Classé premier pays au monde dans la production de drogue avec une moyenne de 100.000 tonnes/an, le Maroc est considéré comme un paradis mondial du haschich.La crainte des autorités algériennes s’est traduite aujourd’hui par la mobilisation de plusieurs postes de contrôle au niveau des frontières Nord et du Sahel (près de 300) où le grand trafic de drogue et autres marchandises prohibées est fortement concentré. En effet, les trafiquants de drogue marocains sont de plus en plus agressifs. Deux éléments de la Gendarmerie nationale ont trouvé la mort il y a quelques jours, à Béchar au cours d’un accrochage avec des passeurs.
Ces trafiquants marocains sont dotés de moyens sophistiqués que la gendarmerie marocaine elle-même ne possède pas.Ces cartels de drogue marocains s’entraînent librement sur le sol chérifien avec des méthodes très poussées pour échapper au contrôle des gardes-frontières, afin d’introduire les dizaines de tonnes de drogue en Algérie et ailleurs.
La menace que représentent ces trafiquants est grande aujourd’hui, surtout qu’ils sont dotés d’un véritable arsenal de guerre à l’instar de fusils mitrailleurs de gros calibre, de Kalachnikovs de différents types, de pistolets automatiques et de véhicules adaptés à la nature du terrain.
Aujourd’hui, la région du Sahel est devenue une région où prolifèrent tous les trafics. Face à ces périls, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a lancé un message fort aux autorités marocaines, à partir de la ville frontalière de Maghnia, lors de son meeting tenu lundi dernier dans le cadre de la campagne électorale.«Vous voulez qu’on ouvre les frontières, l’Algérie le fera avec plaisir, mais à certaines conditions. Premièrement, il faut que nos voisins arrêtent d’empoisonner nos jeunes avec leur drogue. En second lieu, il faut discuter de tous les sujets qui relèvent de la sécurité des deux pays, surtout que l’Algérie est considérablement touchée par plusieurs types de réseaux de trafics», avait-il expliqué.
C’est à partir du Nord du Maroc que le grand jeu commence. En
effet, il s’agit du Rif marocain où des milliers de familles démunies
cultivent le haschich en l’absence de toute culture de substitution.
C’est une région très montagneuse qui regroupe de grands maquis, un paysage favorable à la culture des plants de résine de cannabis.
Des régions entières sont laissées à la portée de cette population qui
les exploite pour la culture de cannabis.Des villes comme Ouazzane, Ketama, Chefchaouane, et Sidi Mansouri entre autres, sont devenues des plaques tournantes de la culture de haschich.
M.Chergui
l'echo d'oran08/04/2009
Ces trafiquants marocains sont dotés de moyens sophistiqués que la gendarmerie marocaine elle-même ne possède pas.Ces cartels de drogue marocains s’entraînent librement sur le sol chérifien avec des méthodes très poussées pour échapper au contrôle des gardes-frontières, afin d’introduire les dizaines de tonnes de drogue en Algérie et ailleurs.
La menace que représentent ces trafiquants est grande aujourd’hui, surtout qu’ils sont dotés d’un véritable arsenal de guerre à l’instar de fusils mitrailleurs de gros calibre, de Kalachnikovs de différents types, de pistolets automatiques et de véhicules adaptés à la nature du terrain.
Aujourd’hui, la région du Sahel est devenue une région où prolifèrent tous les trafics. Face à ces périls, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a lancé un message fort aux autorités marocaines, à partir de la ville frontalière de Maghnia, lors de son meeting tenu lundi dernier dans le cadre de la campagne électorale.«Vous voulez qu’on ouvre les frontières, l’Algérie le fera avec plaisir, mais à certaines conditions. Premièrement, il faut que nos voisins arrêtent d’empoisonner nos jeunes avec leur drogue. En second lieu, il faut discuter de tous les sujets qui relèvent de la sécurité des deux pays, surtout que l’Algérie est considérablement touchée par plusieurs types de réseaux de trafics», avait-il expliqué.
C’est à partir du Nord du Maroc que le grand jeu commence. En
effet, il s’agit du Rif marocain où des milliers de familles démunies
cultivent le haschich en l’absence de toute culture de substitution.
C’est une région très montagneuse qui regroupe de grands maquis, un paysage favorable à la culture des plants de résine de cannabis.
Des régions entières sont laissées à la portée de cette population qui
les exploite pour la culture de cannabis.Des villes comme Ouazzane, Ketama, Chefchaouane, et Sidi Mansouri entre autres, sont devenues des plaques tournantes de la culture de haschich.
M.Chergui
l'echo d'oran08/04/2009
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