Le président du Mouvement de la société pour la paix, (MSP), M. Aboudjerra Soltani, donne, dans cette interview, accordée à El Khabar des explications sur l’affaire de la Suisse. Selon M. Aboudjerra Soltani, la personne derrière ce complot a reconnu avoir reçu 50 millions pour le déclenchement de ce scandale. Il a nié avoir rencontré les dirigeants du FIS dissous.
El Khabar : tout d’abord, que s’est il passé, et où est la vérité de tout ce qui a été rapporté sur l’affaire de la Suisse ?
Aboudjerra Soltani : ce qui s’est passé en Suisse, n’est qu’un évènement sans aucune importance, gonflé par les médias. Ainsi, il est devenu, par la suite, une affaire. En bref, j’ai débarqué à l’aéroport de Genève, le 15 octobre en cours, répondant à une invitation qui m’a été adressée par la Ligue des musulmans de la Suisse, pour prendre part à un colloque annuel sur la cellule familiale. J’ai rencontré des membres de la communauté algérienne, établis en Suisse, le 15 octobre. Et puis une deuxième rencontre m’a réuni avec eux, le 16 octobre, après la prière hebdomadaire du vendredi. Un grand débat a été ouvert avec un groupe des algériens y résidant, sur ce qui s’est passé en Algérie. Je leur ai fait part de ma disposition pour contribuer à résoudre leurs problèmes et de régulariser leur situation, via l’adoption de la Charte pour la Réconciliation nationale. Je suis allé loin avec eux, et je leur ai assuré qu’ils peuvent regagner l’Algérie où ils ne seront pas soumis aux pressions. Après, nous nous sommes quittés, mais avant de regagner la province de Fribourg, j’ai été informé qu’il y aura certaines personnes qui vont venir pour gâcher cette rencontre. C’est à partir de ce moment que j’ai décidé de rejoindre l’Algérie, à bord d’un avion de la compagnie aérienne algérienne, Air Algérie. C’était un vol régulier.
On a lu dans un « communiqué » que vous avez rencontré un certain nombre des réfugiés algériens en Suisse, y avaient-ils parmi eux des dirigeants du FIS dissous, dont Anouar Hadam, Abbes Aroua, ou bien Mourad Dhina?
Aboudjerra Soltani : je ne connais pas les gens avec lesquels je me suis entretenu devant la mosquée, mais il n’y avait personne ayant fait partie du FIS dissous.
Dans le communique que avez rendu public, vous avez déclaré que des parties occultes dans le pays et à l’étranger, ont commandité le « complot de la Suisse ». Qui sont elles et à quelle courant appartiennent-t-elles ?
Aboudjerra Soltani : depuis mon accession à la tête du MSP, en 2003, une campagne acharnée contre le parti avait été lancée. Certains titres de la presse ont alimenté cette campagne, pour nuire au mouvement, en éclaboussant ma réputation. Le nommé Anour Malek a déclaré à la justice, en 2005, que quatre personne l’avait chargé de mettre une quantité de drogue dans ma propre voiture, pour en faire un scandale qui fragilisera, en conséquence, ma position au sein du mouvement et influera négativement sur mes relations avec le gouvernement et les partis de la coalition. Tout cela parce que nous avons soutenu nos frères palestiniens, lors de la guerre de Gaza. Ainsi l’organisation Trial n’est qu’un moyen utilisé par des parties locales et étrangères pour fabriquer la mascarade de la torture. Cette organisation m’accuse d’avoir assisté à une séance de torture contre le nommé Anour Malek, le 1er juillet 2005, à Châteauneuf, Alger. Cette affaire est fictive, elle a été créée par un repris de justice, en l’occurrence Anouar Hadam, qui a reconnu avoir encaissé 50 millions de centimes de la part des éléments d’un parti connu. Il a été chargé de faire éclater un scandale contre la personne du président du MSP. Les faits que je vous rapporte sont prouvés et ledit Anour Malek les a confirmés lui-même.
Est-ce que vous portez des accusations, dans ce cadre, contre les dirigeants du Mouvement pour la prédiction et le changement, sachant que certains d’entre eux ont des contacts avec Anour Malek ?
