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A quand une gare routière à Sidi-Aïch?

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  • A quand une gare routière à Sidi-Aïch?

    Sidi-Aïch est l’une des plus anciennes daïras d’Algérie, une daïra qui regroupe les communes de Sidi-Ayad, Tinebdar, El Flaye et Tifra.

    Chaque jour des milliers de citoyens des douars qui faisaient partie de la daïra de la ville des ponts avant le dernier découpage administratif, à savoir d’Ath Mansour, d’Ath Ouaglis, d’Ath Yemel, d’Ifnayene, d’Ath Oussamer, s’y rendent au chef-lieu de la daïra.

    Nous savons tous que le transport routier des voyageurs constitue le cordon ombilical de toutes les sociétés, et les villes et villages, partout dans le monde, sont reliés entre eux par des bus qui transportent les voyageurs et facilitent ainsi le déplacement des personnes et des biens.

    Chez nous, il devient plus important car, l’achat d’une voiture particulière demeure, quoique l’on dise, assez difficile surtout pour un fonctionnaire qui est devenu le parent pauvre de la société algérienne.

    Mais, comme le nombre de bus est assez important et qu’il faut quand même qu’il y ait un endroit bien défini pour qu’ils s’arrêtent sans gêner la circulation d’un côté - et que cet endroit soit connu de toute personne désireuse de prendre le bus-la création des gares routières est devenue incontournable. La plupart des APC ont déjà dégagé un endroit et un financement pour l’aménagement d’une gare routière à l’exemple d’Akbou, El Kseur, Amizour, Kherrata… ont plus ou moins réussi à donner aux usagers une structure avec toutes les commodités voulues.

    Mais si vous vous rendez à Sidi Aïch en bus et que vous voulez changer de destination, il faut parcourir un kilomètre pour pouvoir prendre un autre. “Moi, je suis revenu de Seddouk et comme vous voyez pour prendre un bus sur Sidi Ayad je dois trimballer mes enfants et les bagages de l’ouest de la ville au sud sur presque un kilomètre”, nous a déclaré O. Madjid.

    En effet, les différents points d’arrêt des fourgons qui mènent vers les différentes destinations sont séparés l’un de l’autre. Si vous venez d’Alger ou si vous désirez vous y rendre l’arrêt est aussi de l’autre côté du pont.

    Et dire que des solutions existent : à l’arrêt d’Alger cité El Hamla il y a une superficie qui pourra rassembler tous les bus de la daïra et cela aidera le citoyen à prendre la correspondance dés sa descente du bus pour ainsi rejoindre son village sans pour autant faire tout un trajet assez conséquent. Mais le hic, ce terrain a été attribué à un privé pour garer ses bus, un autre terrain vaste du côté du pont des Italiens - qui peut servir également - a été attribué par les autorités à un autre privé pour le transformer en dépôt de matériel et engins roulants et on nous dit qu’il n’y a pas de foncier ? Nous a avoué Abderahmane transporteur de son état. Avec l’anarchie qui règne au centre-ville et dans les différents lieux de stationnements des fourgons, surtout qu’à chaque fois ce sont ces transporteurs qui créént les embouteillages, n’est-il pas temps de créer une gare routière dans cette ville qui en a beaucoup besoin avec plus de 200 villages qui l’entoure.

    Les différentes P/APC qui se sont succédé ont tous promis de remédier à cet état de fait en ne faisant que du replâtrage avec des changements des arrêts qui n’arrangent nullement le pauvre citoyen qui est d’ailleurs leur dernier souci. Mais, jusqu’à ce jour, rien n’a été fait.

    Pourtant, le financement d’une gare routière ne revient pas à plus de 100 ou 200 millions de centimes et encore, c’est un investissement qui permettra des rentrées d’argent supplémentaires pour la commune.

    Alors, qu’attendent les élus pour remédier à cet état de fait ?

    Par la Dépêche de kabylie
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