril, le secrétariat d'Etat algérien chargé de la communication à l'AFP. Selon l'agence AP, le Journal du dimanche et Marianne aurait également été interdits.
"Le dernier numéro de l'Express a été saisi samedi en application de l'article 26 du code de l'information 07/90", a indiqué une responsable de ce secrétariat, sans préciser le ou les articles de l'hebdomadaire à l'origine de l'interdiction. L'article 26 du code algérien de l'information stipule notamment que "les publications périodiques et spécialisées nationales ou étrangères, quelles que soient leur nature et leur destination, ne doivent comporter ni illustration, ni récit, ni information ou insertion contraires à la morale islamique, aux valeurs nationales, aux droits de l'homme ou faire l'apologie du racisme, du fanatisme et de la trahison".
Dans l'édition interdite, L'Express a publié un article sur le président Abdelaziz Bouteflika, qui brigue un troisième mandat à la présidentielle de jeudi. Marianne et le Journal du dimanche ont également été interdits en vertu de l'article 26 du code de l'information. Mais un proche du président a indiqué à l'AP que la diffusion de Marianne avait été interdite parce que le magazine "démolissait le président".
Par ailleurs, deux candidats à l'élection présidentielle ont protesté mardi contre "l'inégalité" des moyens dont ils disposaient face au président sortant, dont la victoire parait acquise dès le premier tour. "Quand j'avais deux minutes de temps de parole à la télévision, un autre en avait vingt-cinq", a accusé Djahid Younsi (El Islah, islamiste modéré), en visant explicitement le président sortant, qu'il n'a cependant jamais cité nommément, au cours d'une conférence de presse à Alger.
LEMONDE.FR avec AFP
"Le dernier numéro de l'Express a été saisi samedi en application de l'article 26 du code de l'information 07/90", a indiqué une responsable de ce secrétariat, sans préciser le ou les articles de l'hebdomadaire à l'origine de l'interdiction. L'article 26 du code algérien de l'information stipule notamment que "les publications périodiques et spécialisées nationales ou étrangères, quelles que soient leur nature et leur destination, ne doivent comporter ni illustration, ni récit, ni information ou insertion contraires à la morale islamique, aux valeurs nationales, aux droits de l'homme ou faire l'apologie du racisme, du fanatisme et de la trahison".
Dans l'édition interdite, L'Express a publié un article sur le président Abdelaziz Bouteflika, qui brigue un troisième mandat à la présidentielle de jeudi. Marianne et le Journal du dimanche ont également été interdits en vertu de l'article 26 du code de l'information. Mais un proche du président a indiqué à l'AP que la diffusion de Marianne avait été interdite parce que le magazine "démolissait le président".
Par ailleurs, deux candidats à l'élection présidentielle ont protesté mardi contre "l'inégalité" des moyens dont ils disposaient face au président sortant, dont la victoire parait acquise dès le premier tour. "Quand j'avais deux minutes de temps de parole à la télévision, un autre en avait vingt-cinq", a accusé Djahid Younsi (El Islah, islamiste modéré), en visant explicitement le président sortant, qu'il n'a cependant jamais cité nommément, au cours d'une conférence de presse à Alger.
LEMONDE.FR avec AFP
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