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Encore un destin qui se brise. Zohra se retrouve à 83 ans SDF. En réalité cela fait 5 ans qu'elle vit de bric et de broc dans un amas qui lui sert de logis.
Une famille qui l'a peu à peu abandonné un fils qui ne veut plus d'elle, une belle fille pas si belle qui l'a jetée à la rue. c'est à El Harrach, qui sait un jour vous croiserez Khalti Zohra.
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On ne se retrouve jamais à la rue par hasard. Il y a toujours une cause. Il y a toujours une très longue histoire qui remonte parfois à une vingtaines d’années. Pour raccourcir exagérément, disons qu’un jour sur une décision abusive d’un proche, on atteint le point de rupture. Et on se retrouve dans la rue dépossédé de tous ses droits pour confronter une autre vie, un autre monde plein de misère et de solitude. Tel est le destin qui a été réservé à Zohra qui a fait « le soulagement » de sa famille de ne plus la voir.
Depuis des années, Zohra vit dans une cabane fabriquée par ses soins avec des objets en bois et en carton.
Car Zohra est SDF. Elle vit au bord du périphérique, porte d’El Harrach depuis plus de 5 ans. Sans foyer, Zohra, âgée de 83 ans, vit un destin qu’elle n’avait pas prévu. Pourtant Zohra menait une vie normale auprès de sa petite famille composée de son unique garçon, marié et père de trois enfants.
Mais les problèmes arrivent toujours au moment où l’on s’attend le moins et tout d’un coup les problèmes commencèrent à jalonner la vie de couple de son fils. Puis un jour, ce dernier, ingénieur de son état, a quitté la maison maternelle pour aller vivre seul dans la villa qu’il a construite laissant sa petite famille à la charge de sa mère qui travaillait depuis de plus 60 ans comme femme de ménage. Les petits-enfants grandissent, ils deviennent des hommes. Ils n‘ont plus besoin de la vieille femme qui commence entretemps à perdre ses forces et sa santé. «En revenant de mon travail épuisée et malade, ma bellefille m’annonce que mes bagages sont prêts et que je dois quitter ma maison car ils ne veulent plus me voir. Je l’ai suppliée, pleuré même, mais elle ne voulait rien entendre en me disant en outre, qu’ elle a trafiqué les papiers de la maison qui est devenue désormais la sienne. J’ai fait appel à la justice mais sans argent pour engager un avocat, je n’ai pas pu récupérer mon propre foyer où j’ai vécu plus de 60 ans», dira avec tristesse la vielle Zohra.
Depuis ce jour, les rues et les ponts sont devenus le seul refuge pour cette SDF. Chaque matin, elle sort de sa petite cabane construite avec l’aide d’autres SDF,sise à El Harrach, pour s’approvisionner de déchets des marchés. «La plupart des marchands d’ El Harrach me connaissent. Parfois ils ont pitié de moi et ils me donnent des légumes presque frais». Pour survire, Khalti Zohra comme la plupart préfère l’appeler, mendie et fait du porte-à-porte. Par où elle passe, elle raconte sa vie. Souvent les mère de famille l’accueillent chez elles et lui offrent un plat bien chaud.
«Khalti Zohra est une femme qui a trop souffert, moi personnellement je l’ai rencontrée il y a cinq ans, dans un marché en train de fouiller dans les poubelles pour chercher sa subsistance. J’ai essayé de l’aider en contactant son fils. Ce dernier a refusé de nous recevoir en disant qu’il n’a pas de mère. Franchement, j’ai peur pour cette dame, notamment avec cet hiver», nous raconte M.Hamoudi qui nous a contacté pour évoquer la misère quotidienne de cette vieille dame.
Aujourd’hui, Khalti Zohra lance un appel à toute âme charitable dans l’espoir de l’aider à récupérer sa maison. «Je ne veux pas finir mes jours dan la rue .Je veux mourir plutôt sous un toit», conclut-elle.
Source: l'expression
Une famille qui l'a peu à peu abandonné un fils qui ne veut plus d'elle, une belle fille pas si belle qui l'a jetée à la rue. c'est à El Harrach, qui sait un jour vous croiserez Khalti Zohra.
