Elles étaient accompagnées et épaulées, dans leur révolte, par leurs camarades ouvriers sensibles à la cause générale. L’objet de cette manifestation portait, essentiellement, sur la revendication du même traitement salarial pour les ouvriers et les ouvrières au même poste de travail.
Les us et les coutumes du dominant inondent le monde. Le 8 mars arrive dans les anciennes colonies. Seulement, si l’on a libéré les territoires, on a oublié de libérer les esprits comme le reconnaît si justement un ancien chef de gouvernement. La fête de l’ouvrière capitaliste d’Amérique est fêtée, chez nous, par les ouvrières et les femmes, en général, aux commandes de machines bourgeoises sur fond d’esprit propre aux époques du servage et de la féodalité.
En quoi est libre cette femme, juge, médecin, chercheur, enseignante, journaliste ou ingénieur, qui doit se battre chaque jour pour s’imposer dans son monde misogyne et pour arracher le respect de ses collègues et subalternes misandres ? En quoi est émancipée cette femme magistrate qui décide de la destinée de ses concitoyens et se trouve inapte légalement à disposer de la sienne ? Les incohérences et le burlesque de la condition féminine, en Algérie, sont innombrables. L’Algérienne par la force des choses -colonialisme oblige- a hérité des droits de la Française à l’éducation et de son droit au vote. Le socialisme choisi, juste après l’indépendance, lui permet d’accéder au salaire égal à celui de son collègue homme. L’Algérienne aurait pu, certainement, accéder à d’autres acquis, si l’APN de 1984 ne l’avait pas freinée et ne lui avait pas imposé l’infâme code de la famille qui l’a réduite au rang de citoyen de second degré. Jusqu’à cette sinistre date, le code civil était la seule loi régissant l’état civil. Depuis, surgissent des problèmes sans fin. Femmes répudiées, femmes jetées à la rue. Privées de leurs enfants, de leur logement, des milliers de femmes algériennes ont fait l’amère connaissance de ce code scélérat. Tous leurs problèmes ne portent qu’un seul nom : le code de la famille.
21 ans après sa promulgation, et sous la pression des organisations féminines et des ONG internationales, les pouvoirs publics décident de revisiter leur code. Les femmes reprennent espoir. Elles attendent une évolution dans le texte sur lequel planchent les juristes. L’espoir atteint son paroxysme lorsque le chef de l’Etat s’engage publiquement à lever l’injustice et fait de ces amendements l’un de ses chevaux de bataille. Quelle ne fut pas, alors, la déception lorsque le texte amendé par ordonnance, pour contourner la levée de boucliers des conservateurs et des islamistes à l’Assemblée populaire nationale, est rendu public.
Les us et les coutumes du dominant inondent le monde. Le 8 mars arrive dans les anciennes colonies. Seulement, si l’on a libéré les territoires, on a oublié de libérer les esprits comme le reconnaît si justement un ancien chef de gouvernement. La fête de l’ouvrière capitaliste d’Amérique est fêtée, chez nous, par les ouvrières et les femmes, en général, aux commandes de machines bourgeoises sur fond d’esprit propre aux époques du servage et de la féodalité.
En quoi est libre cette femme, juge, médecin, chercheur, enseignante, journaliste ou ingénieur, qui doit se battre chaque jour pour s’imposer dans son monde misogyne et pour arracher le respect de ses collègues et subalternes misandres ? En quoi est émancipée cette femme magistrate qui décide de la destinée de ses concitoyens et se trouve inapte légalement à disposer de la sienne ? Les incohérences et le burlesque de la condition féminine, en Algérie, sont innombrables. L’Algérienne par la force des choses -colonialisme oblige- a hérité des droits de la Française à l’éducation et de son droit au vote. Le socialisme choisi, juste après l’indépendance, lui permet d’accéder au salaire égal à celui de son collègue homme. L’Algérienne aurait pu, certainement, accéder à d’autres acquis, si l’APN de 1984 ne l’avait pas freinée et ne lui avait pas imposé l’infâme code de la famille qui l’a réduite au rang de citoyen de second degré. Jusqu’à cette sinistre date, le code civil était la seule loi régissant l’état civil. Depuis, surgissent des problèmes sans fin. Femmes répudiées, femmes jetées à la rue. Privées de leurs enfants, de leur logement, des milliers de femmes algériennes ont fait l’amère connaissance de ce code scélérat. Tous leurs problèmes ne portent qu’un seul nom : le code de la famille.
21 ans après sa promulgation, et sous la pression des organisations féminines et des ONG internationales, les pouvoirs publics décident de revisiter leur code. Les femmes reprennent espoir. Elles attendent une évolution dans le texte sur lequel planchent les juristes. L’espoir atteint son paroxysme lorsque le chef de l’Etat s’engage publiquement à lever l’injustice et fait de ces amendements l’un de ses chevaux de bataille. Quelle ne fut pas, alors, la déception lorsque le texte amendé par ordonnance, pour contourner la levée de boucliers des conservateurs et des islamistes à l’Assemblée populaire nationale, est rendu public.
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