Le Parti des travailleurs (PT), par la voix de sa secrétaire générale Louiza Hanoune, exige des pouvoirs publics l’installation de commissions d’enquête pour fouiller dans les dessous de la politique de privatisation des entreprises publiques menée depuis plusieurs années ainsi que sur le bilan de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ).
Louiza Hanoune ne rate aucune occasion pour s’exprimer sur les sujets d’actualité de la scène nationale pour laquelle elle reste l’une des principales animatrices, au demeurant. Profitant de la réunion du bureau de wilaya d’Alger de son parti, hier au siège national, la candidate malheureuse à la dernière élection présidentielle est revenue sur les dispositions de la loi de finances complémentaire (LFC) de 2009 qui continue, presque trois mois après sa promulgation, de susciter des remous parmi les sous-traitants nationaux de l’impérialisme mondial. Une loi qu’elle estime être comme «une réussite et une consolidation pour la souveraineté nationale», s’étonnant au passage que certains partis politiques l’aient passé sous silence quand ils n’avaient pas fait la fine bouche sur ses dispositions. Pour Louiza Hanoune, les dispositions contenues dans la LFC 2009 «mettent fin à une politique de déstructuration et de désertification de l’économie nationale». Mieux, elle trouve que «ces nouvelles dispositions vont devoir remettre en cause la nature même du régime». Cela dit, tempère-t-elle, «c’est la loi de finances pour 2010 qui nous permettra de juger si ce choix est définitif» et de savoir aussi si le gouvernement Algérien a subi des pressions étrangères et s’il y a résisté ou non.
Dans cet ordre d’idées, Mme Hanoune a fustigé son traditionnel «souffre-douleur», le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements Hamid Temmar, s’étonnant de son maintien dans le gouvernement après le flagrant désaveu signifié par les dispositions de la LFC 2009 à sa politique de privatisation et d’investissement. Aussi, elle demande l’installation d’une commission d’enquête qui se penchera sur le processus de privatisation des entreprises publiques enclenché il y a plus d’une décennie. «Temmar a mené des contre-réformes et aujourd’hui il doit rendre des comptes», a asséné Louiza Hanoune. Continuant sur sa lancée, la patronne du PT exige une autre commission d’enquête qui se penchera sur le bilan de l’ANSEJ.
Abordant l’autre sujet d’actualité, les nouveaux codes communal et de wilaya, Mme Hanoune a affiché clairement sa déception. «L’avant-projet est au-dessous des attentes et des enjeux et ne consacre pas la démocratie participative», regrette-t-elle. Dans le texte proposé par le ministre de l’Intérieur, «l’administration prend le dessus sur les élus du peuple», ajoute encore Louiza Hanoune. Elle a également critiqué avec virulence une autre disposition prévoyant, dans le cas de l’égalité entre deux listes électorales lors d’élections locales, de donner l’avantage à la liste qui dispose du plus grand nombre de femmes candidates. «Cela consacre la quantité aux dépens de la qualité», a-t-elle argué. Elle a enfin exprimé son souhait à ce que «ce nouveau code ne soit pas promulgué par ordonnance pour que les députés puissent lui introduire des amendements».
Il convient de souligner que la réunion d’hier vient en préparation de l’assemblée générale des militants de la wilaya d’Alger et précède la réunion, prévue aujourd’hui, du secrétariat politique du parti qui, lui, vient en préparation de la réunion du comité central qui devra se tenir vendredi et samedi prochains.
Le Jeune Indépendant
Louiza Hanoune ne rate aucune occasion pour s’exprimer sur les sujets d’actualité de la scène nationale pour laquelle elle reste l’une des principales animatrices, au demeurant. Profitant de la réunion du bureau de wilaya d’Alger de son parti, hier au siège national, la candidate malheureuse à la dernière élection présidentielle est revenue sur les dispositions de la loi de finances complémentaire (LFC) de 2009 qui continue, presque trois mois après sa promulgation, de susciter des remous parmi les sous-traitants nationaux de l’impérialisme mondial. Une loi qu’elle estime être comme «une réussite et une consolidation pour la souveraineté nationale», s’étonnant au passage que certains partis politiques l’aient passé sous silence quand ils n’avaient pas fait la fine bouche sur ses dispositions. Pour Louiza Hanoune, les dispositions contenues dans la LFC 2009 «mettent fin à une politique de déstructuration et de désertification de l’économie nationale». Mieux, elle trouve que «ces nouvelles dispositions vont devoir remettre en cause la nature même du régime». Cela dit, tempère-t-elle, «c’est la loi de finances pour 2010 qui nous permettra de juger si ce choix est définitif» et de savoir aussi si le gouvernement Algérien a subi des pressions étrangères et s’il y a résisté ou non.
Dans cet ordre d’idées, Mme Hanoune a fustigé son traditionnel «souffre-douleur», le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements Hamid Temmar, s’étonnant de son maintien dans le gouvernement après le flagrant désaveu signifié par les dispositions de la LFC 2009 à sa politique de privatisation et d’investissement. Aussi, elle demande l’installation d’une commission d’enquête qui se penchera sur le processus de privatisation des entreprises publiques enclenché il y a plus d’une décennie. «Temmar a mené des contre-réformes et aujourd’hui il doit rendre des comptes», a asséné Louiza Hanoune. Continuant sur sa lancée, la patronne du PT exige une autre commission d’enquête qui se penchera sur le bilan de l’ANSEJ.
Abordant l’autre sujet d’actualité, les nouveaux codes communal et de wilaya, Mme Hanoune a affiché clairement sa déception. «L’avant-projet est au-dessous des attentes et des enjeux et ne consacre pas la démocratie participative», regrette-t-elle. Dans le texte proposé par le ministre de l’Intérieur, «l’administration prend le dessus sur les élus du peuple», ajoute encore Louiza Hanoune. Elle a également critiqué avec virulence une autre disposition prévoyant, dans le cas de l’égalité entre deux listes électorales lors d’élections locales, de donner l’avantage à la liste qui dispose du plus grand nombre de femmes candidates. «Cela consacre la quantité aux dépens de la qualité», a-t-elle argué. Elle a enfin exprimé son souhait à ce que «ce nouveau code ne soit pas promulgué par ordonnance pour que les députés puissent lui introduire des amendements».
Il convient de souligner que la réunion d’hier vient en préparation de l’assemblée générale des militants de la wilaya d’Alger et précède la réunion, prévue aujourd’hui, du secrétariat politique du parti qui, lui, vient en préparation de la réunion du comité central qui devra se tenir vendredi et samedi prochains.
Le Jeune Indépendant
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