Aboudjerra Soltani : les dissidents du mouvement ne sont pas tous pareils, ils existent trois catégories, certains d’entre eux ont été induits en erreur et exploités par certains ex-dirigeants, ceux-ci sont loin de faire l’objet d’accusation. La deuxième catégorie comporte ceux qui ne sont ni avec le MSP ni avec les dissidents, alors que la troisième catégorie est composée des éléments qui se comportent comme des vrais ennemis politiques.
Vous avez déclaré que vous vous réservez le droit de poursuivre en justice les commanditaires de ce scénario médiatique. Avez-vous déjà entamé les procédures judiciaires et contre qui vous avez l’intention d’en engagez ?
Aboudjerra Soltani : effectivement, nous avons déposé une plainte, en Algérie, contre la personne qui a tenté de salir notre notoriété à travers la diffamation et contre ceux qui ont jugé nos intentions avant qu’elles se traduisent en actes et ont annoncé des préjugés contre des personnes innocentes. Nous avons décidé de porter plainte contre la personne qui a profité de notre silence et nous a accablés d’accusations. Cette personne n’a pas épargné les dirigeants du mouvement, ses ministres et ses institutions. Nous sommes en contact avec un avocat Suisse, pour suivre les épisodes de cette affaire et par la suite, nous allons prendre les mesures nécessaires pour lever le voile sur ce jeu scabreux. Dorénavant, nous n’allons pas nous taire. En parallèle, nous avons contacté certains quotidiens et nous leur ont conseillé de mettre fin à la campagne lancée contre le MSP.
Croyez-vous que certaines parties occultes du pouvoir vont tirer profit des problèmes internes et les affaires éclatées contre votre mouvement ?
Aboudjerra Soltani : j’ai occupé le poste du ministre d’Etat, entre 2005 et 2009, cela m’a permet de connaître les rouages du pouvoir de mon pays, ce qui s’est passé en Suisse n’était pas fortuit. Je vous déclare honnêtement que si certaines parties du pouvoir pensent d’une manière aussi abjecte, cela aurait été si grave. Nous avons appris de certains hommes d’Etat que celui qui fuit la justice de son pays est perdant deux fois, c’est-à-dire il est privé de la chaleur de ses parents qui lui offrent tout ce dont il a besoin, et, en même temps, il est monté contre son pays et insulte ses concitoyens.
Les derniers évènements poussent-ils- M. Soltani à penser sérieusement à regagner le gouvernement, en tant que ministre d’Etat, afin de faire face aux dépassements de certaines parties ?
Aboudjerra Soltani : l’Etat doit garantir la protection de ses citoyens contre l’oppression, les dépassements et la diffamation. La campagne acharnée menée par des parties qui ont des intérêts, n’a pas visé précisément ma personne. Je crois que ceux qui mènent cette campagne de l’étranger, via leurs relais ; les sites Internet et les médias, ne visent pas ma personne, mais visent plutôt le président du Mouvement et un ministre d’Etat. Ceux qui ont fabriqué ce scénario avaient l’intention de l’impliquer, (le président du MSP), dans un crime contre l’humanité, au fond, ils savant bien que cela n’est qu’un scénario scabreux. Le premier juillet 2005, j’ai été en mission officielle en dehors du territoire national et je peux confirmer mes dires par des preuves tangibles, ce qui signifie que les déclarations du nommé Anour Malek sont fausses. Je ne pense pas me protéger contre la campagne menée contre moi à travers mon retour au gouvernement. Je suis un citoyen, j’ai le droit de recourir à la justice algérienne. Quiconque détient une preuve contre moi, doit la présenter à la justice, ma conscience est tranquille envers moi-même et envers Dieu.
Sur un autre plan, est-ce que vous allez annoncez officiellement la fin du processus de réconciliation avec le Mouvement pour la prédiction et le changement ?
Aboudjerra Soltani : nous sommes disposés à poursuivre le processus de réconciliation avec les deux catégories citées, mais ceux faisant partie de la troisième catégorie sont devenus nos ennemis politiques, ils ont crée des nouveaux cadres politiques, nous leur souhaitons bonne chance.
L’ex ministre, M. Abdelmadjid Menasra, a déclaré dans une interview publiée il y a quelques mois : « aucun militant digne de respect ne peut rester au MSP », quel est votre commentaire ?
