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LUTTE CONTRE LA TOXICOMANIE: L’expérience algérienne intéresse la France
L’ambassadeur de France, M. Xavier Drielcourt a effectué, hier, une visite au centre de prévention et de psychothérapie et de lutte anti-drogue à Alger.
S’inscrivant dans le cadre des échanges d’expérience franco-algériens dans le domaine de la prévention et de lutte contre la toxicomanie, l’ambassadeur a suivi la présentation de ce centre avec beaucoup d’intérêt. «Le phénomène de la toxicomanie est mondial. Nous avons les mêmes structures de prévention et de lutte contre ce fléau au niveau local et national en France», a-t-il dit. Avec la mondialisation, le phénomène de la drogue et de la toxicomanie a pris de l’ampleur mais «il y a aussi un lien étroit entre la situation sociale, la situation familiale, la destruction du tissu familial et la drogue», a-t-il ajouté. Le président de l’Organisation nationale des associations pour la sauvegarde de la jeunesse, Abdelkrim Abidat, a estimé pour sa part qu’en Algérie, ce fléau est expliqué par les multiples problèmes socio-économiques tels l’inactivité, le vide culturel, la pauvreté… Abidat a également évoqué le côté anonyme qui qualifie la prise en charge des toxicomanes au sein de son association. «Les jeunes refusent d’aller dans les centres domiciliés au niveau des hôpitaux. Ils optent pour l’anonymat. » Evaluant l’expérience menée par son organisation, Abidat a émis le vœu de la voir se généraliser. «Nous voulons que l’Office national de la lutte contre la drogue s’inspire de l’expérience de notre centre afin de la généraliser à travers le territoire national». Il ajoutera que «l’écho de cette expérience a dépassé les frontières du pays et nous avons été invités par le Sénat français à exposer notre expérience dans le milieu scolaire», a soutenu le conférencier.
Le Soir d'Algérie
S’inscrivant dans le cadre des échanges d’expérience franco-algériens dans le domaine de la prévention et de lutte contre la toxicomanie, l’ambassadeur a suivi la présentation de ce centre avec beaucoup d’intérêt. «Le phénomène de la toxicomanie est mondial. Nous avons les mêmes structures de prévention et de lutte contre ce fléau au niveau local et national en France», a-t-il dit. Avec la mondialisation, le phénomène de la drogue et de la toxicomanie a pris de l’ampleur mais «il y a aussi un lien étroit entre la situation sociale, la situation familiale, la destruction du tissu familial et la drogue», a-t-il ajouté. Le président de l’Organisation nationale des associations pour la sauvegarde de la jeunesse, Abdelkrim Abidat, a estimé pour sa part qu’en Algérie, ce fléau est expliqué par les multiples problèmes socio-économiques tels l’inactivité, le vide culturel, la pauvreté… Abidat a également évoqué le côté anonyme qui qualifie la prise en charge des toxicomanes au sein de son association. «Les jeunes refusent d’aller dans les centres domiciliés au niveau des hôpitaux. Ils optent pour l’anonymat. » Evaluant l’expérience menée par son organisation, Abidat a émis le vœu de la voir se généraliser. «Nous voulons que l’Office national de la lutte contre la drogue s’inspire de l’expérience de notre centre afin de la généraliser à travers le territoire national». Il ajoutera que «l’écho de cette expérience a dépassé les frontières du pays et nous avons été invités par le Sénat français à exposer notre expérience dans le milieu scolaire», a soutenu le conférencier.
Le Soir d'Algérie