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Boudiaf, l’oublié des hommages

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  • Boudiaf, l’oublié des hommages

    AUCUNE CÉRÉMONIE N’EST PRÉVUE
    Boudiaf, l’oublié des hommages


    Mohamed Boudiaf a été assassiné, en direct à la télévision, un certain 29 juin 1992 à la Maison de la culture de Annaba. 17 ans après, la commémoration de la mort de ce grand homme est passée sous silence.

    Si Tayeb El-Watani dérange-t-il à ce point-là ? Même l’évocation de sa mort, une fois par an, semble perturber la quiétude de tout un monde. Ni la fondation qui porte son nom, encore moins le ministère des Moudjahidine et l’Organisation nationale des moudjahidine, ou encore le FLN qu’il a enfanté, personne n’ose organiser un hommage officiel à cet homme, pourtant assassiné alors qu’il présidait aux destinées de l’Algérie.
    Mohamed Boudiaf a consacré toute sa vie pour l’Algérie. Militant dans le mouvement national de la première heure, il est l’un des pères fondateurs, sinon le père, du FLN. Après l’Indépendance, il marque son désaccord avec Ahmed Ben Bella. Il sera arrêté et forcé à l’exil en 1963. Il élira domicile à Kenitra, au Maroc. Il créera un parti d’opposition, le Parti révolutionnaire socialiste (PRS), qu’il dissoudra à la mort de Houari Boumediene en 1979.
    Il se consacrera à la gestion de sa briqueterie. En 1992, alors que l’État vacillait, on fait appel à lui pour sauver le bateau Algérie. Le peuple algérien découvre un homme humble qui utilise un langage clair, direct, et qui parvient, l’espace d’une parenthèse, à se faire aimer comme jamais un chef d’État algérien ne l’a été. Ce natif de Ouled-Madi (M’sila) a su, en quelques mois seulement, gagner le cœur des jeunes à travers sa simplicité et sa modestie.
    Boudiaf, qui a été déconnecté des réalités du sérail, ne s’est pas fait que des amis depuis son arrivée à El-Mouradia. Hostile au faste et autres extravagances liées au pouvoir, Boudiaf bousculait les bonnes vieilles habitudes du sérail. Appelé à la rescousse en 1992, au lendemain de l’arrêt du processus électoral et de la démission forcée du président Chadli Bendjedid, Mohamed Boudiaf ne faisait aucune ambiguïté sur ses choix politiques.
    Ceux qui ont décidé de l’arrêt du processus électoral et poussé Chadli à la démission savaient que Boudiaf était un homme de principes. Ils l’ont pourtant laissé mourir, un certain 29 juin, six mois seulement après son arrivée à El-Mouradia. Le procès de son assassin présumé, Lembarek Boumaârfi, un sous-lieutenant du GIS, a conclu à l’acte isolé. Une page a été tournée et refermée à jamais. Son livre Où va l’Algérie ? restera, cependant, comme un os en travers de la gorge de tous ceux qui portent la responsabilité des assassinats de l’homme. Oui, Boudiaf a été assassiné plusieurs fois. Celui qui voulait bâtir une Algérie démocratique, débarrassée de la corruption et dédiée aux jeunes compétences, a payé le prix de sa vie. Après 1992, la corruption n’a jamais été aussi prospère, la démocratie n’a jamais connu un tel recul et les jeunes n’ont jamais été aussi désespérés.
    Les millions de personnes qui avaient pleuré la mort de Boudiaf ont vite oublié. On cultive bien l’amnésie générale !
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Bonjour Zak

    Voilà l'une des journées les plus tristes, les plus éprouvantes de notre histoire!

    Boudiaf "l'oublié" de la Nation algérienne, de l'Algérie d'El 3iza Wa El Karama ! Le patriote immolé pour les sieurs de la corruption,le repos des mammouths et celui des larves par la même occasion (!!)

    C'est une AMNÉSIE générale (Je signe et persiste sur ce point) et insidieuse ! Mais l'Histoire a horreur des hypocrites !

    Quand les victimes d'aujourd'hui ne sont pas reconnues par la mémoire, comment se souvenirs de celles d'hier ?


    Sans cérémonies en grandes pompes, Boudiaf a des héritiers dans ce pays meurtri. Le plus grand service qu'on puisse lui rendre c'est transmettre son enseignement à cette jeune génération qu'on destine à l'ignorance politique, à l'ignorance tout court. C'est de faire un travail de fourmis et de maintenir la mémoire vivante et faire en sorte que RIEN ne soit relégué en rangs des oubliés Ni nos victimes, ni nôtres combat, ni nos valeurs !

    Ce n'est pas El Mouradia qui est dépositaire des l'Algérie !

    A nous de faire en sorte que Si Tayeb et bien d'autres ne soient pas les omis de l'Algérie.


    ../..
    Dernière modification par l'imprevisible, 29 juin 2009, 10h15.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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    • #3
      Paix à son âme

      L'Algérie est morte avant l'accouchement.

      Tout ce que nos dirigeants illégitimes entreprendront comme travail au niveau économique ou social ne sera que poussière aux yeux.

      La seule façon pour qu'ils soient enfin crédibles à mes yeux c'est d'avorter la vérité historique, toute la vérité et rétablir la justice (vis à vis des véritables femmes et hommes qui se sont donnés pour une autre Algérie, pas celle ci) et reconnaitre leurs trahisons, leurs magouilles et conneries.

      Les véritables pères de l'Algérie sont tous morts.

      Oubliez l'espoir. Je suis obstinément convaincu qu'il n'y aura pas d'avenir sans vérité et justice.

      Da ghuru, Da ghuru.


