L'Edito Du Jour Par Nadjib Stambouli
Ne boudons pas notre plaisir à voir notre Algérie qui gagne, qui relève les défis et qui savoure le combat de ces gladiateurs, de ces héros que sont les joueurs de l’Equipe nationale.
Partageons sans retenue la joie de ces millions de jeunes qui à aucun moment n’ont abdiqué devant le risque de l’échec, ni abandonné l’enthousiasme face aux attaques, physiques et médiatiques, des Egyptiens.
Sans retenue, sans fausse modestie, assumons, une fois n’est pas coutume, le triomphalisme et bombons fièrement le torse. Notre équipe nationale est qualifiée, et c’est tout l’espoir en des lendemains meilleurs qui est requalifié.
La joie, les chants et les cris de victoire par anticipation ne pouvaient rester sans écho et les compagnons de Ziani ont renvoyé la balle, au propre comme au figuré. C’est là un énorme pied de nez et un cinglant démenti infligé magistralement aux tenants du pessimisme.
Ce sont onze joueurs qui se sont démenés sur le terrain, mais ce sont des millions de supporters qui ont arraché la victoire tant attendue, tant espérée. C’est la liesse et l’allégresse et le bonheur collectif, manifesté dans la communion, n’est absolument pas usurpé.
C’est ça l’Algérie qui gagne, et pan sur le bec de ceux qui ne croient pas en ce pays qui va de l’avant. Jamais on aurait pu penser qu’un match de football aurait pu drainer de telles passions (et leur inévitable corollaire, l’inquiétude), et l’équipe nationale nous a libéré, en libérant son fructueux talent, de la chape de frustrations, de stress et d’angoisse.
Alors, clamons à l’unisson l’hymne des jeunes «Vive l’Algérie», tout simplement.
Le Jour d'Algérie
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