Aboudjerra Soltani : je regrette vraiment une telle déclaration dans laquelle il nous a insulté tous, nous lui répondons : que Dieu te pardonne, et je lui donne un conseil de frère pour ne pas verser dans des déclarations contre le mouvement, notamment après l’avoir quittée.
El Khabar : tout d’abord, que s’est il passé, et où est la vérité de tout ce qui a été rapporté sur l’affaire de la Suisse ?
Aboudjerra Soltani : ce qui s’est passé en Suisse, n’est qu’un évènement sans aucune importance, gonflé par les médias. Ainsi, il est devenu, par la suite, une affaire. En bref, j’ai débarqué à l’aéroport de Genève, le 15 octobre en cours, répondant à une invitation qui m’a été adressée par la Ligue des musulmans de la Suisse, pour prendre part à un colloque annuel sur la cellule familiale. J’ai rencontré des membres de la communauté algérienne, établis en Suisse, le 15 octobre. Et puis une deuxième rencontre m’a réuni avec eux, le 16 octobre, après la prière hebdomadaire du vendredi. Un grand débat a été ouvert avec un groupe des algériens y résidant, sur ce qui s’est passé en Algérie. Je leur ai fait part de ma disposition pour contribuer à résoudre leurs problèmes et de régulariser leur situation, via l’adoption de la Charte pour la Réconciliation nationale. Je suis allé loin avec eux, et je leur ai assuré qu’ils peuvent regagner l’Algérie où ils ne seront pas soumis aux pressions. Après, nous nous sommes quittés, mais avant de regagner la province de Fribourg, j’ai été informé qu’il y aura certaines personnes qui vont venir pour gâcher cette rencontre. C’est à partir de ce moment que j’ai décidé de rejoindre l’Algérie, à bord d’un avion de la compagnie aérienne algérienne, Air Algérie. C’était un vol régulier.
On a lu dans un « communiqué » que vous avez rencontré un certain nombre des réfugiés algériens en Suisse, y avaient-ils parmi eux des dirigeants du FIS dissous, dont Anouar Hadam, Abbes Aroua, ou bien Mourad Dhina?
Aboudjerra Soltani : je ne connais pas les gens avec lesquels je me suis entretenu devant la mosquée, mais il n’y avait personne ayant fait partie du FIS dissous.
Dans le communique que avez rendu public, vous avez déclaré que des parties occultes dans le pays et à l’étranger, ont commandité le « complot de la Suisse ». Qui sont elles et à quelle courant appartiennent-t-elles ?
Aboudjerra Soltani : depuis mon accession à la tête du MSP, en 2003, une campagne acharnée contre le parti avait été lancée. Certains titres de la presse ont alimenté cette campagne, pour nuire au mouvement, en éclaboussant ma réputation. Le nommé Anour Malek a déclaré à la justice, en 2005, que quatre personne l’avait chargé de mettre une quantité de drogue dans ma propre voiture, pour en faire un scandale qui fragilisera, en conséquence, ma position au sein du mouvement et influera négativement sur mes relations avec le gouvernement et les partis de la coalition. Tout cela parce que nous avons soutenu nos frères palestiniens, lors de la guerre de Gaza. Ainsi l’organisation Trial n’est qu’un moyen utilisé par des parties locales et étrangères pour fabriquer la mascarade de la torture. Cette organisation m’accuse d’avoir assisté à une séance de torture contre le nommé Anour Malek, le 1er juillet 2005, à Châteauneuf, Alger. Cette affaire est fictive, elle a été créée par un repris de justice, en l’occurrence Anouar Hadam, qui a reconnu avoir encaissé 50 millions de centimes de la part des éléments d’un parti connu. Il a été chargé de faire éclater un scandale contre la personne du président du MSP. Les faits que je vous rapporte sont prouvés et ledit Anour Malek les a confirmés lui-même.
Est-ce que vous portez des accusations, dans ce cadre, contre les dirigeants du Mouvement pour la prédiction et le changement, sachant que certains d’entre eux ont des contacts avec Anour Malek ?
Aboudjerra Soltani : les dissidents du mouvement ne sont pas tous pareils, ils existent trois catégories, certains d’entre eux ont été induits en erreur et exploités par certains ex-dirigeants, ceux-ci sont loin de faire l’objet d’accusation. La deuxième catégorie comporte ceux qui ne sont ni avec le MSP ni avec les dissidents, alors que la troisième catégorie est composée des éléments qui se comportent comme des vrais ennemis politiques.
