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L a DRS sort de l'ombre .

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  • #16
    Envoyé par Che
    Il n'est inadmissible qu'au moment où des braves comme le colonel Othmane payent de leur vie pour mettre fin au terrorisme, alors que d'autres continuent a ramaser l'argent facile.

    la corruption met en danger la securite nationale et la DRS ne peut rester passif devant le saignement de l'économie algérienne et devant la vente de l'Algérie à de nouveaux colons.
    Il est impératif d'arrêter au plus vite et par tous les moyens légaux possibles les responsables de cette catastrophe et les traduire au plus vite devant la justice afin de sauver l'Algérie de ce terrorisme economique.
    Les dés sont pipés d'avance.

    La lutte contre la corruption est l'apanage de femmes et d'hommes portant en eux cette conviction, ayant la légitimité populaire indispensable pour de telles actions.

    Le pouvoir en Algérie traine son illégitimité comme un forçat son boulet.

    Le meilleur remède contre un tel fléau reste un Etat fort de sa démocratie, de ses institutions et de sa justice indépendante. Malheureusement, en Algérie, c'est tout à fait le contraire qui se passe. La justice dépend de l'exécutif qui dépend du DRS.

    Le pouvoir, pour mieux museler le peuple, a besoin de toute cette faune clientéliste qui attent un retour d'ascenseur. Les marchés, les commissions, les postes, etc., sont le moyen indiqué pour son entretien. La rente pétrolière est là pour sauver ce système liberticide.

    Donc ce n'est pas une affaire d'hommes, puisque la problématique est inhérente au mode de gouvernance.
    Dernière modification par Yastasinas, 19 janvier 2010, 16h04. Motif: Coquille.
    "Je naîtrai libre et je choisirai pour mon nom des lettres d’azur..." M.D.

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    • #17
      En décidant d’appeler à la rescousse le DRS (une structure qui, il faut le souligner, n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme concernant l’étendue du mal) dans le traitement des grandes affaires de corruption qui se sont empilées sur son bureau ces dernières années, le gouvernement confirme ainsi l’idée que les autres services de sécurité n’ont pas une marge de manœuvre suffisante pour prendre en charge des dossiers aussi sensibles.
      Ce qui gêne un peu dans les entournures, c’est que ces affaires n’ont pas été levées par les structures qui sont chargées de lutter au quotidien contre la corruption : police judiciaire, gendarmerie nationale, parquet, douanes, administration fiscales et globalement le système judiciaire.

      Nous avons été habitués à voir certains milieux du DRS intervenir pour faire pencher la balance en faveur d’un clan au pouvoir au détriment d’un autre, ou pour préparer le terrain à des mesures impopulaires. Espérons que ce n’est pas le cas aujourd’hui.

      Le travail effectué par le DRS est à saluer, dans la mesure où il ne va s’arrêter à l’inculpation de quelques lampistes pour mieux protéger les gros. Nous avons aussi été habitués à ce scenario (affaire BEA qui quand elle est arrivée jusqu’aux proches de Chadly a été carrément bâclée , affaire Khalifa qui a servi beaucoup plus à escamoter qu’à révéler des vérités, affaire des D15 qui a coûté une révocation, des poursuites judiciaires et un long exil au cadre des douanes qui l’a révélée, avant d’être réhabilité…) Quant aux opérations « mains propres »… elles ont souvent débouché sur des désastres aussi bien pour ceux qui ont été accusés à tort que pour les entreprises qu’on a voulu « nettoyer » (affaire Sider entre autres).

      La passation des marchés au niveau de Sonatrach est balisée par des procédures et des modalités tatillonnes qui ne laissent, en principe, que peu de place à la malversation, au point où, un délai de 12 ou 24 mois entre l'appel d'offres et la passation du marché n'est pas exceptionnel. Mais, avec le temps, des « partenaires » de Sonatrach avec la complicité de certains de ses cadres, ont réussi à développer des méthodes pour détourner ces procédures tout en les respectant au plan de la forme.

      Il est clair que la Sonatrach est l’une des plus importantes « niches » de la corruption. Sonatrach et ses filiales lancent des centaines et des centaines d’appels d’offres par an. Une bonne partie de ces affaires portent sur des montants de plusieurs millions d’Euros. Et là où l’argent circule à flot, il peut y avoir des fuites : 1% de 100 millions d’Euros c’est plus de 1000 mois de salaire d’un cadre.

      On devine donc que l’affaire levée par le DRS n’est que la partie de l'iceberg visible à des kilomètres de distance. Et comme la lutte contre la corruption ne peut pas se limiter à des coups d’éclats qui, en fin de compte, ne font que redorer le blason d’un régime foncièrement corrompu et corrupteur, on est droit de se poser la question : mais qu’est-ce-que cela cache ? Espérons que cela ne cache que l’amorce d’un processus vers plus de transparence dans la gestion des affaires publiques.
      -
      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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      • #18
        A mon avis si la DRS est sorti de l'ombre ce n'est pas pour se detendre les jambes et faire un peu de bronzette.

        Ya anguille sous roche, je suis plus d'accord avec yastasinas.

        ya quelque chose qui se trame, l'avenir nous le dira.

        il est temps que ca bouge

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        • #19
          la corruption met en danger la securite nationale et la DRS ne peut rester passif devant le saignement de l'économie algérienne et devant la vente de l'Algérie à de nouveaux colons.
          Et c'est ce qui suscite de la défiance face à de tels coups d'éclats du DRS.
          Sans mettre en cause l'intégrité morale de bon nombre d'officiers du DRS ni la sincérité de leur patriotisme, je ne perds pas de vue que l'action de l'organisme qui les emploie obéit plus à la "raison d'Etat" qu'au "Droit". Et très souvent, derrière la "raison d'Etat" se cachent des "droits" illégitimes et des intérêts inavouables.

          Yastasinas :
          La lutte contre la corruption est l'apanage de femmes et d'hommes portant en eux cette conviction, ayant la légitimité populaire indispensable pour de telles actions.

          Le pouvoir en Algérie traine son illégitimité comme un forçat sont boulet.

          Le meilleur remède contre un tel fléau reste un Etat fort de sa démocratie, de ses institutions et de sa justice indépendante. Malheureusement, en Algérie, c'est tout à fait le contraire qui se passe. La justice dépend de l'exécutif qui dépend du DRS.

          Le pouvoir, pour mieux museler le peuple, a besoin de toute cette faune clientéliste qui attent un retour d'ascenseur. Les marchés, les commissions, les postes, etc., sont le moyen indiqué pour son entretien. La rente pétrolière est là pour sauver ce système liberticide.

          Donc ce n'est pas une affaire d'hommes, puisque la problématique est inhérente au mode de gouvernance.
          Tout à fait d'accord.
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          "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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          • #20
            La DRS est sortie de l'ombre pour regler ses comptes et preserver les interets de ses commanditaires : les generaux. Tout simplement.

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            • #21
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              "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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