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Concours d'adjoint de l’éducation à Skikda : 6 381 candidats pour 61 postes

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  • Concours d'adjoint de l’éducation à Skikda : 6 381 candidats pour 61 postes

    Le poste d’adjoint de l’éducation fait courir les jeunes chômeurs, qu’ils soient diplômés ou non. En date du 1er décembre dernier, un concours d’accès organisé par la direction de l’éducation de la wilaya de Skikda a eu lieu dans 18 centres d’examen de la ville du chef-lieu.

    Pour seulement 61 postes ouverts, 6 381 candidats venus de tout le territoire de la wilaya ont passé les épreuves écrites dans 3 matières : histoire, rédaction de texte et culture générale.

    On y retrouve des ingénieurs dans les filières techniques et littéraires, des diplômés des instituts de formation dans les domaines du froid et climatisation et de l’agroalimentaire, des étudiants en fin de cycle qui appréhendent l’avenir avec pessimisme, des élèves ayant clôturé leur cycle secondaire et autres chômeurs, et ce, pour ne citer que ces catégories-là. Les résultats seront communiqués incessamment.

    Pour plus de transparence, aux yeux des organisateurs, les corrections ont été effectuées à Annaba.

    Chômage oblige, les jeunes ne ratent jamais une occasion de participer aux concours d’accès aux postes d'emploi en dépit de la méfiance affichée et exprimée à leur égard «On sait que les postes sont réservés d’avance à quelques lauréats bien épaulés, mais on est obligés d’y prendre part, sait-on jamais.» Ce sont là les propos récurrents de beaucoup de jeunes.

    Ce préjugé s’est enraciné dans les esprits depuis que des dépassements ont été signalés dans une majorité de concours. Le manque, pour ne pas dire l’absence d’opportunités d’emploi, dans une ville à caractère industriel, touristique et agropastoral, fait que toutes les chances doivent être saisies par les jeunes en vue de se voir accorder le poste d’emploi requis.

    Tout autant que les largesses des pouvoirs publics dans le souci de donner chance de participation à tous les détenteurs des spécialités existantes serait révélateur de l’objectif inavoué de combler les lacunes dans le domaine de la création d'emploi.

    L’espoir ou ce qui en reste, l’ambition de cumuler les participations aux concours, l’application de la devise «qui ne tente rien n’a rien» sont, entre autres, les facteurs qui poussent les jeunes à tenter leur chance. «Il ne nous reste que la harga et les concours pour nous, jeunes désoeuvrés, comme bouées de sauvetage».

    A titre d’information également, aujourd’hui, un concours des enseignants, tant attendu depuis le mois de septembre, se tiendra. Selon les chiffres communiqués par la cellule de communication de la direction de l’éducation, il est attendu 3 696 candidats pour 150 postes à pourvoir pour le cycle primaire, et 238 candidats pour 57 postes de professeur d’enseignement secondaire (PES).

    D’autres concours se dérouleront ultérieurement. On peut en citer quelques-uns, celui de l’ouvrier professionnel 1, 2 et 3, qui verront respectivement la participation de 3 704, 357 et 184 postulants pour 129, 27 et 35 postes. Il y aura également un concours des économes adjoints, 1 candidat pour 12 postes, des chauffeurs 2e niveau, 585 postulants pour 8 postes, agents administratifs, 1 453 postulants pour 13 postes.

    A la lumière de ces données, c’est toujours la fameuse disproportion entre l’offre et la demande qui a droit de cité en Algérie.

    Par Zaïd Zoheir, Le soir

  • #2
    ça ne m'étonne pas du tout.c'est chose courante en algérie.

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    • #3
      ben en france c est pareil pour tant de poste a pourvoir tu vois defiler 3OOO candidats :22:

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      • #4
        Ce préjugé s’est enraciné dans les esprits depuis que des dépassements ont été signalés dans une majorité de concours.
        c'est triste de le dire, mais c'est déjà pas mal qu'il y ait concours !

        Le manque, pour ne pas dire l’absence d’opportunités d’emploi, dans une ville à caractère industriel, touristique et agropastoral, fait que toutes les chances doivent être saisies par les jeunes en vue de se voir accorder le poste d’emploi requis.
        si ça chôme, ce n'est pas faute d'emplois! trouvez l'erreur !

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        • #5
          La décadence est partout, ça sent la poudre rabi yoster...

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          • #6
            6 381 candidats pour 61 postes

            c'est déjà bien qu'il y ait un concours et le rapport 61 pour 6381 candidats est pas trop choquant

            1 places pour 100 candidats



            rappelons qu'il s'agit de 60 postes dans la wilaya de Skikda

            si chaque wilaya offre quelques dizaines des postes et sachant que les candidats semblent pouvoir se presenter dans differentes wilayas..et bien c'est pas si mal.


            si on prend un pays comme la France .......pour certains secteurs , postes , le rapport est encore plus grand...durant les periodes de forte reaugmentation du chômage 1992 -1996 ou fin 2008- 2009..le nombre de candidats explose par rapport aux postes offerts

            Tout autant que les largesses des pouvoirs publics dans le souci de donner chance de participation à tous les détenteurs des spécialités existantes serait révélateur de l’objectif inavoué de combler les lacunes dans le domaine de la création d'emploi.
            oui et mais en même temps c'est l'egal acces aux emplois publics

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            • #7
              Les résultats sont manipulés sur un ordinateur pour permettre la réussite de telle ou telle. Un responsable fait passer sa femme, ses amies, ses parents et les parents de ses supérieurs ou des personnes qui peuvent lui venir au secours s'il est traduit en justice. Ceci est la triste réalité de la monstruosité de notre système ou la compétence est sacrifiée.

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