Vous avez déclaré que vous vous réservez le droit de poursuivre en justice les commanditaires de ce scénario médiatique. Avez-vous déjà entamé les procédures judiciaires et contre qui vous avez l’intention d’en engagez ?
Aboudjerra Soltani : effectivement, nous avons déposé une plainte, en Algérie, contre la personne qui a tenté de salir notre notoriété à travers la diffamation et contre ceux qui ont jugé nos intentions avant qu’elles se traduisent en actes et ont annoncé des préjugés contre des personnes innocentes. Nous avons décidé de porter plainte contre la personne qui a profité de notre silence et nous a accablés d’accusations. Cette personne n’a pas épargné les dirigeants du mouvement, ses ministres et ses institutions. Nous sommes en contact avec un avocat Suisse, pour suivre les épisodes de cette affaire et par la suite, nous allons prendre les mesures nécessaires pour lever le voile sur ce jeu scabreux. Dorénavant, nous n’allons pas nous taire. En parallèle, nous avons contacté certains quotidiens et nous leur ont conseillé de mettre fin à la campagne lancée contre le MSP.
Croyez-vous que certaines parties occultes du pouvoir vont tirer profit des problèmes internes et les affaires éclatées contre votre mouvement ?
Aboudjerra Soltani : j’ai occupé le poste du ministre d’Etat, entre 2005 et 2009, cela m’a permet de connaître les rouages du pouvoir de mon pays, ce qui s’est passé en Suisse n’était pas fortuit. Je vous déclare honnêtement que si certaines parties du pouvoir pensent d’une manière aussi abjecte, cela aurait été si grave. Nous avons appris de certains hommes d’Etat que celui qui fuit la justice de son pays est perdant deux fois, c’est-à-dire il est privé de la chaleur de ses parents qui lui offrent tout ce dont il a besoin, et, en même temps, il est monté contre son pays et insulte ses concitoyens.
Les derniers évènements poussent-ils- M. Soltani à penser sérieusement à regagner le gouvernement, en tant que ministre d’Etat, afin de faire face aux dépassements de certaines parties ?
Aboudjerra Soltani : l’Etat doit garantir la protection de ses citoyens contre l’oppression, les dépassements et la diffamation. La campagne acharnée menée par des parties qui ont des intérêts, n’a pas visé précisément ma personne. Je crois que ceux qui mènent cette campagne de l’étranger, via leurs relais ; les sites Internet et les médias, ne visent pas ma personne, mais visent plutôt le président du Mouvement et un ministre d’Etat. Ceux qui ont fabriqué ce scénario avaient l’intention de l’impliquer, (le président du MSP), dans un crime contre l’humanité, au fond, ils savant bien que cela n’est qu’un scénario scabreux. Le premier juillet 2005, j’ai été en mission officielle en dehors du territoire national et je peux confirmer mes dires par des preuves tangibles, ce qui signifie que les déclarations du nommé Anour Malek sont fausses. Je ne pense pas me protéger contre la campagne menée contre moi à travers mon retour au gouvernement. Je suis un citoyen, j’ai le droit de recourir à la justice algérienne. Quiconque détient une preuve contre moi, doit la présenter à la justice, ma conscience est tranquille envers moi-même et envers Dieu.
Sur un autre plan, est-ce que vous allez annoncez officiellement la fin du processus de réconciliation avec le Mouvement pour la prédiction et le changement ?
Aboudjerra Soltani : nous sommes disposés à poursuivre le processus de réconciliation avec les deux catégories citées, mais ceux faisant partie de la troisième catégorie sont devenus nos ennemis politiques, ils ont crée des nouveaux cadres politiques, nous leur souhaitons bonne chance.
L’ex ministre, M. Abdelmadjid Menasra, a déclaré dans une interview publiée il y a quelques mois : « aucun militant digne de respect ne peut rester au MSP », quel est votre commentaire ?
Aboudjerra Soltani : je regrette vraiment une telle déclaration dans laquelle il nous a insulté tous, nous lui répondons : que Dieu te pardonne, et je lui donne un conseil de frère pour ne pas verser dans des déclarations contre le mouvement, notamment après l’avoir quittée.