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Lorsque le mercure grimpe et que les nuits sont chaudes, nulle envie de rester scotchés en face du tube cathodique, dans la fournaise. Le désir d’aller déguster une crème glacée ou de siroter une menthe à l’eau fraîche en bord de mer se fait de plus en plus pressant ! Le complexe de Sidi-Fredj remporte tous les suffrages dans le cœur des Algérois concernant les plans sorties en soirée.
A peine le soleil couché, ils se ruent pas milliers vers ce joli port de plaisance. L’air marin, le ciel étoilé et l’ambiance estivale qui y règnent font de cet endroit la destination la plus privilégiée cet été, comme on a pu le constater sur place.
Certaines familles ont déjà pris possession des lieux depuis le matin, profitant d’une journée de plage. Une fois les parasols, serviettes et glacières rangés dans la malle de leur véhicule garé au parking, elles s’engouffrent dans l’un des nombreux restaurants qu’offre ce complexe : Le Corso (spécialités algériennes), Le Vivier (poisson et fruits de mer), le Restaurant du port (pizzas et grillades)…
Les terrasses sont bondées de monde
Les terrasses sont bondées de monde. Les estivants y dégustent glaces et sorbets en jacassant gaiement. Quant aux enfants, présents en force, ils sont au septième ciel ! Une miniroue, un simulateur d’aviateur, un toboggan pneumatique à l’effigie de bugs bunny et un trampoline ont été aménagés sur les quais ! Un parc d’attractions. Il n’en fallait pas moins pour les faire trémousser de plaisir et faire briller leurs yeux de mille étoiles. Pour 50 DA le ticket, de jeunes adolescents jouent aux pilotes juchés sur des simulateurs aéronautiques. «Ça donne des sensations fortes et des chatouilles dans le ventre», nous lance Nihad (13 ans) qui repart pour un deuxième tour. Les plus petits se sont débarrassés, quant à eux, de leurs chaussures. Ils sautillent sur le trampoline en poussant des petits cris joyeux. D’autres dégringolent du toboggan pneumatique en faisant des pirouettes, sous le regard vigilant de leurs parents. Devant la grande affluence des familles flanquées de leurs progénitures, le port de Sidi- Fredj a mis plus de couleurs dans sa palette, comme le souligne le directeur de ce complexe. «Les familles restent parfois jusqu’à 3h du matin pour profiter de la fraîcheur de ce lieu, d’où l’intérêt d’avoir mis sur pied une animation.
En plus des manèges pour les petits, un espace a été accordé aux artisans
Outre les manèges pour les petits, un espace a été accordé aux artisans», dira-t-il. En effet, sous les arcades conçues par l’architecte Fernand Pouillon, une panoplie d’objets en tous genres attire les flâneurs : robes berbères, bijoux, maroquinerie, poterie… Mekam Aziza (36 ans), l’une des exposantes habitant Koléa, ne cache pas sa satisfaction à l’idée de réaliser un bon chiffre d’affaires. «Chaque été, je profite de la saison estivale pour vendre mes produits. Les robes d’intérieur que je confectionne ont énormément de succès. Les émigrés m’en achètent avant de rentrer chez eux.» Afin de satisfaire toutes les commandes, la jeune femme ne se sépare jamais de sa machine à coudre. Entre deux clients, elle coupe, ajuste et pique de belles étoffes chatoyantes. «Les week-ends, l’ambiance se poursuit jusqu’aux petites heures du jour. Il m’arrive de ne plier bagage qu’à 3h du matin, lorsqu’il n’y a plus aucun acheteur», confie-t-elle. Les autres commerces suivent la cadence. Kiosques de sodas, crèmes glacées, beignets et crêpes, ne désemplissent guère. La nuit est à la détente.
