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Vers la nomination d’une dizaine de femmes walis en Algérie

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  • Vers la nomination d’une dizaine de femmes walis en Algérie

    Mme Zerhouni Nouria Yamina, le wali de Mostaganem, perdra bientôt la singularité de seule femme occupant le poste et exerçant la fonction de wali en Algérie. La représentation féminine dans ce corps, apanage masculin, depuis l’indépendance du pays, sera élargie, apprend-on de bonne source. Le président Bouteflika aurait déjà coché une dizaine de noms de femmes à nommer aux postes de wali et de wali délégué lors du prochain mouvement dans le rang des premiers magistrats de wilaya.

    Aucun nom n’a filtré pour le moment. L’on sait seulement que le président de la République aurait, à la réception d’une première proposition pour le mouvement dans le corps des walis, demander à lui suggérer davantage de profils, de femmes surtout. Ceci parce qu’il a retenu d’en nommer pour donner du palpable à une disposition constitutionnelle. Par ailleurs, par ces nominations, le président de la République voudrait joindre l’acte à la promesse, celle faite aux femmes devant lesquelles il discoura le 8 mars dernier au Palais des nations, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme.

    Ce jour, le président Bouteflika avait promis à son auditoire coquet qu’il allait poursuivre la nomination de femmes à des postes d’ambassadeur, de wali, de recteurs d’université. Chose faite pour le corps diplomatique qui a vu les récentes nominations aux postes d’ambassadeur et de consul intégrer des femmes, même si c’est dans une portion minime.

    En retenant de promouvoir une dizaine de femmes aux rangs de premières responsables d’exécutif de wilaya et de wilaya déléguée, le chef de l’Etat entendrait non seulement honorer un engagement pris mais aussi situer la graduation aujourd’hui possible en matière de promotion politique de la femme.

    Une graduation qui manque de loin d’établir la parité hommes femmes, puisque, avec une dizaine de femmes à nommer walis et walis délégués, la représentation féminine dans ce corps se situe autour des 20 %.

    L’on se rappelle que des voix partisanes ont réclamé, au lendemain de l’amendement constitutionnel consacrant la promotion politique de la femme, l’imposition d’un quota de 30% de femmes dans les listes électorales. Une réclamation qui se voulait être une proposition à prendre en compte lors de la rédaction de la loi organique devant fixer les modalités d’application de l’article 31 bis de la Constitution révisée. «L’Etat œuvre à la promotion des droits politiques de la femme en augmentant ses chances d’accès à la représentation dans les Assemblées élues. Les modalités d’application de cet article sont fixées par une loi organique», art 31 bis.

    Par le Soir
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