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PARTI DE SAÏD BOUTEFLIKA : Un conseiller du président pour déblayer le terrain

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  • PARTI DE SAÏD BOUTEFLIKA : Un conseiller du président pour déblayer le terrain

    Le Mouvement national des générations libres a tenu, hier, son assemblée générale constitutive à l’hôtel Essafir d’Alger. Présidée par Mourad Sassi, conseiller de Abdelaziz Bouteflika, cette «organisation non gouvernementale à caractère humanitaire» pourrait, à terme, se transformer en parti politique.
    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -Ambiance des grands jours à l’hôtel Alleti à l’occasion de la tenue, hier, des assises de la «première ONG algérienne ». L’évènement se déroule au rez-de-chaussée, dans le cabaret de l’établissement. La salle a été apprêtée pour la circonstance afin de lui conférer un caractère magistral : portrait du président de la République, emblème national et pupitre. Onze heures trente, un homme de petite taille vêtu d’un costume bleu clair fait son entrée. L’assistance, composée d’une cinquantaine de personnes, se lève et applaudit. Mourad Sassi, le «raïs», répond par un salut de la main et va s’asseoir sur un fauteuil posé sous une boule à facette. Un imam monte sur scène pour psalmodier quelques versets du Coran avant de laisser sa place à un des organisateurs qui invite les présents à observer une minute de silence «à la mémoire des martyrs de la Révolution». Il entre ensuite dans le vif du sujet : «Nous sommes réunis aujourd’hui pour signer l’acte de naissance du Mouvement des générations libres. Cette organisation non gouvernementale est la prolongement naturel de la kola (cruche), qui a rassemblé les associations de soutien au président de la République», lance-t-il en invitant Mourad Sassi, le «raïs» de cette «ONG», à monter sur scène pour prononcer un discours. Les propos du conseiller de Abdelaziz Bouteflika sont décousus, sans grand sens. «Je voudrais adresser un message aux jeunes, il ne faut plus que le sang coule (…). J’ai un message à nos frères kabyles : assa azeka, l’Algérie yela yela (…). Nous devons protéger nos mères et nos sœurs, je t’aime ma mère, je t’aime ma sœur. Il faut protéger les constantes de nos sœurs algériennes (…). Hassiba Ben-Bouali, Fatma n’Soumer nous ont été offertes par des femmes, leurs mères. Didouche Mourad, Si El Houès, Larbi Ben M’hidi, Boumediene ont été offerts par des femmes.» Mourad Sassi a droit à un tonnerre d’applaudissements. Pour célébrer la naissance du Mouvement des générations libres, une poétesse venue spécialement d’Oran est invitée à déclamer quelques vers. Le poème se transforme soudain en conférence. L’assistance écoute, gênée. D’un signe de la tête, un des organisateurs ordonne à la dame de regagner sa place. Elle s’exécute. La séance est levée. Les journalistes sont invités à se rendre à la salle de conférences, pour assister à une conférence de presse du «raïs». Mourad Sassi se dit prêt à répondre à toutes les questions. Le Mouvement national des générations libres est-il une structure politique ? Une formation qui sera appelée à jouer un rôle sur la scène politique ? «Nous avons organisé ces assises pour mettre un terme à ces rumeurs sur la création d’un parti politique. Le Mouvement est une organisation non gouvernementale. Nous avons 78 bureaux à l’étranger. Nous sommes petits et désirons rester petits», déclare Mourad Sassi. Mais il se contredit aussitôt : «Nous pourrons transformer cette ONG en parti politique. Mais pour l’instant, c’est une ONG (…). Nous allons sortir avec des choses nouvelles, mais nous ne pouvons pas le dire.» Sassi continuera à faire dans l’abstrait lorsqu’il lui sera demandé de donner sa définition du terme «ONG». «C’est un mouvement mondial. C’est la première fois en Algérie. Et comme El Jazeera (la chaîne d’information en continu) a trop parlé de nous, nous n’allions quand même pas lancer une association locale. Nous avons décidé de créer une ONG mondiale à caractère humanitaire. Avant, nous n’avions pas de carte grise et maintenant nous allons constituer un dossier pour obtenir une attestation pour circuler.» Questionné sur le phénomène de l’immigration clandestine, le «gourou» de la kola a présenté la thèse suivante : «Les harraga sont des repris de justice, ils n’ont pas de passeports. Ils ont des problèmes avec l’appareil judiciaire. Une autre catégorie de harraga est composé de personnes qui fuient l’Algérie pour garder leur dignité», lancera-t-il. Les propos de Sassi laissent pantois. En coulisses, l’homme est présenté comme l’initiateur du parti politique qui sera mis à la disposition de Saïd Bouteflika, le frère du président de la République. A ses côtés, parmi le groupe des membres fondateurs de cette nouvelle structure, certains n’hésitent pas à afficher leur statut d’anciens militaires, d’officiers de l’ANP.
    T. H.
    lesoir d'algerie du jeudi 30 juillet 2009
    PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

