La wilaya de Tizi-Ouzou et particulièrement les quartiers de la ville des Genêts et certaines localités de sa périphérie vit, depuis quelque temps, au rythme d’une contestation cyclique, donnant l’impression de vouloir renouer avec la tradition émeutière vécue au début de la décennie en cours.
En l’espace d’une dizaine de jours, ce sont pas moins de six foyers de contestation qui ont été observés à travers des quartiers situés aux quatre coins de la ville des Genêts comme à sa périphérie.
Tour à tour, les citoyens d’Azib-Ahmed, village situé au sud de la ville, et ceux des quartiers Bouaziz, Bekkar, les Eucalyptus, les 240 logements n’ont pas hésité à recourir à des actions de rue. Les revendications vont de la dénonciation de la dégradation du cadre de vie et la lenteur de l’intervention des services de l’Etat pour y remédier, à la sollicitation de logements sociaux, comme c’était le cas à Oued-Aïssi, à la fin de la semaine dernière.
Dans les localités de l’intérieur de la wilaya, des citoyens ont, à plusieurs reprises , montré leur courroux pour faire valoir certaines doléances. Les citoyens et les usagers des axes routiers barricadés et occupés de façon intempestive et répétée ne cachent pas leur exaspération devant le caractère répétitif, à la limite de la banalisation, de telles actions qui inclinent, trop à leur goût, à une forme de laisser-aller des pouvoirs publics. Une position de wait and see observée par ces derniers devant ce genre de situations, pour, certainement, ne pas revenir à une forme anté de gestion de l’ordre public.
Dans une lettre ouverte adressée au wali, les élus du RCD se sont plaints de cette position de retrait des pouvoirs publics. Ils n’ont pas manqué d’y voir une forme d’encouragement à l’émeute visant à discréditer leur action en tant qu’élus du peuple et, par la même occasion, déstabiliser la région, pour empêcher la dynamique du développement local. L’effet détestable et perturbant d’une telle situation de quasi-anarchie ne tarda pas à faire sortir le wali de Tizi-Ouzou de sa réserve.
A la fin de la semaine dernière, M. Maâzouz a fait part devant les journalistes venus couvrir un conseil de wilaya consacré au développement local de son exaspération devant la multiplication de tels actes de contestation qu’il juge intempestifs et totalement inopportuns, mettant en avant la multitude d’opérations déployées par l’Etat pour le développement de la wilaya et l’amélioration du quotidien des citoyens.
Le wali ne manquera pas, à son tour, de crier à la manipulation. «Notre action dérange», dira le wali devant les journalistes, se plaignant, au passage, du traitement médiatique qui est fait de ces événements. Un reproche qui n’autorise pas tout à fait la faiblesse, voire le manque de réactivité en matière de communication des pouvoirs publics.
Le wali a, sans doute, raison de trouver dans cette relation médiatique des événements une forme d’attrait pour le sensationnel de la part des journaux. On oublie souvent, et l’exaspération du wali le prouve, qu’on est dans une situation de rupture de fonctionnement normal de l’environnement social par l’irruption répétée d’actes de violence.
Autrement dit, on est dans une situation quasi subversive et de crise qui requiert une communication de même type et qui colle à l’événement. La plupart du temps, c’est une position de silence radio que les pouvoirs publics ont adoptée. Et la presse dans tout cela ne fait que répercuter une situation devenue publique, en focalisant sur la violence des faits qui ont pris possession de la rue.
Par Le Soir
En l’espace d’une dizaine de jours, ce sont pas moins de six foyers de contestation qui ont été observés à travers des quartiers situés aux quatre coins de la ville des Genêts comme à sa périphérie.
Tour à tour, les citoyens d’Azib-Ahmed, village situé au sud de la ville, et ceux des quartiers Bouaziz, Bekkar, les Eucalyptus, les 240 logements n’ont pas hésité à recourir à des actions de rue. Les revendications vont de la dénonciation de la dégradation du cadre de vie et la lenteur de l’intervention des services de l’Etat pour y remédier, à la sollicitation de logements sociaux, comme c’était le cas à Oued-Aïssi, à la fin de la semaine dernière.
Dans les localités de l’intérieur de la wilaya, des citoyens ont, à plusieurs reprises , montré leur courroux pour faire valoir certaines doléances. Les citoyens et les usagers des axes routiers barricadés et occupés de façon intempestive et répétée ne cachent pas leur exaspération devant le caractère répétitif, à la limite de la banalisation, de telles actions qui inclinent, trop à leur goût, à une forme de laisser-aller des pouvoirs publics. Une position de wait and see observée par ces derniers devant ce genre de situations, pour, certainement, ne pas revenir à une forme anté de gestion de l’ordre public.
Dans une lettre ouverte adressée au wali, les élus du RCD se sont plaints de cette position de retrait des pouvoirs publics. Ils n’ont pas manqué d’y voir une forme d’encouragement à l’émeute visant à discréditer leur action en tant qu’élus du peuple et, par la même occasion, déstabiliser la région, pour empêcher la dynamique du développement local. L’effet détestable et perturbant d’une telle situation de quasi-anarchie ne tarda pas à faire sortir le wali de Tizi-Ouzou de sa réserve.
A la fin de la semaine dernière, M. Maâzouz a fait part devant les journalistes venus couvrir un conseil de wilaya consacré au développement local de son exaspération devant la multiplication de tels actes de contestation qu’il juge intempestifs et totalement inopportuns, mettant en avant la multitude d’opérations déployées par l’Etat pour le développement de la wilaya et l’amélioration du quotidien des citoyens.
Le wali ne manquera pas, à son tour, de crier à la manipulation. «Notre action dérange», dira le wali devant les journalistes, se plaignant, au passage, du traitement médiatique qui est fait de ces événements. Un reproche qui n’autorise pas tout à fait la faiblesse, voire le manque de réactivité en matière de communication des pouvoirs publics.
Le wali a, sans doute, raison de trouver dans cette relation médiatique des événements une forme d’attrait pour le sensationnel de la part des journaux. On oublie souvent, et l’exaspération du wali le prouve, qu’on est dans une situation de rupture de fonctionnement normal de l’environnement social par l’irruption répétée d’actes de violence.
Autrement dit, on est dans une situation quasi subversive et de crise qui requiert une communication de même type et qui colle à l’événement. La plupart du temps, c’est une position de silence radio que les pouvoirs publics ont adoptée. Et la presse dans tout cela ne fait que répercuter une situation devenue publique, en focalisant sur la violence des faits qui ont pris possession de la rue.
Par Le Soir
Commentaire