Tizi-Ouzou Augmentation des tarifs du transport privéLa population menace de recourir à la rue
Un problème, un de plus, est sérieusement soulevé ces derniers temps dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Il s’agit des augmentations que connaissent les tarifs du transport, dans certaines localités notamment.
Les augmentations décidées unilatéralement par les transporteurs suscitent le courroux des usagers qui n’hésitent pas à initier des actions de rue. La semaine dernière, les habitants des villages Aït Saâda, Ath Kharcha et Hidouce dans la commune de Tadmaït, ralliés par ceux des villages Aïn El Kaci et Ighil Azzougua de Draâ Ben Khedda ont fermé le chemin wilayal n° 3, reliant Drâa Ben Khedda à ces villages pour protester contre l’augmentation de
5 DA des tarifs. Hier, c’était au tour de la population de Tala Athmane de monter au créneau à travers une missive adressée aux services concernés de la wilaya les menacant de recourir à une manifestation de rue au cas où serait appliquée l’augmentation de 5 DA. “Nous avons l’honneur de solliciter votre intervention sur l’augmentation des prix de place que les gérants de fourgons de la ligne Tala Athmane - Tizi-Ouzou ont décidé de pratiquer à partir de samedi 25 avril 2009”, peut-on lire sur cette lettre dont la Dépêche de Kabylie détient une copie.
En fait, les populations de Tadmaït, de Drâa Ben Khedda et Tala Athmane ne sont pas les premières à se soulever contre cette pratique. Il y a à peine quelques mois, les habitants de Tigzirt ont protesté pour la même raison. Les autorités wilayales ont été également saisies récemment par des comités de village de la commune d’Iferhounene qui n’ont pas apprécié ces augmentations. Et dans ces deux derniers cas, les usagers ont fini par avoir gain de cause. L’intervention des services concernés était en leur faveur. “Nous sommes intransigeants là-dessus car la loi est claire, l’augmentation ne peut pas se faire dans ce cadre”, nous dira en substance le directeur du transport de la wilaya que nous avons rencontré hier. Ces augmentations sont décidées en fait par les transporteurs qui les expliquent par l’état délabré de certaines routes, la cherté des pièces de rechange et la diminution du nombre de rotations. Certains transporteurs se voient même contraints de passer des nuits entières au niveau de leurs stations afin de garantir une navette de plus. C’est cela aussi la dure réalité à laquelle sont confrontés ces transporteurs dont la fonction est régie par un décret datant de 2002 qui fixe le tarif à 2 DA le kilomètre pour une distance ne dépassant pas les 30 kilomètres. Il faut dire que ces opérateurs vivent une situation peu enviable.
Les assurances du directeur de transport
Mais cela suffit-il pour expliquer ces augmentations à répétition? Pour le directeur du transport,
M. Rezzig, le problème doit être soulevé ailleurs. Autrement dit, la revendication des transporteurs doit se faire par voie légale en se faisant porter par un syndicat précis. De leur côté, les usagers du transport privé se voient lésés par ces augmentations. En fait, celles-ci ont déjà touché plusieurs autres localités dont les population ne sont pas allés au bout de leur colère. Et comme par hasard les augmentions sont toujours portées de 5 DA, on citera notamment les dessertes Azazga - Fréha et Tizi-Ouzou - Fréha.
Ces populations qui sont restées “passives” face à ces augmentation en préférant accuser le coup vont certainement regretter leur “passivité”, puisque si elles avaient osé comme leurs homologues d’Iferhounene, Tigzirt, Tadmaït, ces nouveau tarifs n’auraient jamais été appliqués. Ce sera d’ailleurs le cas pour la desserte Tizi-Ouzou - Tala Athmane, où l’augmentation qui devait entrer en vigueur depuis hier n’a pas été appliquée. Le directeur du transport a même brandi la menace de l’annulation de l’autorisation pour tout transporteur refactaire. Les transporteurs de Tala Athmane sont donc avertis, cela d’autant que les habitants de la localité ne comptent pas faire marche arrière pour maintenir la tarification actuelle.