  • #2
    Les propos du conseiller de Abdelaziz Bouteflika sont décousus, sans grand sens. «Je voudrais adresser un message aux jeunes, il ne faut plus que le sang coule (…). J’ai un message à nos frères kabyles : assa azeka, l’Algérie yela yela (…). Nous devons protéger nos mères et nos sœurs, je t’aime ma mère, je t’aime ma sœur. Il faut protéger les constantes de nos sœurs algériennes (…). Hassiba Ben-Bouali, Fatma n’Soumer nous ont été offertes par des femmes, leurs mères. Didouche Mourad, Si El Houès, Larbi Ben M’hidi, Boumediene ont été offerts par des femmes.»
    Je m'arrete la, etait-il en etat d'ivresse quand il a prononce son discours?
    Il a quel age le Monsieur pour oser parler de generation libre? quelle generation?
    Le Mouvement est une organisation non gouvernementale. Nous avons 78 bureaux à l’étranger
    D'ou vient l'argent necessaire pour entretenir ces bureaux a l'etranger? Un mouvement ne a l'etranger pour representer les generations libre en Algerie?

    C'est quoi ce khorti!

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    • #3
      ras le bol de ces cafards, de ces gens qui ne veulent pas comprendre que l'Algerie est au bord de la bime ....que les jeunes veulent du changement, des nouvelles tetes à la gouvernance, des gens fiables, honnêtes, et compétents .

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      • #4
        Nous avons 78 bureaux à l’étranger. Nous sommes petits et désirons rester petits», déclare Mourad Sassi. Mais il se contredit aussitôt : «Nous pourrons transformer cette ONG en parti politique. Mais pour l’instant, c’est une ONG (…). Nous allons sortir avec des choses nouvelles, mais nous ne pouvons pas le dire.» Sassi continuera à faire dans l’abstrait lorsqu’il lui sera demandé de donner sa définition du terme «ONG». «C’est un mouvement mondial. C’est la première fois en Algérie. Et comme El Jazeera (la chaîne d’information en continu) a trop parlé de nous, nous n’allions quand même pas lancer une association locale. Nous avons décidé de créer une ONG mondiale à caractère humanitaire.
        C'est quoi ce délire? Un vrai melange/une vraie melasse.:22:

        C'est grave quand le pays tombe entre les mains d'amateurs:22:.

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        • #5
          LynaS merci. quel delire jai envie de pleurer oualah, est ce que l'algerie et les pauvre algeriens meritent tous ca. Il ne nous reste (au moins moi ) que de lever les mains haut et prier pour que ce peuple se deberassera de cette mafia.
          Connaître les autres, c'est la sagesse. Lao Tseu

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          • #6
            Le passage sur les harrags m'a interpellé!
            Ces gens ont un mérpis total envers les Algériens, comment osent-ils parler de la sorte à ces pauvres qui risquent leurs vies pour vivre dans la dignité?
            Ce sont des propos semblables à ceux de zerhouni quand il parle du terrorisme, il dit toujours qu'il en reste une poignée, ils sont affaiblis mais maheureusement ils sont toujours là.

