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Le week-end semi-universel: Equation à multiples inconnues

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  • Le week-end semi-universel: Equation à multiples inconnues

    Le week-end semi-universel à partir de cette semaine
    Equation à multiples inconnues



    La décision d’adopter le week-end semi-universel prend effet à partir du 14 août. C’est dans à peine une semaine. Le flou entourant les modalités de fonctionnement, durant les jours de repos hebdomadaire (désormais vendredi et samedi), de certaines institutions et administrations publiques persiste toujours. A la date où nous mettons sous presse, l’information reste incomplète. Comment vont fonctionner les services d’Algérie Poste, les daïras ou les communes ? «A ce jour, nous n’avons aucune nouvelle. Juste des suppositions. Nous sommes toujours en attente des directives de la tutelle», nous apprend le chef de service d’un bureau de poste à Alger. «Aucune information ne nous est parvenue. Nous attendons le télex pour savoir si nous travaillons les vendredis ou pas. Pour l’heure, nos services fonctionnent comme de coutume», témoigne un responsable au niveau de la daïra de Sidi M’hamed.
    Les employés de ces institutions et administrations qui ont, avant l’avènement du nouveau week-end, des jours de travail décalés, ne savent pas encore ce qui les attend.
    «Le fait que la poste, la daïra et les services de l’état-civil des APC assuraient leurs services les jeudis et fermaient le samedi, cela arrangeait beaucoup de monde. Les travailleurs en poste toute la semaine pouvaient se permettre de régler leurs affaires administratives les jeudis après-midi. Qu’en sera-t-il le 14 août ?», s’interroge un citoyen abordé à l’entrée de la daïra.
    Le 22 juillet dernier, un décret exécutif fixait les horaires de travail dans le secteur des institutions et administrations publiques. «Les horaires de travail dans les conditions normales sont fixées de 8h00 à 12h00, le matin, et de 13h00 à 16h30, l’après-midi», est-il noté dans le texte.
    Le libellé est carré, cadré et efficace, mais dans l’application il devrait y avoir plus d’explications. Exemple : les services postaux d’Algérie Poste. Erigée au statut d’Etablissement public à caractère industriel et commercial depuis le janvier 2002, Algérie Poste est-elle concernée par le décret précédemment
    cité ? Et qu’en est-il des autres EPIC telles que Net Com (entreprise publique de nettoyage), Asroute (spécialisée dans l’assainissement et l’aménagement des routes), et d’autres entreprises au même statut ?
    Le week-end semi-universel se présente, pour l’heure, comme une équation à multiples inconnues ? L’argument économique derrière la l’instauration du nouveau congé hebdomadaire est fort. Réduire le décalage induit entre l’Algérie et le reste du monde, qui occasionne un manque à gagner de l’ordre de un milliard de dollars par an, est une décision salutaire. Mais, gérer c’est prévoir, préparer, informer puis exécuter. Or, à voir ce qui se passe à une semaine de l’instauration officielle du nouveau week-end, des zones d’ombre persistent. Quelle en est la raison ? Plusieurs scénarios se profilent. Ou tout est prévu, convenu et étudié mais l’information jalousement gardée, à l’image d’une avant-première de spectacle dont les coulisses sont strictement interdites aux curieux, ou c’est les canaux de la communication qui fonctionnent mal (volontairement ou involontairement). Où alors, et c’est plus sérieux, on attend de voir. Les réglages se feront au gré des circonstances. Le choix du mois d’août pour lancer l’opération permet un temps d’ajustement, puisque les institutions et autres administrations fonctionnent au ralenti.
    Dans cette ambiance de suspense et d’attente, le citoyen reste perplexe. S’il est persuadé que pas grand-chose ne va changer dans sa vie, il reste que certains détails l’intriguent. Lui qui pouvait se rendre à sa banque, à la mairie ou à la poste le jeudi, son jour de repos. Il se demande alors comment régler sa facture téléphonique, retirer son argent ou ses documents d’état-civil avec l’instauration du nouveau week-end ?
    En attendant le télex… qui vivra verra.
    La Tribune
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Un nouveau week-end et des interrogations.

    Un nouveau week-end et des interrogations.

    Travaillera, travaillera pas ce vendredi ? C’est la principale interrogation des Algériens ces jours-ci. A quelques jours du nouveau week-end dit semi-universel, les fonctionnaires sont les seuls à être fixés sur leur nouvelle semaine ouvrable. Le communiqué de la fonction publique, en date du 22 juillet, fixe les nouveaux aménagements et la répartition des horaires de travail concernant les institutions et administrations publiques. La semaine ouvrable s’étalera donc du dimanche au jeudi à partir du 14 août.
    Ainsi, les horaires de travail ont été fixés de 8h00 à 12h00, le matin, et de 13h00 à 16h30, l’après-midi. Il est également prévu, selon le communiqué de la Direction générale de la fonction publique, une heure de pause de 12h00 à 13h00. Par ailleurs, les horaires de travail concernant les wilayas d’Adrar, Tamanrasset, Illizi, Tindouf, Béchar, Ouargla, Ghardaïa, Laghouat, Biskra et El Oued ont été fixés de 7h00 à 12h00 et de 12h30 à 15h00 durant la période allant du 1er juin au 30 septembre. Les banques et autres institutions financières ont décidé, quant à elles, de garder comme avant les vendredi et samedi comme jours de repos.
    Le ministre de l’Enseignement supérieur, lui, a annoncé hier que les universités adopteront comme journées de repos le vendredi et le samedi. Au niveau du port d’Alger, les travailleurs savent désormais qu’ils continueront à travailler au même rythme par système de brigades.
    Ce n’est pas le cas pour les autres salariés, qui restent dans l’expectative d’une décision qui tarde à venir. Postes, daïras, APC et éducation nationale n’ont toujours aucune indication sur la nouvelle répartition des heures de travail. Tous appréhendent de travailler le vendredi alors que les autres secteurs ont gagné une seconde journée de repos par rapport à l’ancien week-end. Quant aux commerçants, ils ont décidé d’ouvrir leurs magasins selon leurs vieilles habitudes. Difficile de les convaincre que le vendredi peut être une journée semblable aux autres.
    Les transporteurs privés ont, quant à eux, carrément décidé de boycotter le vendredi et de travailler toute la journée du samedi au même rythme antérieur au week-end semi-universel.
    Nullement astreints à travailler le vendredi matin, ils restent tout de même conscients des désagréments qui seront causés aux citoyens par cette situation, mais aussi et surtout du manque à gagner pour eux. C’est pourquoi ils disent être prêts à prendre d’autres dispositions si jamais ils parviennent à un accord avec la tutelle.
    La Tribune
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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