Les augmentations décidées unilatéralement par les transporteurs suscitent le courroux des usagers qui n’hésitent pas à initier des actions de rue. La semaine dernière, les habitants des villages Aït Saâda, Ath Kharcha et Hidouce dans la commune de Tadmaït, ralliés par ceux des villages Aïn El Kaci et Ighil Azzougua de Draâ Ben Khedda ont fermé le chemin wilayal n° 3, reliant Drâa Ben Khedda à ces villages pour protester contre l’augmentation de
5 DA des tarifs. Hier, c’était au tour de la population de Tala Athmane de monter au créneau à travers une missive adressée aux services concernés de la wilaya les menacant de recourir à une manifestation de rue au cas où serait appliquée l’augmentation de 5 DA. “Nous avons l’honneur de solliciter votre intervention sur l’augmentation des prix de place que les gérants de fourgons de la ligne Tala Athmane - Tizi-Ouzou ont décidé de pratiquer à partir de samedi 25 avril 2009”, peut-on lire sur cette lettre dont la Dépêche de Kabylie détient une copie.
En fait, les populations de Tadmaït, de Drâa Ben Khedda et Tala Athmane ne sont pas les premières à se soulever contre cette pratique. Il y a à peine quelques mois, les habitants de Tigzirt ont protesté pour la même raison. Les autorités wilayales ont été également saisies récemment par des comités de village de la commune d’Iferhounene qui n’ont pas apprécié ces augmentations. Et dans ces deux derniers cas, les usagers ont fini par avoir gain de cause. L’intervention des services concernés était en leur faveur. “Nous sommes intransigeants là-dessus car la loi est claire, l’augmentation ne peut pas se faire dans ce cadre”, nous dira en substance le directeur du transport de la wilaya que nous avons rencontré hier. Ces augmentations sont décidées en fait par les transporteurs qui les expliquent par l’état délabré de certaines routes, la cherté des pièces de rechange et la diminution du nombre de rotations. Certains transporteurs se voient même contraints de passer des nuits entières au niveau de leurs stations afin de garantir une navette de plus. C’est cela aussi la dure réalité à laquelle sont confrontés ces transporteurs dont la fonction est régie par un décret datant de 2002 qui fixe le tarif à 2 DA le kilomètre pour une distance ne dépassant pas les 30 kilomètres. Il faut dire que ces opérateurs vivent une situation peu enviable.
Les assurances du directeur de transport
Mais cela suffit-il pour expliquer ces augmentations à répétition? Pour le directeur du transport,
M. Rezzig, le problème doit être soulevé ailleurs. Autrement dit, la revendication des transporteurs doit se faire par voie légale en se faisant porter par un syndicat précis. De leur côté, les usagers du transport privé se voient lésés par ces augmentations. En fait, celles-ci ont déjà touché plusieurs autres localités dont les population ne sont pas allés au bout de leur colère. Et comme par hasard les augmentions sont toujours portées de 5 DA, on citera notamment les dessertes Azazga - Fréha et Tizi-Ouzou - Fréha.
Ces populations qui sont restées “passives” face à ces augmentation en préférant accuser le coup vont certainement regretter leur “passivité”, puisque si elles avaient osé comme leurs homologues d’Iferhounene, Tigzirt, Tadmaït, ces nouveau tarifs n’auraient jamais été appliqués. Ce sera d’ailleurs le cas pour la desserte Tizi-Ouzou - Tala Athmane, où l’augmentation qui devait entrer en vigueur depuis hier n’a pas été appliquée. Le directeur du transport a même brandi la menace de l’annulation de l’autorisation pour tout transporteur refactaire. Les transporteurs de Tala Athmane sont donc avertis, cela d’autant que les habitants de la localité ne comptent pas faire marche arrière pour maintenir la tarification actuelle.
M. O. B
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