Les jeunes et les femmes n’ont pas réussi à décrocher le taux escompté dans les nouvelles instances du FLN en Algérie.
Ces catégories de militants louées dans les discours du FLN, et sur lesquelles a insisté le président de la République, ont été piégées, a reconnu hier, dans une conférence de presse, Belkhadem, le secrétaire général du parti, par une disposition des statuts qui exige des postulants au comité central une présence d’au moins dix ans dans le parti.
Ainsi, seuls 64 jeunes et 45 femmes ont été élus au CC, moins que toutes les autres catégories, les moudjahidine et les fils de chahid, par exemple.
Mais pour lui, la raison est à chercher dans le poids des traditions.
“Le collège électoral continue à traîner des pesanteurs, le poids des traditions, pas toujours les bonnes, on continue à voter peu pour les femmes”, dit-il. L’espoir demeure, cependant. Et Belkhadem de promettre que le CC discutera de la question et des mesures à prendre pour aider les jeunes à avoir une place dans les espaces de prise de décision.
La protestation des listes des candidats lors du 9e congrès est née, selon Belkhadem, de l’incompréhension de l’instruction de la commission des candidatures. Outre les six élus de chaque mouhafadha, la proposition de trois personnalités n’est pas obligatoire.
C’est le SG qui choisit en définitive.
Il y eut, a-t-il déclaré, cinq recours avant la fin du congrès. Il a démenti, par ailleurs, l’existence d’une opposition au sein du parti et a considéré le 9e congrès comme un modèle de réussite à tout point de vue.
Interrogé sur la lettre de Abdelhamid Mehri, Belkhadem a affirmé ne l’avoir reçu qu’hier (mardi). “Je l’ai lue dans la presse, mais je ne l’ai reçue qu’aujourd’hui. Si je l’avais reçue avant, je l’aurai lue à l’ouverture du congrès”, dit-il tout en précisant que le débat réclamé par Mehri n’est pas celui du congrès, mais des instances dirigeantes du parti. Il s’est, par ailleurs, prononcé contre l’abolition de la peine de mort.
Le FLN, dit-il, continuera à réclamer des excuses de la France et à travailler avec d’autres pays pour arriver à criminaliser “la colonisation” et qu’il est souhaitable que la décision soit endossée par l’ONU. Il a insisté surtout que le devoir de mémoire ait sa place dans les relations avec la France.
Évidemment, le projet de loi sur la criminalisation de la colonisation proposée suit son cours naturel, a tenu à préciser Belkhadem.
Classé comme un parti de gauche, le FLN est, selon Belkhadem, un parti nationaliste centriste. “Il n’est ni conservateur, ni de gauche, ni de droite, c’est un parti nationaliste centriste”, dit-il ajoutant qu’il plaide pour une économie de marché avec une forte dose de politique sociale.
Il a considéré que la lutte contre la corruption est une priorité. “Il faut une lutte sans merci pour éradiquer ce phénomène”, a-t-il indiqué tout en plaidant pour, entre autres mesures, le renforcement de la fonction de contrôle et la densification des institutions de contrôle pour éviter les dérives. En plus de la réduction de la mauvaise gestion, le système de contrôle va atténuer les tensions. “Les problèmes sociaux méritent, a-t-il dit, une attention soutenue.” Il a expliqué sa rencontre avec les représentants des syndicats autonomes par son souci de trouver des solutions par le dialogue sans pour autant se désolidariser avec les positions du gouvernement dont le FLN est partenaire. “Nous prônons le dialogue”, a-t-il conclu.
Par Liberté
Ces catégories de militants louées dans les discours du FLN, et sur lesquelles a insisté le président de la République, ont été piégées, a reconnu hier, dans une conférence de presse, Belkhadem, le secrétaire général du parti, par une disposition des statuts qui exige des postulants au comité central une présence d’au moins dix ans dans le parti.
Ainsi, seuls 64 jeunes et 45 femmes ont été élus au CC, moins que toutes les autres catégories, les moudjahidine et les fils de chahid, par exemple.
Mais pour lui, la raison est à chercher dans le poids des traditions.
“Le collège électoral continue à traîner des pesanteurs, le poids des traditions, pas toujours les bonnes, on continue à voter peu pour les femmes”, dit-il. L’espoir demeure, cependant. Et Belkhadem de promettre que le CC discutera de la question et des mesures à prendre pour aider les jeunes à avoir une place dans les espaces de prise de décision.
La protestation des listes des candidats lors du 9e congrès est née, selon Belkhadem, de l’incompréhension de l’instruction de la commission des candidatures. Outre les six élus de chaque mouhafadha, la proposition de trois personnalités n’est pas obligatoire.
C’est le SG qui choisit en définitive.
Il y eut, a-t-il déclaré, cinq recours avant la fin du congrès. Il a démenti, par ailleurs, l’existence d’une opposition au sein du parti et a considéré le 9e congrès comme un modèle de réussite à tout point de vue.
Interrogé sur la lettre de Abdelhamid Mehri, Belkhadem a affirmé ne l’avoir reçu qu’hier (mardi). “Je l’ai lue dans la presse, mais je ne l’ai reçue qu’aujourd’hui. Si je l’avais reçue avant, je l’aurai lue à l’ouverture du congrès”, dit-il tout en précisant que le débat réclamé par Mehri n’est pas celui du congrès, mais des instances dirigeantes du parti. Il s’est, par ailleurs, prononcé contre l’abolition de la peine de mort.
Le FLN, dit-il, continuera à réclamer des excuses de la France et à travailler avec d’autres pays pour arriver à criminaliser “la colonisation” et qu’il est souhaitable que la décision soit endossée par l’ONU. Il a insisté surtout que le devoir de mémoire ait sa place dans les relations avec la France.
Évidemment, le projet de loi sur la criminalisation de la colonisation proposée suit son cours naturel, a tenu à préciser Belkhadem.
Classé comme un parti de gauche, le FLN est, selon Belkhadem, un parti nationaliste centriste. “Il n’est ni conservateur, ni de gauche, ni de droite, c’est un parti nationaliste centriste”, dit-il ajoutant qu’il plaide pour une économie de marché avec une forte dose de politique sociale.
Il a considéré que la lutte contre la corruption est une priorité. “Il faut une lutte sans merci pour éradiquer ce phénomène”, a-t-il indiqué tout en plaidant pour, entre autres mesures, le renforcement de la fonction de contrôle et la densification des institutions de contrôle pour éviter les dérives. En plus de la réduction de la mauvaise gestion, le système de contrôle va atténuer les tensions. “Les problèmes sociaux méritent, a-t-il dit, une attention soutenue.” Il a expliqué sa rencontre avec les représentants des syndicats autonomes par son souci de trouver des solutions par le dialogue sans pour autant se désolidariser avec les positions du gouvernement dont le FLN est partenaire. “Nous prônons le dialogue”, a-t-il conclu.
Par Liberté
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