Ils réclament la délocalisation d’un projet de lycée
Treize villages bloquent la route à Tirmithine

Les deux ârchs Aït Arif et Zerrouda, regroupant treize villages de la commune de Tirmithine, ne décolèrent toujours pas afin d’exiger la délocalisation du projet de lycée accordé pour la commune.
En effet, après avoir fermé le siège de la daïra la semaine dernière, les habitants de ces villages sont montés au crénaeu, hier, en bloquant cette fois la RN 24, à proximité de la casse-auto de Mohamed Ksari.
“Le choix de terrain pour le réalisation de ce lycée est arbitraire. Il a été arrêté par l’administration sans consultation avec les comités de villages”, nous explique un citoyen. Pour les protestataires, l’endroit choisi n’arrange pas du tout les lycéens de leur village, du fait que celui-ci est isolé et situé loin des villages. “L’implantation du lycée sur ce lieu ne répond à aucun critère de bon sens. Certains lycéens seront appelés à faire près d’une vingtaine de kilomètres et tout un détour, pour rallier leur établissement”, dira un autre protestataire. Pour les manifestants, le lieu idéal pour l’installation du lycée est Taplakth, un endroit proche des villages de la commune, une commune constituée par trois autres ârchs.
Quoi qu’il en soit, ces habitants sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur revendication. Notons que les travaux pour la réalisation de ce fameux projet qui tient vraiment à cœur toute la population locale de Tirmithine ont déjà débuté, son installation est prévue au lieu dit Avrah.
Le projet a été accordé à la municipalité en 2003. “Cela a suscité une grande joie au sein de la population”, reconnaît un villageois. Cela est évident car la commune de Tirmithine ne dispose pas de lycée, ses élèves poursuivent leur cycle secondaire à Draâ Ben Khedda, faisant ainsi plusieurs kilomètres quotidiennement. Le moins que l’on puisse dire est que vu la situation dans laquelle se trouvent ces lycéens, cet établissement tarde à voir le jour. Les habitants affirment qu’ils ont saisi tous les responsables concernés sur le sujet, notamment le Premier ministre Ahmed Ouyahia, en vain, puisque l’administration persiste à vouloir bâtir ce lycée, qui ne fait pas l’unanimité à Tirmithine. C’est un véritable bras de fer qui risque de perdurer si aucune solution n’est trouvée à ce problème. Il va sans dire et comme à chaque action de ce genre, le blocage de la route a suscité des désagréments chez les automobilistes et les passagers, surtout qu’il s’agit d’une journée de ramadan. Pour les manifestants c’était l’ultime recours.
La Dépêche de Kabylie
Treize villages bloquent la route à Tirmithine

Les deux ârchs Aït Arif et Zerrouda, regroupant treize villages de la commune de Tirmithine, ne décolèrent toujours pas afin d’exiger la délocalisation du projet de lycée accordé pour la commune.
En effet, après avoir fermé le siège de la daïra la semaine dernière, les habitants de ces villages sont montés au crénaeu, hier, en bloquant cette fois la RN 24, à proximité de la casse-auto de Mohamed Ksari.
“Le choix de terrain pour le réalisation de ce lycée est arbitraire. Il a été arrêté par l’administration sans consultation avec les comités de villages”, nous explique un citoyen. Pour les protestataires, l’endroit choisi n’arrange pas du tout les lycéens de leur village, du fait que celui-ci est isolé et situé loin des villages. “L’implantation du lycée sur ce lieu ne répond à aucun critère de bon sens. Certains lycéens seront appelés à faire près d’une vingtaine de kilomètres et tout un détour, pour rallier leur établissement”, dira un autre protestataire. Pour les manifestants, le lieu idéal pour l’installation du lycée est Taplakth, un endroit proche des villages de la commune, une commune constituée par trois autres ârchs.
Quoi qu’il en soit, ces habitants sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur revendication. Notons que les travaux pour la réalisation de ce fameux projet qui tient vraiment à cœur toute la population locale de Tirmithine ont déjà débuté, son installation est prévue au lieu dit Avrah.
Le projet a été accordé à la municipalité en 2003. “Cela a suscité une grande joie au sein de la population”, reconnaît un villageois. Cela est évident car la commune de Tirmithine ne dispose pas de lycée, ses élèves poursuivent leur cycle secondaire à Draâ Ben Khedda, faisant ainsi plusieurs kilomètres quotidiennement. Le moins que l’on puisse dire est que vu la situation dans laquelle se trouvent ces lycéens, cet établissement tarde à voir le jour. Les habitants affirment qu’ils ont saisi tous les responsables concernés sur le sujet, notamment le Premier ministre Ahmed Ouyahia, en vain, puisque l’administration persiste à vouloir bâtir ce lycée, qui ne fait pas l’unanimité à Tirmithine. C’est un véritable bras de fer qui risque de perdurer si aucune solution n’est trouvée à ce problème. Il va sans dire et comme à chaque action de ce genre, le blocage de la route a suscité des désagréments chez les automobilistes et les passagers, surtout qu’il s’agit d’une journée de ramadan. Pour les manifestants c’était l’ultime recours.
La Dépêche de Kabylie
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