La balade sur la jetée est incontournable
La présence d’agents de sécurité et de maîtres-chiens renforcent le sentiment de sécurité chez les promeneurs. «Pendant mon congé, je viens ici plusieurs soirs par semaine avec femme et enfants», nous dira un père de famille. «C’est l’un des endroits les plus agréables et les plus sûrs d’Alger !» Incontournable, la balade sur la jetée du port là où les vagues viennent s’écraser sur les gros rochers. C’est là, loin de l’effervescence du port que les pêcheurs taquinent le poisson. Certains d’entre eux sont fidèles au «poste» toutes les nuits. Ammi Mouloud (55 ans) admire le ciel étoilé de Sidi- Fredj, jetant de temps en temps un œil sur sa canne artisanale en roseau. «Je suis né à Bab-el-Oued, et j’ai appris à nager avant même de marcher», confie-t-il. «La mer et la pêche sont ma drogue. Tous les jours, en fin d’après-midi, je me rends sur la plage-ouest de Sidi-Fredj à la recherche de petits vers que j’utiliserai comme appât. Après avoir dîné avec ma famille d’un repas fait maison, je laisse les miens flâner dans le complexe et jette ma canne à pêche à l’eau. <Il m’arrive certains soirs de remonter jusqu’à 3 kg de poisson, surtout des sars.» Joignant le geste à la parole, Ammi Mouloud ouvre un sac posé à ses pieds et exhibe sa prise : des sars et des loups de mer ! «Demain midi, ce sera grillades de poisson pour toute la famille», lance-t-il non sans une pointe de fierté. La nuit est encore jeune. D’autres poissons imprudents viendront tout à l’heure mordre à l’hameçon de notre pêcheur et atterriront dans son assiette. Les lumières scintillent sur le port de Sidi-Fredj. Minuit a déjà sonné depuis longtemps mais personne n’a envie d’aller se coucher. Dans cette heure de paix, les actes d’incivisme ont la peau dure. Certaines personnes jettent partout cannettes de soda, emballages de chips et papiers. Des montagnes de détritus jonchent le port au petit jour selon les dires du directeur de ce complexe. Un manque de civisme qui vient quelque peu troubler la beauté de ce site de carte postale. Un endroit paradisiaque qui nous appartient tous et que l’on doit préserver par des petits gestes simples comme d’éviter de jeter nos ordures n’importe où. A bon entendeur…
Par le soir
A peine le soleil couché, ils se ruent pas milliers vers ce joli port de plaisance. L’air marin, le ciel étoilé et l’ambiance estivale qui y règnent font de cet endroit la destination la plus privilégiée cet été, comme on a pu le constater sur place.
Certaines familles ont déjà pris possession des lieux depuis le matin, profitant d’une journée de plage. Une fois les parasols, serviettes et glacières rangés dans la malle de leur véhicule garé au parking, elles s’engouffrent dans l’un des nombreux restaurants qu’offre ce complexe : Le Corso (spécialités algériennes), Le Vivier (poisson et fruits de mer), le Restaurant du port (pizzas et grillades)…
Les terrasses sont bondées de monde
Les terrasses sont bondées de monde. Les estivants y dégustent glaces et sorbets en jacassant gaiement. Quant aux enfants, présents en force, ils sont au septième ciel ! Une miniroue, un simulateur d’aviateur, un toboggan pneumatique à l’effigie de bugs bunny et un trampoline ont été aménagés sur les quais ! Un parc d’attractions. Il n’en fallait pas moins pour les faire trémousser de plaisir et faire briller leurs yeux de mille étoiles. Pour 50 DA le ticket, de jeunes adolescents jouent aux pilotes juchés sur des simulateurs aéronautiques. «Ça donne des sensations fortes et des chatouilles dans le ventre», nous lance Nihad (13 ans) qui repart pour un deuxième tour. Les plus petits se sont débarrassés, quant à eux, de leurs chaussures. Ils sautillent sur le trampoline en poussant des petits cris joyeux. D’autres dégringolent du toboggan pneumatique en faisant des pirouettes, sous le regard vigilant de leurs parents. Devant la grande affluence des familles flanquées de leurs progénitures, le port de Sidi- Fredj a mis plus de couleurs dans sa palette, comme le souligne le directeur de ce complexe. «Les familles restent parfois jusqu’à 3h du matin pour profiter de la fraîcheur de ce lieu, d’où l’intérêt d’avoir mis sur pied une animation.
