En plus des conditions de logement plus que précaires, dans un bidonville dépourvu de toutes les commodités, les habitants de Sidi-Harb III, l’une des concentrations de la ceinture de la misère qui enserre la ville de Annaba, subissent d’autres calvaires.
Leur bidonville, situé sous la ligne du téléphérique reliant Sidi- Harb, dans la Plaine ouest du chef-lieu de la wilaya, au village touristique de Séraïdi, près de 800 mètres plus haut, fait l’objet de comportements pour le moins condamnables de certains utilisateurs de ce moyen de transport fonctionnel, rapide et d’un tarif accessible à tous.
Au lieu d’avoir une attitude civilisée et du respect envers ceux qui se trouvent en bas (sans jeu de mots) et qui y habitent, forcés, faute de mieux, ces énergumènes n’hésitent pas à jeter des objets hétéroclites et même des ordures sur les occupants de ce bidonville, souvent accompagnés d’insultes et autres grossièretés.
Tout cela sans parler du bruit qu’ils font en tapant fort de leurs pieds et mains sur les cabines du télépherique, troublant, du matin au soir, le calme et la sérénité des lieux, d’autant plus que le plus grand cimetière de la ville, jouxtant ce bidonville, est lui aussi situé sous cette ligne.
Plus grave encore, ils prennent, à l’aide de leurs portables, des photos intimes de femmes occupées à faire le ménage dans la cour de leurs baraques, sans se soucier de l’intimité de ces dernières.
Cette situation à fait réagir le président du comité de quartier de ce bidonville.
Dans une correspondance au wali de Annaba, dont une copie a été adressée au Soir d’Algérie, il demande d’agir pour mettre rapidement un terme à ces méfaits. «Nous sommes doublement pénalisés. En plus de notre situation de mal logés, nous faisons l’objet d’actes d’incivilité et d’agression de notre intimité», estime-t-il dans sa requête au chef de l’exécutif de Annaba.
Par le Soir
Leur bidonville, situé sous la ligne du téléphérique reliant Sidi- Harb, dans la Plaine ouest du chef-lieu de la wilaya, au village touristique de Séraïdi, près de 800 mètres plus haut, fait l’objet de comportements pour le moins condamnables de certains utilisateurs de ce moyen de transport fonctionnel, rapide et d’un tarif accessible à tous.
Au lieu d’avoir une attitude civilisée et du respect envers ceux qui se trouvent en bas (sans jeu de mots) et qui y habitent, forcés, faute de mieux, ces énergumènes n’hésitent pas à jeter des objets hétéroclites et même des ordures sur les occupants de ce bidonville, souvent accompagnés d’insultes et autres grossièretés.
Tout cela sans parler du bruit qu’ils font en tapant fort de leurs pieds et mains sur les cabines du télépherique, troublant, du matin au soir, le calme et la sérénité des lieux, d’autant plus que le plus grand cimetière de la ville, jouxtant ce bidonville, est lui aussi situé sous cette ligne.
Plus grave encore, ils prennent, à l’aide de leurs portables, des photos intimes de femmes occupées à faire le ménage dans la cour de leurs baraques, sans se soucier de l’intimité de ces dernières.
Cette situation à fait réagir le président du comité de quartier de ce bidonville.
Dans une correspondance au wali de Annaba, dont une copie a été adressée au Soir d’Algérie, il demande d’agir pour mettre rapidement un terme à ces méfaits. «Nous sommes doublement pénalisés. En plus de notre situation de mal logés, nous faisons l’objet d’actes d’incivilité et d’agression de notre intimité», estime-t-il dans sa requête au chef de l’exécutif de Annaba.
Par le Soir
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