Depuis lundi, plusieurs avions de la compagnie Aigle Azur sont restés cloués au sol à l'aéroport parisien d'Orly. Ces vols à destination de l'Algérie ont été programmés par la compagnie sans avoir au préalable obtenu les autorisations nécessaires du ministère algérien des Transports. Aigle Azur avait introduit des demandes de vols supplémentaires vers l'Algérie. Et sans attendre la réponse des autorités algériennes, elle avait mis en vente les billets. Plusieurs centaines de passagers sont déjà concernés. Un chiffre qui va grimper dans les prochains jours, surtout qu'aucune solution ne semble se dégager. En effet, selon nos sources, les tentatives d'Aigle Azur pour entrer en contact avec les autorités algériennes n'ont pas abouti.
Pire : Aigle Azur n'a pas averti les passagers de ses vols programmés sans autorisations la veille ou quelques heures avant l'annulation. Lundi soir, après l'annulation du premier vol, le PDG de la compagnie Arezkji Idjerouidène refusait de répondre à une question de tsa-************ sur les raisons de ces annulations. Et mercredi, dans la presse nationale, les responsables de la compagnie mettaient en des termes à peine voilés en cause les autorités algériennes, oubliant de souligner leur propre responsabilité dans cette affaire : avoir vendu des billets pour des vols qui n'étaient pas autorisés.
« M. Idjerouidène se comporte comme un Français moyen. Il prend l'Algérie pour une république bananière. Or, nous avons nos lois et nous tenons à les faire respecter », souligne un haut responsable algérien. Cette affaire illustre en effet la position privilégiée dont jouissait la compagnie française propriété de l'homme d'affaires algérien depuis de nombreuses années.
Pourtant, selon nos informations, ces derniers mois, les autorités algériennes commençaient à montrer des signes d'agacement. Les raisons de ces changements sont nombreuses. Aigle Azur qui se présente comme « la plus algérienne des compagnies aériennes françaises » n'hésite pas à coopérer avec le gouvernement français en transportant des immigrés illégaux expulsés par Paris parfois dans des conditions humiliantes. A titre d'exemple, Air France refuse systématiquement de telles pratiques.
Plus grave encore, Aigle Azur qui réalise une grande partie de chiffre d'affaires sur la destination Algérie n'hésite pas à desservir Israël, un pays que l'Algérie ne reconnaît pas. « Nous sommes une compagnie française et nous irons où nous voulons », a répondu M. Idjerouidène à une question de tsa-************. Certes, mais dans ce cas, pourquoi le PDG d'Aigle Azur est-il membre du Comité exécutif du Forum des chefs d'entreprises (FCE), une organisation patronale 100% algérienne ? Une ambiguïté qui risque de se retourner contre lui. Au FCE, on dit ignorer l'existence d'une telle desserte.
Enfin, au sommet de l'Etat algérien, certains pensent que la position privilégiée d'Aigle Azur menace l'avenir d'Air Algérie. La compagnie publique, qui assure également une mission de service public et emploie des milliers d'Algériens, se trouve très fortement concurrencée par Aigle Azur sur la seule ligne rentable entre la France et l'Algérie : Alger-Paris. « Il est temps de mettre de l'ordre », affirme à tsa-************ un haut responsable.
source : tsa
Pire : Aigle Azur n'a pas averti les passagers de ses vols programmés sans autorisations la veille ou quelques heures avant l'annulation. Lundi soir, après l'annulation du premier vol, le PDG de la compagnie Arezkji Idjerouidène refusait de répondre à une question de tsa-************ sur les raisons de ces annulations. Et mercredi, dans la presse nationale, les responsables de la compagnie mettaient en des termes à peine voilés en cause les autorités algériennes, oubliant de souligner leur propre responsabilité dans cette affaire : avoir vendu des billets pour des vols qui n'étaient pas autorisés.
« M. Idjerouidène se comporte comme un Français moyen. Il prend l'Algérie pour une république bananière. Or, nous avons nos lois et nous tenons à les faire respecter », souligne un haut responsable algérien. Cette affaire illustre en effet la position privilégiée dont jouissait la compagnie française propriété de l'homme d'affaires algérien depuis de nombreuses années.
Pourtant, selon nos informations, ces derniers mois, les autorités algériennes commençaient à montrer des signes d'agacement. Les raisons de ces changements sont nombreuses. Aigle Azur qui se présente comme « la plus algérienne des compagnies aériennes françaises » n'hésite pas à coopérer avec le gouvernement français en transportant des immigrés illégaux expulsés par Paris parfois dans des conditions humiliantes. A titre d'exemple, Air France refuse systématiquement de telles pratiques.
Plus grave encore, Aigle Azur qui réalise une grande partie de chiffre d'affaires sur la destination Algérie n'hésite pas à desservir Israël, un pays que l'Algérie ne reconnaît pas. « Nous sommes une compagnie française et nous irons où nous voulons », a répondu M. Idjerouidène à une question de tsa-************. Certes, mais dans ce cas, pourquoi le PDG d'Aigle Azur est-il membre du Comité exécutif du Forum des chefs d'entreprises (FCE), une organisation patronale 100% algérienne ? Une ambiguïté qui risque de se retourner contre lui. Au FCE, on dit ignorer l'existence d'une telle desserte.
Enfin, au sommet de l'Etat algérien, certains pensent que la position privilégiée d'Aigle Azur menace l'avenir d'Air Algérie. La compagnie publique, qui assure également une mission de service public et emploie des milliers d'Algériens, se trouve très fortement concurrencée par Aigle Azur sur la seule ligne rentable entre la France et l'Algérie : Alger-Paris. « Il est temps de mettre de l'ordre », affirme à tsa-************ un haut responsable.
source : tsa
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