En plus des manèges pour les petits, un espace a été accordé aux artisans
Outre les manèges pour les petits, un espace a été accordé aux artisans», dira-t-il. En effet, sous les arcades conçues par l’architecte Fernand Pouillon, une panoplie d’objets en tous genres attire les flâneurs : robes berbères, bijoux, maroquinerie, poterie… Mekam Aziza (36 ans), l’une des exposantes habitant Koléa, ne cache pas sa satisfaction à l’idée de réaliser un bon chiffre d’affaires. «Chaque été, je profite de la saison estivale pour vendre mes produits. Les robes d’intérieur que je confectionne ont énormément de succès. Les émigrés m’en achètent avant de rentrer chez eux.» Afin de satisfaire toutes les commandes, la jeune femme ne se sépare jamais de sa machine à coudre. Entre deux clients, elle coupe, ajuste et pique de belles étoffes chatoyantes. «Les week-ends, l’ambiance se poursuit jusqu’aux petites heures du jour. Il m’arrive de ne plier bagage qu’à 3h du matin, lorsqu’il n’y a plus aucun acheteur», confie-t-elle. Les autres commerces suivent la cadence. Kiosques de sodas, crèmes glacées, beignets et crêpes, ne désemplissent guère. La nuit est à la détente.
La balade sur la jetée est incontournable
La présence d’agents de sécurité et de maîtres-chiens renforcent le sentiment de sécurité chez les promeneurs. «Pendant mon congé, je viens ici plusieurs soirs par semaine avec femme et enfants», nous dira un père de famille. «C’est l’un des endroits les plus agréables et les plus sûrs d’Alger !» Incontournable, la balade sur la jetée du port là où les vagues viennent s’écraser sur les gros rochers. C’est là, loin de l’effervescence du port que les pêcheurs taquinent le poisson. Certains d’entre eux sont fidèles au «poste» toutes les nuits. Ammi Mouloud (55 ans) admire le ciel étoilé de Sidi- Fredj, jetant de temps en temps un œil sur sa canne artisanale en roseau. «Je suis né à Bab-el-Oued, et j’ai appris à nager avant même de marcher», confie-t-il. «La mer et la pêche sont ma drogue. Tous les jours, en fin d’après-midi, je me rends sur la plage-ouest de Sidi-Fredj à la recherche de petits vers que j’utiliserai comme appât. Après avoir dîné avec ma famille d’un repas fait maison, je laisse les miens flâner dans le complexe et jette ma canne à pêche à l’eau. <Il m’arrive certains soirs de remonter jusqu’à 3 kg de poisson, surtout des sars.» Joignant le geste à la parole, Ammi Mouloud ouvre un sac posé à ses pieds et exhibe sa prise : des sars et des loups de mer ! «Demain midi, ce sera grillades de poisson pour toute la famille», lance-t-il non sans une pointe de fierté. La nuit est encore jeune. D’autres poissons imprudents viendront tout à l’heure mordre à l’hameçon de notre pêcheur et atterriront dans son assiette. Les lumières scintillent sur le port de Sidi-Fredj. Minuit a déjà sonné depuis longtemps mais personne n’a envie d’aller se coucher. Dans cette heure de paix, les actes d’incivisme ont la peau dure. Certaines personnes jettent partout cannettes de soda, emballages de chips et papiers. Des montagnes de détritus jonchent le port au petit jour selon les dires du directeur de ce complexe. Un manque de civisme qui vient quelque peu troubler la beauté de ce site de carte postale. Un endroit paradisiaque qui nous appartient tous et que l’on doit préserver par des petits gestes simples comme d’éviter de jeter nos ordures n’importe où. A bon entendeur…
Par le soir