Enfin une réaction
Yazid Zerhouni réagit à l’affaire des moines de Tibéhirine : « C’est du kabuki japonais ! »
Plus de deux semaines après les déclarations du général français François Buchwalter, ex-attaché militaire à l'ambassade de France à Alger, accusant l'armée algérienne d'avoir assassiné les sept moines de Tibhérine, l'Algérie, par la voix de son ministre de l'Intérieur, réagit à cette affaire.
Yazid Zerhouni, qui s'exprimait dimanche à Alger, a préféré user du langage de la moquerie. « Pour moi cette histoire me rappelle le théâtre japonais du Kabuki qui s'est beaucoup inspiré du théâtre de marionnettes, donc vous voyez des marionnettes qui dansent et il y a en arrière salle un souffleur qui dicte et raconte les paroles de l'histoire. Il se trouve que la scène se trouve à Paris et que je suis un ministre en Algérie », a déclaré ironique, M. Zerhouni.
C'est la première réaction officielle à cette affaire qui a pris l'allure d'un scandale même si l'ambassadeur de France à Alger a tenté d'en minimiser l'impact en affirmant que les propos du général Buchwalter, faits devant un juge d'instruction, n'engageaient que lui.
Sollicité par la presse, Mourad Medelci, ministre des Affaires Etrangères, a refusé à faire tout commentaire sur cette affaire qui remonte à 13 ans. Le RND et le FLN, partis de l'Alliance présidentielle, ont dénoncé les accusations du militaire français les qualifiant de "campagne contre l'Algérie".
Le président Abdelaziz Bouteflika et son Premier ministre Ahmed Ouyahia ont, eux aussi, gardé le silence, ouvrant la voie à toutes les spéculations. Côté français, le président Nicolas Sarkozy a appelé à faire toute la vérité sur cette affaire.
Les déclarations de Yazid Zerhouni suggèrent que le dossier des Moines de Tibhérine est considéré comme une affaire "franco-française".
TSA

Yazid Zerhouni réagit à l’affaire des moines de Tibéhirine : « C’est du kabuki japonais ! »
Plus de deux semaines après les déclarations du général français François Buchwalter, ex-attaché militaire à l'ambassade de France à Alger, accusant l'armée algérienne d'avoir assassiné les sept moines de Tibhérine, l'Algérie, par la voix de son ministre de l'Intérieur, réagit à cette affaire.
Yazid Zerhouni, qui s'exprimait dimanche à Alger, a préféré user du langage de la moquerie. « Pour moi cette histoire me rappelle le théâtre japonais du Kabuki qui s'est beaucoup inspiré du théâtre de marionnettes, donc vous voyez des marionnettes qui dansent et il y a en arrière salle un souffleur qui dicte et raconte les paroles de l'histoire. Il se trouve que la scène se trouve à Paris et que je suis un ministre en Algérie », a déclaré ironique, M. Zerhouni.
C'est la première réaction officielle à cette affaire qui a pris l'allure d'un scandale même si l'ambassadeur de France à Alger a tenté d'en minimiser l'impact en affirmant que les propos du général Buchwalter, faits devant un juge d'instruction, n'engageaient que lui.
Sollicité par la presse, Mourad Medelci, ministre des Affaires Etrangères, a refusé à faire tout commentaire sur cette affaire qui remonte à 13 ans. Le RND et le FLN, partis de l'Alliance présidentielle, ont dénoncé les accusations du militaire français les qualifiant de "campagne contre l'Algérie".
Le président Abdelaziz Bouteflika et son Premier ministre Ahmed Ouyahia ont, eux aussi, gardé le silence, ouvrant la voie à toutes les spéculations. Côté français, le président Nicolas Sarkozy a appelé à faire toute la vérité sur cette affaire.
Les déclarations de Yazid Zerhouni suggèrent que le dossier des Moines de Tibhérine est considéré comme une affaire "franco-française".
TSA
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