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On ne se retrouve jamais à la rue par hasard. Il y a toujours une cause. Il y a toujours une très longue histoire qui remonte parfois à une vingtaines d’années. Pour raccourcir exagérément, disons qu’un jour sur une décision abusive d’un proche, on atteint le point de rupture. Et on se retrouve dans la rue dépossédé de tous ses droits pour confronter une autre vie, un autre monde plein de misère et de solitude. Tel est le destin qui a été réservé à Zohra qui a fait « le soulagement » de sa famille de ne plus la voir.
Depuis des années, Zohra vit dans une cabane fabriquée par ses soins avec des objets en bois et en carton.
Car Zohra est SDF. Elle vit au bord du périphérique, porte d’El Harrach depuis plus de 5 ans. Sans foyer, Zohra, âgée de 83 ans, vit un destin qu’elle n’avait pas prévu. Pourtant Zohra menait une vie normale auprès de sa petite famille composée de son unique garçon, marié et père de trois enfants.
Mais les problèmes arrivent toujours au moment où l’on s’attend le moins et tout d’un coup les problèmes commencèrent à jalonner la vie de couple de son fils. Puis un jour, ce dernier, ingénieur de son état, a quitté la maison maternelle pour aller vivre seul dans la villa qu’il a construite laissant sa petite famille à la charge de sa mère qui travaillait depuis de plus 60 ans comme femme de ménage. Les petits-enfants grandissent, ils deviennent des hommes. Ils n‘ont plus besoin de la vieille femme qui commence entretemps à perdre ses forces et sa santé. «En revenant de mon travail épuisée et malade, ma bellefille m’annonce que mes bagages sont prêts et que je dois quitter ma maison car ils ne veulent plus me voir. Je l’ai suppliée, pleuré même, mais elle ne voulait rien entendre en me disant en outre, qu’ elle a trafiqué les papiers de la maison qui est devenue désormais la sienne. J’ai fait appel à la justice mais sans argent pour engager un avocat, je n’ai pas pu récupérer mon propre foyer où j’ai vécu plus de 60 ans», dira avec tristesse la vielle Zohra.
Depuis ce jour, les rues et les ponts sont devenus le seul refuge pour cette SDF. Chaque matin, elle sort de sa petite cabane construite avec l’aide d’autres SDF,sise à El Harrach, pour s’approvisionner de déchets des marchés. «La plupart des marchands d’ El Harrach me connaissent. Parfois ils ont pitié de moi et ils me donnent des légumes presque frais». Pour survire, Khalti Zohra comme la plupart préfère l’appeler, mendie et fait du porte-à-porte. Par où elle passe, elle raconte sa vie. Souvent les mère de famille l’accueillent chez elles et lui offrent un plat bien chaud.
«Khalti Zohra est une femme qui a trop souffert, moi personnellement je l’ai rencontrée il y a cinq ans, dans un marché en train de fouiller dans les poubelles pour chercher sa subsistance. J’ai essayé de l’aider en contactant son fils. Ce dernier a refusé de nous recevoir en disant qu’il n’a pas de mère. Franchement, j’ai peur pour cette dame, notamment avec cet hiver», nous raconte M.Hamoudi qui nous a contacté pour évoquer la misère quotidienne de cette vieille dame.
Aujourd’hui, Khalti Zohra lance un appel à toute âme charitable dans l’espoir de l’aider à récupérer sa maison. «Je ne veux pas finir mes jours dan la rue .Je veux mourir plutôt sous un toit», conclut-elle.
Source: l'expression
étonnant qu'il n'est pas intervenu d'ailleurs. Peut être que certains pouraient se renseigner et voir ce que nous pourrions faire. Un avocat en Algérie cela coute autour de 1 millions de dinars pour démarrer l'affaire, nous pourrions les réunir et l'aider à s'en sortir. Moi je suis partante car une chose pareille c'est honteux et nous n'avons pas le droit de ne rien faire. Des maisons de retraite correctes existent en Algérie, celle de Yarkouren a une bonne réputation, un peu loin d'Alger mais c'est la seule que je connaisse.
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