            Ils sont vieux et ils osent parler des génération futures! Partez et laissez la place aux jeunes...! on en ras-le-bol
            "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

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            • #7
              La continuité vers la décadence en cadence accélérée.

              On ne va jamais en finir. Certains attendent la mort de Boutef et Co pour que ça change.

              Si je jette un coup d'œil à ma boule de cristal, je vois Si Saïd nouveau président de l'Algérie ayant reçu le testament de son valeureux frère. Le testament indique qu'il lui lègue une terre dénommé Algérie avec les milles et un puits de pétrole ainsi que les 35 millions d'âmes la peuplant.

              Le jeune frère aura quelques 20 ans de règne sans partage avant que lui même meurt et prépare le terrain pour ses propres enfants.

              L'algérien attendra en priant le dieux des cieux et de l'univers.
              Rebbi yerrahmek ya djamel.
              "Tu es, donc je suis"
              Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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              • #8
                Gandhi, il vont nous sortir les chars, tu veux voir le sang couler encore, il nous faut un autre 1954 dans ce cas la.:22:
                Connaître les autres, c'est la sagesse. Lao Tseu

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                • #9
                  C'est un constat douloureux, je te le concède.

                  On dirait une malédiction.

                  Parfois je me dis sérieusement que le combat entre la modernité et l'archaïsme, la civilisation et l'obscurantisme est entrain de se mener en Algérie. Sous l'égide de deux notions presque antagonistes dans la langue des idéologisant algériens que sont: occidentalisation et orientalisation. L'Algérie me parait comme Jérusalem au temps des croisades (la terre promise).

                  Je suis loin de dire que :

                  occident = modernité = civilisation
                  orient = archaïsme = obscurantisme

                  ces notions ne sont du tout pas synonymes (ce n'est pas le sujet).

                  Quand je dis que le combat entre ces notions se fait sur la terre algérienne, je veux dire que si la modernité, la civilisation l'emporte en Algérie alors ça va sérieusement contaminer le reste du monde arabe et de l'Afrique. ça sera finalement l'aspiration des peuples qui primera loin de toute idéologie nationaliste ou islamiste.

                  Mais si l'archaïsme et l'obscurantisme l'emporte alors c'est la décadence au grand jour qui affectera d'abord tous les pays de l'Afrique du nord.
                  Dernière modification par Gandhi, 30 juillet 2009, 16h11.
                  Rebbi yerrahmek ya djamel.
                  "Tu es, donc je suis"
                  Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                  • #10
                    Mais si l'archaïsme et l'obscurantisme l'emporte alors c'est la décadence au grand jour qui affectera d'abord tous les pays de l'Afrique du nord.
                    Je n'irais pas aussi loin que ca.. Tous les pays d'afrique du nord ne veulent pas du mal pour leur voisin mais ont compris il y a longtemps deja que la force ne se fait que dans l'union...

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                    • #11
                      Ayoub

                      Je ne parle pas de mal qu'un pays fera à l'autre.

                      Ce que je veux dire c'est que si les islamistes prennent le pouvoir alors ça va encourager les islamiste au Maroc et en Tunisie et dans tous les pays arabes.

                      Alors que si la démocratie s'installe en Algérie alors les démocrates des deux pays se mettront en mouvement pour rejoindre l'Algérie.

                      En Algérie il y a un fort courant idéologique obscurantiste qui veut imposer son pouvoir.

                      Mais de l'autre côté il y a un fort courant acquit pour la modernité et qui sont progressistes. Les premiers morts lors de la douloureuse décennies noir c'est des modernistes et progressistes démocrates. La résistance a commencé par eux.
                      Rebbi yerrahmek ya djamel.
                      "Tu es, donc je suis"
                      Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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