      Rebbi yerrahmek ya djamel.
      "Tu es, donc je suis"
      Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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      • #4
        Je ne suis pas étonné de cette réaction de la part des autorités officielles algériennes.

        Boudiaf comme tout le monde le sait était un farouche adversaire du clan d'oudjda qui est aux commades du pays depuis l'été 1962. Ce dernier avait pris part à la révolte des colonels de la Wilaya III en 1963 ce qui lui a valu un emprisonnement puis un exil de plus de 30 ans au maroc.
        L'algérie officielle n'a jamais fait honneur à ses dignes enfants, je ne vois pas pourquoi celà va changer aujourd'hui.

        En tous les cas, boudiaf comme abane, khider, krim, matoub sont à jamais vivant dans nos coeur et leurs valeurs continueront de lutter des années durant contre les obscurantistes qui ont plongé l'algérie dans le chaos.

        Gloire à nos martyrs.
        Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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        • #5
          En 1992, alors que l’État vacillait, on fait appel à lui pour sauver le bateau Algérie. Le peuple algérien découvre un homme humble qui utilise un langage clair, direct, et qui parvient, l’espace d’une parenthèse, à se faire aimer comme jamais un chef d’État algérien ne l’a été.

          je me souviens c'était tout à fait ça, un grand homme

          Oui, Boudiaf a été assassiné plusieurs fois. Celui qui voulait bâtir une Algérie démocratique, débarrassée de la corruption et dédiée aux jeunes compétences, a payé le prix de sa vie. Après 1992, la corruption n’a jamais été aussi prospère, la démocratie n’a jamais connu un tel recul et les jeunes n’ont jamais été aussi désespérés.


          Le jour de son assassinat fut vécu comme un vrai cauchemard pour la plupart des algerien(ne)s, nous on oubliera jamais


          Rahimahou'Allah

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          • #6
            Je ne suis pas étonné de cette réaction de la part des autorités officielles algériennes.
            Et comment tu expliquerais que la fondation qui porte son nom et qui, si je ne dis pas de conneries, est présidée par sa veuve ne fasse pas grand chose pour commémorer sa mémoire ?

            Allah Yerahmou

            Ps: je ne m'explique ni l'un ni l'autre en passant.
            Dernière modification par Dandy, 29 juin 2009, 10h47.

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            • #7
              Et comment tu expliquerais que la fondation qui porte son nom et qui, si je ne dis pas de conneries, est présidée par sa veuve ne fasse pas grand chose pour commémorer sa mémoire ?
              Même si cette fondation faisait quelques chose ça n'aurait rien d'officiel. Je suis convaincu que des millions d'algériens auront une pensée à Boudiaf aujourd'hui mais là n'est pas la question.

              Aussi je te signale que la réconciliation nationale est passée par là, il ne faut plus regarder en arrière, ceux qui ont été sacrifiés vainement pour l'algérie de demain ne doivent plus être cités au risque de passer pour un serviteur de hizb frança ennemi de l'algérie.
              Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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              • #8
                Malgré sa courte conduite.et a cause de sa longue lutte ,sa honneteté ,son language ,son courage,et surtout a cause de son assassinat par qq membres de l'état algérien .le chahid Boudiaf restera eternellement dans la mémoire de peuple algérien.nul est capable de faire oublier le peuple ce jour là ou le sous-lieutenant Boumaaraf -sous l'ordre de qq haut respensables ,politiques et militaires complices de cette tragédie-a assassiné devant les caméras el-marhoum Mohammed Boudiaf.

                au contraire de l'assassinat de JFK par le meurtier présumé Lee Harvey Oswald qui reste un mystére,l'assassinat de Boudiaf est trés clair.
                J'ai rarement le temps de rêver et pourtant j'ai tant de rêves. (Franziskca zu Reventlow)

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                • #9
                  le chahid Boudiaf restera eternellement dans la mémoire de peuple algérien
                  Oui!... Mieux que toutes les vanités officielles, il restera dans le conscient collectif comme un hiatus dans le cheminement historique du pouvoir algérien depuis l'indépendance!... Un parenthèses ouverte puis fermée six mois plus tard!
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                  • #10
                    Rien que le fait d'évoquer son nom à chaques fois qu'on parle de lui c'est un hommage qu'on lui rend , bien sur !, ce n'ai pas officiciel , mais ou sont les journalistes TV pour évoquer son combat ?, ou sont les médias en général pour nous rappeler qu'il a été le dernier héros de la révolution .

                    Le peuple algérien pourtant réputé très nostalgique, si il est en arriver là, c'est à cause des tracasseries de la vie, et il est toujours en attente de l'arrivé d'un nouveau "Boudiaf " pour les guider .

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                    • #11
                      il etait chez lui au maroc , on etait voisins , je n'ai jamais osé lui parlé !
                      un grand homme!
                      Heureusement, sinon il n'aurait pas survécu...

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                      • #12
                        La Fondation Boudiaf, comme son nom le suggère, est censée piloter les différentes manifestations autour de la figure de feu Boudiaf; elle bénéficie d'une aide publique spécialement pour cela. Or, si on en juge par leur site web, les activités semblent s'être arrêtées en 2007...
                        J'imagine qu'il doit quand même y avoir des manifestations aujourd'hui, le tout est de savoir le traitement de l'information par le J.T national.

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                        • #13
                          nous n'avons pas oublié

                          L'assassinat de Boudiaf devrait inciter chacun de nous à trouver moyens et méthodes pour poursivre son combat pour l'édification d'une algérie républicaine et démocratique; une algérie ou les jeunes retrouvent l'espoir brisé.

                          Nous n'avons pas le droit d'oublier un monument de notre histoire. Allah yarhmou oua yarhem El moudjahidine oua Echouhada.

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