Campagne électorale : Djahid Younsi et Mohamed Saïd protestent contre l'inégalité des moyens
Par rédaction (avec AFP) ,
Au lendemain de la fin officielle de la campagne électorale, deux candidats à l'élection présidentielle de jeudi, Djahid Younsi et Mohamed Saïd, ont protesté mardi contre l'inégalité des moyens dont ils disposaient face à leur adversaire Abdelaziz Bouteflika, dont la victoire est quasi-certaine dès le premier tour.
«Quand j'avais deux minutes de temps de parole à la télévision, un autre en avait vingt-cinq », a accusé Djahid Younsi, en visant explicitement le président sortant qu'il n'a cependant jamais cité nommément, au cours d'une conférence de presse à Alger. Il y a eu une "forme d'hystérie de la part des partisans d'un candidat en ce qui concerne notamment l'affichage" (des portraits des six postulants à la magistrature suprême), a-t-il ajouté, en critiquant "la disparité des moyens"
dont ils disposaient. Malgré cela, "il est impossible qu'il y ait un vainqueur au premier tour
avec 50% et plus des suffrages", a-t-il dit, car "j'ai vu l'ampleur de la colère durant mes déplacements" pour la campagne électorale, a raconté M. Younsi.
De son côté, Mohamed Saïd a indiqué au cours d'une conférence de presse à Alger qu'il avait respecté son programme de campagne électorale malgré des moyens limités qui ne lui ont pas permis "de mener des activités à l'étranger". Il a salué "la neutralité de l'armée et des services de sécurité" durant la compagne électorale, mais accusé l'administration "de partialité en
faveur de certains candidats" sans les nommer.
Par rédaction (avec AFP) ,
Au lendemain de la fin officielle de la campagne électorale, deux candidats à l'élection présidentielle de jeudi, Djahid Younsi et Mohamed Saïd, ont protesté mardi contre l'inégalité des moyens dont ils disposaient face à leur adversaire Abdelaziz Bouteflika, dont la victoire est quasi-certaine dès le premier tour.
«Quand j'avais deux minutes de temps de parole à la télévision, un autre en avait vingt-cinq », a accusé Djahid Younsi, en visant explicitement le président sortant qu'il n'a cependant jamais cité nommément, au cours d'une conférence de presse à Alger. Il y a eu une "forme d'hystérie de la part des partisans d'un candidat en ce qui concerne notamment l'affichage" (des portraits des six postulants à la magistrature suprême), a-t-il ajouté, en critiquant "la disparité des moyens"
dont ils disposaient. Malgré cela, "il est impossible qu'il y ait un vainqueur au premier tour
avec 50% et plus des suffrages", a-t-il dit, car "j'ai vu l'ampleur de la colère durant mes déplacements" pour la campagne électorale, a raconté M. Younsi.
De son côté, Mohamed Saïd a indiqué au cours d'une conférence de presse à Alger qu'il avait respecté son programme de campagne électorale malgré des moyens limités qui ne lui ont pas permis "de mener des activités à l'étranger". Il a salué "la neutralité de l'armée et des services de sécurité" durant la compagne électorale, mais accusé l'administration "de partialité en
faveur de certains candidats" sans les nommer.
Commentaire